Wednesday, April 09, 2025

ET SI ON MESURAIT TOTALEMENT AUTREMENT LES PERFORMANCES DES MOBILITÉS ACTIVES ?

En matière de mobilités, nous sommes aujourd'hui à un tournant.

Nous sommes à un tournant qui place de plus en plus le corps, et plus seulement la mécanique, au coeur des prospectives urbaines et mobilitaires.

C'est un tournant qui impose de nouveaux concepts et de nouvelles approches.

C'est notamment pour cela que nous avons crées les concepts de
- "Trans-Sport ®"
- "Motri-Cité ®"
et de
- "Sport As A Mobility ®" comme alternative à "Mobility As A Service"- voir, .

Mais comme toute nouvelle approche mobilitaire, celle-ci appelle de nouveaux outils de mesure.

La notion de kilomètre/heure n'a, en effet, plus beaucoup de sens quand c'est le corps qui est au coeur de la pensée.

C'est ce que démontre très bien l'émergence d'une nouvelle cartographie des temps de déplacement liés aux différentes mobilités actives - voir  et .

La très intelligente carte du métro à pied intègre, elle, en plus, l'énergie dépensée - .

L'énergie dépensée - et si c'était cela le nouveau référent de la mobilité active ?

Certains l'ont déjà imaginé de façon assez radicale et provocante, mais qui fait réfléchir - voir "Et si on partageait la voirie entre fast lane et fat lane ?"

Mais allons plus loin, en proposant que dorénavant les mobilités actives soient analysées et mesurées sous du MET (Metabolic Equivalment of Task) ou équivalent métabolique.

Le MET permet de mesurer la dépense énergétique liée à une activité physique.


On aurait avec le MET une vraie alternative au km/h et un outil de mesure idéal pour mettre le corps en mouvement au coeur de la pensée urbaine et associer ainsi aménagement urbain et santé publique.

Nous au sien de Transit-City et du Prospective Sport Lab ® on a ouvert le chantier et on est prêts à en parler avec tous ceux que cela intéresse.

Tuesday, April 08, 2025

ET SI LE TRANS-SPORT® DEVENAIT LA NOUVELLE PERFORMANCE MOBILITAIRE DU XXI° SIÈCLE ?

Il y a des livres rares mais importants, car ils vous aident à penser autrement.

"Des gestes aux techniques" d'André-Georges Haudricourt fait parti de ces livres rares.

"Dans cet essai sur les techniques dans les sociétés pré-machinistesHaudricourt nous communique ses réflexions sur la marche, le lancer, le portage, les manières de grimper, de pousser, de tirer, d'utiliser l'eau, le vent, et bien d'autres gestes observés dans de nombreuses sociétés humaines." - .
Sur les douze chapitres, onze sont consacrés à des techniques de déplacement (seul le sixième "percussion et lancers" n'a rien à voir avec la mobilité).
Alors soit on regarde ces chapitres comme le reflet d'un passé qui serait forcément dépassé.

Soit, on fait l'hypothèse que peut-être, ces chapitres thématiques pourraient nous aider à imaginer de façon un peu différente nos futurs techniques et mobilitaires.

C'est ce que chez Transit-City, nous avons décidé de faire.

Et on constate quoi ?

Qu'en fait la très grande majorité de nos sport étaient au départ des moyens de transport !! 

Et que c'est avec l'apparition du moteur au XIX° siècle que certains transports (cheval, course à pied, ski, escalade, voile...) sont devenus des sports.

Questions :

Et si les moyens de transport aujourd'hui considérés comme dépassés devenaient la base de la mobilité active et écologique du XXI° siècle ?

Et si ces moyens de transport de devenus de sports redevenaient des moyens de déplacements du quotidien, c'est à dire des moyens de trans-sport ® ?

Et si elle était la vraie nouvelle pensée mobilitaire du XXI° siècle ?

Monday, April 07, 2025

ET SI ON PASSAIT DE "MOBILITY AS A SERVICE" À "SPORT AS A MOBILITY SERVICE ®" ?

Depuis quelques années a émergé dans le petit monde des transports un nouveau concept, celui Mobility As A Service ou MAAS.

L'idée est simple : offrir sur une application unique l'accès aux différentes offres de transport afin d'inciter les citadins à moins utiliser leur voiture.

Dans la réalité, peu de services MAAS ont véritablement été déployés, mais qu'importe cela reste pour beaucoup un graal.

Nous chez Transit-City, on réfléchit aux futurs des mobilités urbaines non pas seulement sous l'angle des machines (train, tram, métro, voiture, vélo électrique ...) mais aussi, et de plus en plus, sous l'angle du corps en mouvement.

C'est dans ce contexte que nous avons créer les concepts de trans-sport ® et de motri-cité ®.

Une réflexion qui nous conduit aujourd'hui à proposer de remplacer le MAAS par le SAAM ®.

Dit autrement, de remplacer le concept de Mobility As A Service par celui de Sport As A Mobility ®.

Sport As A Mobility ®, c'est mettre le corps en mouvement au coeur de la réflexion.

Sport As A Mobility ®, c'est penser la mobilité à travers le prisme des très nombreux sports qui pourraient devenir des moyens de trans-sports ®, soit en gros plusieurs dizaine de sports - .

Sport As A Mobility ®, c'est donc arrêter de seulement penser vélo dès que l'on parle de mobilités actives et envisager tous les supports sportifs possibles et imaginables - .

Sport As A Mobility ®, c'est une première étape vers le Sport As A Mobility Service ®

On en reparle très très vite.

Et voir "Fuck the MTA ! I'd get faster if I ran" qui résume assez bien notre état d'esprit.

Saturday, April 05, 2025

REGARDER D’AUTRES CHOSES…

Soit on se laisse écraser par le quotidien.

Soit on regarde et - surtout - on essaie d'autres choses.

Ça peut permettre d’imaginer de nouveaux plaisirs mobiles...

Wednesday, April 02, 2025

LA SNEAKER COMME NOUVELLE FIERTÉ INDUSTRIELLE ?

L'idéal mobilitaire du XX° siècle a été dominé par la recherche du moindre effort physique via le moteur.


L'idéal industriel du XX° siècle a donc été dominé par la voiture.


L'idéal mobilitaire du XXI° siècle est dominé par la figure du corps connecté en mouvement.


L'idéal industriel du XXI° siècle est donc lié au mobile et à la chaussure de sport.


Oublions un peu le smart-phone, et concentrons nous sur la sneaker.


Si la sneaker est devenue si importante, alors ...


Alors la sneaker va-t-elle devenir la base d'un nouvel imaginaire mobilitaire et industriel ?


Et la sneaker va-t-elle devenir la base d’une nouvelle fierté industrielle de certains territoires ?


On peut se poser la question devant la démarche de New Balance UK avec sa campagne Northern Pride - .

Thursday, March 27, 2025

C'EST QUOI UN CLUB DANS UN MONDE DE NOMADES ?

Historiquement un club de sport est attaché à un lieu.

Ses adhérents sont des gens qui vivent aux alentours.

Mais c'est quoi un club de sport dans un monde où la mobilité est devenue un mode de vie ?

Mais c'est quoi quoi un club de sport dans un monde qui compte des millions d'actifs nomades ?

Ça ressemblerait à quoi, par exemple, un club de sport s'adressant aux plus de 3 millions de chauffeurs routiers en Europe ?

Ça pourrait être quoi la raison d'être d'un club regroupant ces solitudes mobiles ?

Et si les clubs de sport devaient totalement repenser leur géographie ?

Et si les clubs de sport devaient totalement repenser leurs offres ?

On en reparlera, .

Tuesday, March 25, 2025

ET SI LE PROCHAIN GRAND DÉFI DES CLUBS ÉTAIT D'APPRENDRE À GÉRER LES VIEUX ?

D'abord une évidence connue de tous : la population française vieillit et certaines parties du territoire vont clairement devenir des zones de vieux - .

Ensuite, une réalité moins connue : l'âge moyen en clubs sportifs est très très jeune, la pointe du nombre de licenciés se situant autour des 12/14 ans - détails, .

Question : les clubs sportifs sont-ils prêts à faire face à cette mutation démographique ?

On sait que certains pays comme le Japon, ont déjà pris le virage - voir "Et si demain, on se devait d'inscrire nos vieux parents au sport ?"

On sait aussi que les vieux n'ont pas forcément besoin de clubs pour faire du sport - voir "Et si les vieux étaient des déconneurs comme les autres ?"

On sait également que les fédérations sportives ne font pas beaucoup d'efforts pour séduire les seniors - voir "Et si les grandes fédérations n'aimaient pas les vieux ?"

On avait déjà évoqué ces questions avec "C'est quoi demain les vieux dans le business du sport ?"

On y reviendra plus longuement le 14 mai prochain lors des neuvièmes Rencontres de la Prospective Sportive ® organisées autour de la question "Et si demain, les clubs réinventaient le sport... en se réinventant ?"

Thursday, March 20, 2025

ET SI C'ÉTAIT PLUTÔT L'ÉCOLE QUI DÉGOUTAIT LES JEUNES DU SPORT ?

Deux récents rapports de l'Assemblée nationale et de la Cour des comptes, incitent les pouvoirs publics à accroître la place du sport à l'école afin de développer l'activité des jeunes et lutter contre l'obésité.

 Voir

Dans ces deux rapports, l'école est présentée comme un moyen idéal et privilégié de remettre les jeunes au sport.

Et si c'était totalement faux ?

Et si c'était tout le contraire ?

Et si l'école était plutôt le lieu qui dégouttait les gamins peu sportifs de faire du sport ?

Oui je sais, le sujet est tabou et il est très mal vu d'émettre l'idée que des générations de profs de gym ont dégouté des générations de gamins du sport.

Et pourtant...

On peut à ce sujet regarder le très bon rapport "Comment faire pour augmenter le nombre pratiquants d'activités physiques et sportives en France ?" produit par Decathlon avec un certain nombre d'acteurs du sport et de la santé.

Sous le titre "Le traumatisme du sport à l'école", on peut notamment lire ceci :

"Pour ceux qui n'avaient pas de pratique sportive hors du cadre scolaire étant enfant, les seuls souvenirs de sport sont ceux laissés par les cours d'EPS du collège. Et pour la très grande majorité d'entre eux, ce sont de mauvais souvenirs. 

"Le sport à l'école, c'était sans aucun plaisir"

"Faire du sport au collège, c'est faire un sport qu'on aime pas, avec des gens qu'on aime pas". 

Le choix des pratiques, d'abord, qui visiblement ne leur correspondait pas du tout. 

Dans leurs souvenirs, ils nous parlent surtout d'endurance, de montée à la corde pour les plus âgés, et de quelques sports collectifs qui sont tous associés à de mauvais moments. 

Tous ont en tête un ensemble d'exemples qui montrent à quel point la pratique sportive en milieu scolaire était incompatible avec la période de leur enfance qui correspond à la construction de leur identité et de leur confiance en eux. 

"Moi je me faisais dispenser tout le temps".

"J'étais toujours la dernière à être choisie".

"À la piscine, se mettre en maillot de bain... l'horreur". 

Au-delà même du jugement entre pairs, qui, nous l'avons vu, peut être particulièrement difficile pour certains, la notation rajoute encore une dimension de comparaison, de compétition et éloigne plus que jamais le sport d'un quelconque plaisir : 

"Le sport, ça devrait être un plaisir, aller courir pour avoir une bonne note, je voyais pas l'intérêt".

"Cette comparaison avec les autres. Toujours une histoire de compétition que j'aime pas du tout". 

Finalement, pour ces jeunes qui ne faisaient pas de sport, l'école a créé une barrière évidente avec la pratique du sport : ils sont convaincus que le sport n'est pas pour eux."

Oooochhhh


On est très très loin de la belle histoire de l'école comme porte magique vers le sport.


Et d'autres études disent la même chose.


Alors pourquoi continuer à faire de l'école le lieu idéal pour découvrir le sport ?


Et si ce que nous présente de façon un peu primaire et pas très réfléchie l'Assemblée nationale et la Cour des comptes, était à l'opposé de ce qu'il fallait faire ?


Et si l'école n'était pas la solution, mais au contraire le problème ?


Et si c'était plutôt les clubs qui étaient la porte idéale ?


Et si c'était plutôt eux qu'il fallait mettre au centre de la réflexion ?


Ce sont des questions.


On en reparlera, .

Friday, March 14, 2025

ET SI DEMAIN, LA RÉCUP' DEVENAIT LE GRAND MARCHÉ DU SPORT ?

Dans les imaginaire et les pratiques, le sport c'est a priori trois phases :
- l'entrainement, 
- la compétition,
- la récupération.

Dans leurs offres et leur communication, les équipementiers et les clubs de sport mettent surtout en avant les deux premières phases.

Et c'est normal, le sport c'est se dépenser, se défouler, se battre... pas se reposer.

Et pourtant on sait tous que le repos et la récup’ sont essentiels physiquement et mentalement.

Alors qui s'empare de cette promesse de repos, de récup' et de déconnexion ? 

Les thermalistes, notamment !!

Ils ont compris que dans une société tout à la fois
- obsédée par la performance,
- menacée par le burn-out,
- et en phase de vieillissement,
le repos et la récup' correspondent à une vraie demande sociale.

Alors pourquoi les acteurs du sport ne s'emparent-ils pas plus de cette demande qui n’ira qu'en s'accroissant dans les années qui viennent ?

Pourquoi, les clubs ne mettent-ils pas plus en avant leur capacité à accompagner ces phases de repos ?

Pourquoi la promesse du sport c'est forcément se dépenser, et pas plus récupérer ?

Et si les acteurs du sport devaient inventer de nouveaux lieux et temps du corps ?

C'est pour travailler sur ces questions que nous sommes engagés actuellement dans une réflexion autour de la question "Et si la récup' devenait le futur grand marché du sport ?"

Si cela vous intéresse, n'hésitez pas à nous contacter - francois.bellanger@gmail.com

Wednesday, March 12, 2025

ET SI DEMAIN UN STADE, C'ÉTAIT AVANT TOUT DES ARBRES ?

Pour prolonger notre précédent "et si on arrêtait de construire des stades pour construire de vrais équipements urbains ?", une réalisation une nouvelle fois chinoise sur ce à quoi pourrait ressembler les équipement sportifs urbains du XXI° siècle pensés autour du corps en mouvement pour tous et du confort et de la fraicheur pour tous - les détails, .

Ou quand les nouvelles pratiques sportives et les défis écologiques et climatiques vont forcément aboutir à la création de nouveaux genres d'espaces de sport.

Pour aller plus loin : 

Tuesday, March 11, 2025

ET SI ON ARRETAIT DE CONSTRUIRE DES STADES POUR BÂTIR DE VRAIS ÉQUIPEMENTS URBAINS ?

Et si la pensée sur les équipements sportifs devait enfin sortir du XIX° siècle pour intégrer les nouvelles pratiques sportives et les nouveaux défis urbains du XXI° siècle ?

Et si on arrêtait de construire d'énormes enceintes pour assoir des milliers de spectateurs et que l'on construisait uniquement des équipement pensés comme incitateur au mouvement ?

Et si on pensait moins béton, et plus corps en mouvement ?

Et si désormais pour penser le sport, il fallait plutôt regarder en Chine

Éléments de réflexion avec le Onebase Vank Sports Community de Shenzen.

Saturday, March 08, 2025

ET SI ON AVAIT SURTOUT BESOIN D'AUTRES HISTOIRES ?

Et si le sport ne faisait que radoter ?

Et si lire l'Equipe tous les matins, c'était lire toujours les mêmes histoires ?

Et si écouter les ministres des Sports, c'était toujours entendre les mêmes promesses ?

Et si écouter les sportifs de haut niveau, c'était toujours entendre les mêmes discours ?

Et si écouter un prof de gym, c'était souvent faire face à une vacuité sidérante de l'imaginaire sportif ?

Et si analyser la communication des marques de sport, c'était faire le constat qu'elles racontent toutes la même choses depuis des décennies ?

Et si, en fait, le sport manquait aujourd'hui terriblement de nouvelles promesses et de nouvelles histoires ?

Sans doute...

Et c'est ce qui donne encore plus envie d'aller chercher en dehors du sport (et ses éternelles mêmes litanies) d'autres histoires.

D'autres imaginaires ou réalisations qui pourraient faire que le sport puisse sortir du XIX° siècle pour entrer dans le XXI° siècles.

On peut tous faire ce travail.

On peut tous se dire après un bon livre, bon film ou une belle rencontre "Tiens, en quoi ce que je viens de lire/voir/partager peut m'aider à penser le sport autrement ?"

On peut le faire par exemple avec un roman comme avec un voilier improbables.

Le roman, ça serait par exemple l'extraordinaire "Un Jeu sans fin" du toujours impeccable Richard Powers dont les actions se déroulent autour de six personnages entre la Polynésie française et les Etats-Unis.

Le voilier, ça serait celui construit par Samuel McLennan uniquement à partir de déchets en plastique trouvés sur les plages de Tasmanie et qui vient de lui permettre de faire la traversée jamais facile Hobard-Sydney - voir Project Interrupt.

On ne va pas ici citer ni lister toutes les pistes de réflexions que ce roman et cette l'aventure de ce voilier nous ont ouvertes, ce n'est pas l'objet de ce post.

L'objet de ce post est juste de dire combien ce livre et ce voiler nous ont ouverts d'horizons, et qu'évidemment ce genre d'exercice prospectif peut se faire à partir de multiples autres bases fictionnelles ou non.

Accessoirement, ils nous ont encore un peu plus inciter à nous demander pourquoi les récits sportifs que l'on nous sert tous les jours sur le sport sont aussi pauvres ?

C'est notamment pour réfléchir et travailler sur ce genre de questionnements, que l'on a monté le Prospective Sport Lab ® il y a maintenant un peu plus de quatre ans.

Nous y reviendrons forcément lors des neuvièmes Rencontres de la Prospective Sportive ® organisée le 14 mai, .