Aujourd'hui, la voiture est un objet con.
C'est un objet pensé et construit pour rouler ... mais qui ne roule pas 95% de son temps.
C'est un objet pensé pour faciliter la mobilité ... et qui bloque des hectares de terrain urbain pour rester sur place.
Mais les choses pourrait peut-être changer avec la voiture autonome dans les décennies à venir.
En effet, si on fait l'hypothèses que demain l'essentiel de voitures autonomes roulant en ville ne seront pas possédées par des particuliers, mais exploitées par des compagnies de transports ou de taxis ou mises en libre service, alors elles vont devenir de vrais objets serviciels que l'on aura de moins en moins envie de posséder... et la place des voiture individuel largement diminuer à la fois dans les rues, mais aussi pour rester bêtement garer.
Ce sont des hectares consacrées à la voitures individuelle qui pourraient enfin l'être à autre chose.
Dans un premier temps, cette libération de l'espace toucherait évidement la voirie, mais on peut imaginer que cela touche aussi très rapidement les parking (là)... et l'ensemble du bâti.
A Londres, ça pourrait donner cela dans un premier temps.
Ces diagrams et ces images viennent de "Making better places : Autonomous véhicules and future opportunities" qui, à défaut d'être super-créatif, a le grand mérite de poser clairement un certain nombre d'enjeux urbains liés à l'arrivée de la voiture autonome.
Ce travail a aussi le grand mérite de confirmer que la voiture autonome n'est pas un problème automobile, mais bien un problème urbain.
Et nous en reparle lors de l'Atelier Transit-City du 17 juin prochain organisé autour de la question "et si la voiture autonome était aussi une histoire d'architecture ?"
