Pour alimenter la réflexion esquissée dans le précédent post sur la notion de frontière liquide, je voulais vous inviter un regard sur les iles autour de Singapour.
Voilà, en effet, une zone qui s’est développée depuis très longtemps sur un urbanisme liquide et souple structures fixes et structures mobiles pour définir de nouveaux rapports entre terre et mer.
Une partie de ces kelong sont mobiles et sont régulièrement conduits au large pour servir de base de pêche temporaire - schémas ci-dessous.
Se dessine ainsi, selon les saisons, un territoire mobile qui brouille les frontières traditionnelles à la fois entre la terre et mer, mais aussi entre navire et habitat.
Pour mieux comprendre ce qui se dessine là, il faut lire le passionnant travail de recherche "Cultivated sea" conduit par le département d'architecture de l'ETH de Zurich dont sont issus toutes les illustrations de ce post.
Pour mieux comprendre ce qui se dessine là, il faut lire le passionnant travail de recherche "Cultivated sea" conduit par le département d'architecture de l'ETH de Zurich dont sont issus toutes les illustrations de ce post.
On est, de façon plus artisanale, dans le prolongement de "Floating mobile factory 2030 ?"
Ce qui est certain, c'est que cela pose clairement la question de savoir comment définir un territoire urbain à partir du moment où celui est en partie mobile sur l'eau - voir "c'est quoi le Havre ?"
Ce qui est certain, c'est que cela pose clairement la question de savoir comment définir un territoire urbain à partir du moment où celui est en partie mobile sur l'eau - voir "c'est quoi le Havre ?"