Wednesday, March 13, 2019

LIQUID FRONTIERS / BENGLADESH

Faire de la prospective urbaine ou économique aujourd'hui, impose d'intégrer les dérèglememts climatiques.

Depuis vingt ans, c'est le numérique qui a été le moteur de l'innovation.

Dans les années qui viennent, c'est les dérèglements climatiques qui ca jouter ce rôle.

Le réchauffement climatique ne va pas se résoudre par le numérique.

Les inondations ne vont pas se résoudre par le numérique.

Les grands défis de demain ne vont pas trouver leur réponse dans le numérique.

Il va donc - et de façon urgente - commencer à regarder un peu ailleurs que du côté de la Silicon Valley, pour penser demain.

Ca fait déjà un certain nombre d'années, que nous essayons de le faire chez Transit-City - voir, entre autres, "et si c'était les pauvres qui obligeaient l'architecture à se réinventer ?"

C'est aussi dans cet esprit que nous avions engagé notre "Et si c'était à Branly que..."

Il va falloir s'habituer à trouver de nouveaux de points références climatiques pour penser demain.

C'est le genre d'exercice que nous avions fait notamment avec "et si dans un monde plus chaud et plus sec, la ville arabe devenait une référence ?".

Mais bien d'autres références sont évidement possibles.

Le Bangladesh en fait partie, tellement ce pays recèle à lui seul tous les défis climatiques du futur et va devenir, malheureusement pour lui, un des grands laboratoires du déréglement climatique - voir  et .

C'est dans ce contexte qu'aujourd'hui je voulais vous présenter le projet "Refuge-ground" autour d'un nouveau système de plates-formes destiné à permettre une vie à peu près normale dans des conditions d'inondations quasi permanentes - vidéo explicative, .


Il ne s'agit pas dans ce post de juger de la pertinence ou non de ce projet, mais d'initier un nouveau chantier de réflexions autour des nouveaux rapports entre la mer et l'urbanisme que nous avons appelé de "Liquid Frontiers"

Ce nouveau chantier est notamment destiné à renouveler les réflexions engagées depuis 10 ans sur cette question sous le label Liquid City - voir "Vers de nouvelles relations entre la mer et les villes ?"