Thursday, August 29, 2019

ET SI L'AVENIR, C'ÉTAIT LA DÉCONNEXION ?

Chez Transit-City on a est persuadé que la déconnexion va devenir une des grandes valeurs de demain, aux même titre que la solitude et le silence.

Voir :
The land where internet ends.
- Et si l'avenir du sport, c'était la déconnexion ?
- Et si l'avenir de la voiture, c'était la déconnexion ?

Aujourd'hui, cette conviction est évidement ultra-minoritaire.

Le progrès est aujourd'hui est associé au numérique et à son principal corollaire, la connexion permanente.

La bonne nouvelle est que cette association est de plus en plus questionnée.

Parmi ces questionneurs, il y a depuis peu, l'écrivain aventurier Sylvain Tesson.


Son offensive a commencé cet été dans un interview au Monde dans lequel il estimait que "phénomène inédit dans l’histoire de l’homme, vivre mieux aujourd’hui consiste à échapper aux développements du progrès !"


Cette offensive se poursuit dans la revue Limite avec un percutant "il n'y a rien de plus ringard que ce qui est innovant".

"Je suis éberlué par les gens qui se passionnent pour l’innovation. Il n’y a rien de plus ringard que ce qui est innovant. 

Moi, je suis passionné par les invariants. 

Par exemple le sens de l’orientation chez des guides de montagne. Je trouve plus intéressant l’homme qui a une perception animale du terrain, plutôt qu’un GPS. Je préfère les intuitions aux algorithmes."

Certes S. Tesson assimile un peu trop l'innovation au numériquemais son propos interpelle forcément, et montre combien il est urgent de définir de nouvelles références et de nouveaux imaginaires techniques pour penser demain - voir "Et si on valorisait plutôt la tradition low-tech ?"

Et c'est justement pour cela que nous avons organisé notre Atelier Transit-City du 13 septembre autour de la question "Et si c'était à Branly que s'inventaient nos futures mobilités ?