Chevrolet vient de lancer dans certains pays, et notamment aux Etats-Unis et au Mexique, une campagne publicitaire en faveur de ses voitures électriques - là.
Mais plutôt que de présenter ses modèles, le constructeur préfère montrer qu'aujourd'hui il est plus facile de recharger sa voiture électrique que de faire un plein d'essence.
Et il faut reconnaitre que la cartographie comparant le nombre potentiel de prises électriques à celle des stations service dans certaines villes est d'une redoutable efficacité.
C'est malin même si cela ne va pas forcément dans le bon sens
Quand je dis "pas dans le bons sens", c'est que cette campagne va encore un peu plus décomplexée l'utilisation de la voiture en ville ce qui est bien évidement une aberration.
Rappelons que même électrique, la voiture reste une grosse consommatrice d'énergie mais aussi, et surtout, une terrible consommatrice d'espace au dépend des piétons et de la mobilité active.
Ne serait ce que sur les deux villes mises en avant par Chevrolet, nous avons déjà montré combien la voiture était un vrai fléau spatial pour New-York et Mexico.
- Sur la situation à New York, voir "Et si tout était prêt pour que cela bascule plus vite qu'on ne l'imagine ?
Mais on ne va pas reprocher à Chevrolet de faire son métier en essayant de vendre toujours plus de voiture.
Par contre, on peut se demander pourquoi ce genre de cartographie n'existe pour la mobilité active et sportive ?
Je ne parle évidement d'une carte où l'on peut trouver des vélos électriques, mais d'une carte qui en un clin d'oeil permettrait de savoir où on peut par exemple se changer, se doucher, se rafraichir ...
Bref, une carte où trouver toutes ces aménités servicielles pensées non par pour des machines, mais pour des corps.
Dit autrement : une carte qui montrerait qu'il est plus facile de prendre une douche que de recharger sa voiture électrique !!
Reste encore aujourd'hui à inventer tout un nouvel éco-système de la mobilité sportive.