Dans notre précédent post, nous nous demandions et si les stades devenaient des aéroports ?
Ce qui pouvait apparaître comme une question provocante et décalée, trouve ces jours-ci un semblant de validation avec l'annonce faite par les promoteurs de Neon, l'un des grands hubs sportifs mondial de demain, de vouloir lancer leur propre compagnie aérienne en 2024 - là.
Évidement, on ne peut qu'être effarés devant l'aberration écologique et énergétique que représente ce projet de ville artificielle dépendant totalement de l'aérien.
Mais cette initiative pose une question pas inintéressante et qui mérite peut-être d'être travaillée.
La question est celle-ci : et si demain gérer un équipement sportif, c'était aussi gérer les réseaux de transports qui y conduisent ?
Dit autrement : et si demain, les gestionnaire d'équipement sportifs devenaient aussi des acteurs de la mobilité et notamment des mobilités actives ?
Pourquoi la dynamique sportive d'un équipement sportif ne devrait-elle pas, en effet, rejaillir sur ses alentours et sur les moyens d'y accéder ?
On en parlera, là.