Pourtant ses analyses pourraient souvent aider le milieu sportif à réfléchir un peu autrement au monde qui vient.
Voir à ce sujet : et si le sport s'intéressait aux nouvelles mesures de la performance industrielle ?
Sous le titre "la responsabilité, c'est ouvrir des voies", elle vient de nouveau d'accorder un interview passionnant sur les nouvelles façons de manager l'évolution des entreprises au prisme des contraintes nées de la crise écologique que nous vivons - voir, là.
Qu'est-ce qu'elle dit ?
Des choses simples et presque évidentes, mais que le monde du sport semble refuser à entendre.
Elle dit qu'avec la menace écologique, il va falloir définir une nouvelle représentation du succès.
Elle dit qu'avec la menace écologique, c'est tout l'édifice des responsabilités qui est à repenser.
Elle dit que la responsabilité aujourd'hui, c'est forcément chercher d'autres façons de faire et surtout d'ouvrir des voies.
Elle dit que les entreprises doivent désormais totalement devenir futur-proof.
Elle dit qu'aujourd'hui une bonne partie des systèmes d'analyses économiques sont totalement obsolètes et ne nous permettent pas de penser l'avenir à la hauteur des défis qui s'annoncent.
Les parallèles à faire avec le sport sont évidents à qui se donne une peu la peine de réfléchir.
Alors, questions toutes simples :
- quelle fédération sportive française se pose aujourd'hui ce genre de questions ?
- quelle est aujourd'hui la position du ministère des Sports sur la mutation des imaginaires sportifs au prisme de la crise climatique ?
- quel candidat à la tête du CNOSF a parlé de ces questions lors de sa campagne électorale ?
Ne cherchez pas !
La réponse est simple : personne !!
Personne aujourd’hui dans le monde du sport en France ne se pose ce genre de questions globales et pourtant fondamentales pour demain.
Ça peut renvoyer à : et si nos institutions sportives étaient devenues étrangères à notre époque ?