Thursday, August 30, 2018

ET SI GREENPEACE ÉTAIT DEVENU UN VRAI CLUB DE SPORT ?

Cela fait plusieurs posts que nous évoquons l'idée que les marques de sports deviennent peu à peu de nouveaux acteurs du combat écologique - voir ou , entre autres.

Mais on peut aussi faire l'exercice en sens inverse, et se demander si les grands acteurs de l'écologie militante et combattante n'aurait pas vocation à devenir des grandes marques de sport ?

Ca rejoint cette grande idée que l'un des grands plaisirs du sport c'est de "faire les cons", de transgresser les espaces et les façons d'être du quotidien - voir "Vers des mobilités de plus en plus déconnantes ?"

Et qui de mieux aujourd'hui que Greenpeace pour faire du sport en faisant ce qui est strictement interdit ?

C'est interdit de survoler une centrale nucléaire ? Alors, on le fait !
C'est interdit d'escalader une plate-forme pétrolière ? Ben on va le faire !
C'est interdit de se suspendre à laTour Eiffel ? Raison de plus pour le faire !!

Évidement tout cela n'est pas gratuit, mais au service de la cause écologique, ce qui démultiplie encore plus le plaisir - même si cela peut parfois conduire à affronter les forces de l'ordre 

Si on part du principe que 
1° - le combat écologique va être le grand combat de demain
2° - le sport out-door va continuer à exploser dans les années qui viennent
alors ...

Alors ... on peut se demander pourquoi Greenpeace ne deviendrait pas une nouvelle marque de sport extrême non pas pour vendre du textile ou des chaussure comme Patagonia ou North Face, mais des voyage extrêmes comme le font xSquare ou Evaneos.

On n'adhérerait plus à Greenpeace pour défendre les ourses et les baleines, mais pour aller s'éclater en Antartic ou ... au dessus d'une centrale nucléaire.

Les sports utilisés par Greenpeace sont les mêmes sports extrêmes que ceux médiatisés par Red Bull... mais ouvert tous !!! Pour y accéder, il suffit juste d'être motivé pour militer et accepter de prendre un peu de risque ! 

Si Greenpeace devait prendre dans cette voie des sports extrêmes pour attirer de nouveaux militants, on n'aurait pas un mouvement de greenwashing comme celui engagé par toutes les marques de sport actuellement () ... mais plutôt un mouvement de sportwashing, c'est à dire l'utilisation d'une promesse sportive pour mieux se vendre et, en l'occurrence, amener plus de monde au très nécessaire et très urgent combat écologique !!!

On en reparle très vite.