Le 8 août dernier, un violent orage doublé d'une défection des pompes de secours noyaient le métro de New-York et créaient l'un des plus gros embouteillage qu'ai connu Manhattan. Se mirent en place des stratégies de déplacements assez inédites, les radios locales incitant notamment les automobilistes à prendre avec eux les gens qui faisaient du stop ... contre un montant forfaitaire de 5 $. Business as usual
Voir les photos de la journée et le récit de la grande pagaille, là.
C'est le genre d'événement dont je n'aurai pas forcément pensé évoquer dans ce blog, si je n'étais tombé sur ce reportage photographique dans le New-York Times, qui montrait comment les anciennes rames de métros étaient jetées à la mer, pour servir de refuge aux poissons.
Voir le reportage du New-York Times; là
Des images étonnantes qui sont immédiatement rentrées en résonance avec le réseau noyé du mois d'août, comme si le métro de N-Y avait vocation, d'une façon ou d'une autre, a finir sous l'eau.
Un scénario pas forcément improbable et sur lequel travaillent déjà certains urbanistes.
Voir, entre autres, là
PS / Ceci est une lointaine digression par rapport à ce que je raconte au-dessus, mais cette histoire de métro sous l'eau m'a aussi rappelé ce superbe livre de Colum McCann, The Side of brightness (Les Saisons de la nuit, en français). L'auteur irlandais y raconte, entre autres, le percement du métro sous l'Hudson au début du XX°, et les terribles conditions de travail que connaissaient les ouvriers sur le chantier avec, notamment, de nombreux accidents liés aux infiltrations d'eau. Si vous ne l'avez pas lu, précipitez vous dessous. Vous devriez vous régaler et, après, ne plus regarder New-York et son métro de la même façon.