Sunday, April 27, 2008

ET SI ON AVAIT PAS ASSEZ PEUR ?


Le 3 octobre 2007, The Sydney Morning Herald publiait un article titré Hot, parched and sinking - apocalypse Sydney. On pouvait y lire : "SYDNEY faces a temperature rise of up to 4.3 degrees by 2070, and a tripling of the number of days a year when the thermometer soars above 35 degrees, if global greenhouse gas emissions are not cut deeply, a report warns. But it is already too late for the city to avoid a warming of about 1 degree by 2030 as well as a 3 per cent reduction in annual rainfall because of polluting gases present in the atmosphere".

Ce diagnostic n'est pas nouveau (voir notre cahier Burned Australia), mais vient rajouter un éclairage encore un peu plus sombre sur l'avenir d'un pays qui vit depuis déjà près de cinq ans avec un grave sécheresse. 

Un pays qui, aujourd'hui, se pose beaucoup de questions sur son mode de développement et qui, dans ce cadre, a engagé depuis 2 ans une véritable réflexion sur le futur visage de ces grandes villes, notamment par un ambitieux programme de densification destiné à lutter contre l'étalement urbain et la pollution automobile qui y est liée.

Les menaces que le réchauffement planétaire font peser sur l'Australie furent l'un des éléments, parmi beaucoup d'autres, qui nous incitèrent à lancer notre réflexion autour du thème de Catastrophic Cities

Ce chantier a pour ambition d'essayer de voir comment les catastrophes qui nous menacent, peuvent engendrer de nouvelles réflexions prospectives sur la ville et ses évolutions.

Cet Atelier était donc destiné à poser les premières bases de cette réflexion que nous tentons de nourrir régulièrement dans le blog Transit-City, sous le tag Catastrophic Cities.

C'est pour nous aider à mieux réfléchir sur ce sujet ambitieux mais complexe, que nous avions invité :

  • Jean-Pierre DUPUY, professeur de philosophie sociale et politique à l'École polytechnique et à l'Université de Stanford.

Il est l'auteur, entre autres, de Pour un catastrophisme éclairéPetite métaphysique des tsunamis et Retour de Tchernobyl.

L'Atelier était animé par François Bellanger qui, en introduction, a présenté les réflexions engagées dans le cadre de "CATASTROPHIC CITIES" ou "Et si la catastrophe permettait de renouveller la prospective urbaine ?"