Monday, July 02, 2018

"THE RACE TO ALASKA", COMME MODÈLE DE TRANS-SPORT® ?

Chez Transit-City, on aime la mer, la voile et le paddle - .

Chez Transit-City, on aime pas beaucoup les moteurs et tout ce qui fait du bruit et qui pollue inutilement.

Chez Transit-City, on a aussi que la conviction que le sport pourrait participer à un certain réenchantement et réinvention de l'écologie politique et urbaine - .

C'est pour ces raisons que nous regardons avec beaucoup d'intérêt les différents compétitions sport:nature capables de renouveler nos imaginaires mobiles, notamment dans le domaine de la voile et de la montagne.

C'est cette état d'esprit qui nous a amené à nous interroger dans notre dernier post, sur les leçons que nous pourrions tirer d'une compétition comme la Golden Globe Race 2018 qui veut revaloriser un autre rapport à la navigation en bannissant, notamment, toute assistance électronique - .

C'st aussi pour cela que nous suivons avec passion depuis sa création en 2015, la "Race to Alaska".

Cette régate vise à relier Port Townsend, au nord de l'état de Washington, à l'Alaska sur n'importe quel type de navires  ... à partir du moment où ceux ci n'ont pas de moteur !!! - plus, .

Comme le disent les organisateurs "It’s in the spirit of tradition, exploration, and the lawless self-reliance of the gold rush that Race to Alaska was born. R2AK is the first of its kind and North America’s longest human and wind powered raceLa R2AK a été créée dans l'esprit de réduire les constructions à un strict minimum technique, en faisant confiance à l'autonomie, au matelotage et à l'esprit marin des participants.

Avec une telle approche, vous vous doutez bien que toute sorte de navires prennent le départ, du paddle au trimaran plus ou moins bricolé ... et que tous n'arrivent pas à la destination finale. Il faut dire que le parcours est long - 750 miles - et peut se révéler très costaud que la Pacific se lève.  

Nous que l'on retient chez Transit-City de cette "R2AK", c'est à la fois son esprit libertaire et aventureux, mais aussi et surtout l'innovation qu'elle suscite.

Une innovation qui, pour une fois, n'est pas associée au numérique, mais, au contraire, à une approche low tech et frugale qui nous plaît beaucoup. (On a rien contre le numérique, mais on en juste marre que l'innovation lui soit systématiquement associée aux dépends des autres approches !! )

A partir de là, et dans le cadre de nos réflexions sur les nouvelles mobilités urbaines, il était tentant pour nous de regarder ces bateaux comme des modèles possibles pour ce qui pourrait être une mobilité fluviale innovante.

On a déjà évoqué dans ce blog, comment la natation ou le paddle pourraient chacun à leur façon dessiner une nouvelle mobilité sportive et écologique en ville - ,  et .

On se dit qu'il est sans doute temps, que les villes dotées de fleuve cessent de voir ceux-ci comme des lieux de transport ou de tourisme de masse, pour les imaginer plutôt comme les supports de nouvelles pratiques mobilitaires et sportives en ville.

Bref, de passer d'un monde du transport vers celui des trans-sports ®.

Imaginez la mobilité de Londres ou de Paris, si la Tamise ou la Seine étaient sillonnées par ce genre de navire !!

Imaginez la révolution urbaine que cela pourrait conduire : repenser les circulations sur l'eau, repenser les escales qui vont avec... 

On en reparlera, .