Cette dévoration s'est faite en 6 étapes - voir "Sport : les 6 temps de la dévoration du monde."
Aujourd'hui, chez Transit-City nous faisons l'hypothèse que nous rentrons dans une septième étape, celle du combat écologique - voir "Et si l'écologie était le 7° temps du sport ?"
C'est l'étape où après s'être mis au service du corps, le sport va se mettre au service de la préservation de la planète.
Cette mutation est une révolution.
C'est une révolution qui va prendre de multiples formes.
Cela va changer les imaginaires du sport.
Cela va changer les finalités du sport.
Cela va changer le rôle des acteurs du sport.
Et cela va être un véritable enjeu politique pour demain - voir "Et si le sport pouvait réinventer le combat écologique ?"
Certaines marques comme Patagonia sont depuis longtemps engagées sur ce terrain - voir "Quand Patagonia fait le boulot des politiques".
L'un des aspects de cette révolution écologique va être une nouvelle approche du "déchet", de sa récupération et sa transformation.
Une marque comme Adidas est déjà complètement engagée dans cette stratégie - voir "Et si Adidas devenait un acteur écologique ?"
Récemment la marque allemande annonçait ainsi le lancement prochain de "sa première chaussure 100% recyclable".
Le déchet et le recyclage vont donc changer l'imaginaire de la basket et tout le discours marketing qui va avec. On mettra de plus en plus en avant les produits recyclés qui ont servi à fabriquer la chaussure.
Certaines marques vont aller plus loin et vont directement associer épreuves sportives et déchet.
Parmi ces marques, on peut citer la marseillaise "Sauvage" qui vend des produits conçus à partir de déchets marins (plastiques marins, filets de pêche, déchets sauvages terrestres ...) et qui va organiser fin mai le "Grand Défi", "première compétition de ramassage de déchets en Europe" - là. On retiendra de ce défi, la sensibilisation qu'il pourrait accélérer sur l'état de la Méditerranée et le questionnement sur le rôle du sport dans les années à venir.