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Monday, June 22, 2009
PARAISOPOLIS
C'est très violent, complètement allumé, brillamment réalisé, très talentueux et cela s'appelle Paraisopolis, du nom de l'une des plus grandes favelas de Sao Paulo. C'est la vision d'une certaine réalité urbaine brésilienne, celle de la prise de contrôle par les narcos de pans entiers de l'économie locale. Le phénomène c'est encore accentué ces dernières années quand la lutte anti-drogue menée en Colombie a conduit de nombreux trafiquants sud-américains à chercher d'autres bases de développements sur le continent. Beaucoup se replièrent alors dans les favelas de Sao Paulo et Rio.
Ci-dessous, le vrai Paraisopolis, témoin de la croissance urbaine débridée qu'a connu le Brésil ces dernières décennies. Aujourd'hui 80% de la population est urbaine, mais 28% de la population totale du pays vit dans une favela.
En 2020, 50 millions de brésiliens vivront dans une favela.
Et si c'était cela la vraie figure de l'urbanisation de demain ? Des villes toujours riches, mais aussi toujours plus inégales.
Voir aussi, là, là et là.
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