Sunday, June 21, 2009

ZEPPELIN : BACK IN THE SKY OF CALIFORNIA


La photo ci-dessus date de 1993. Il s'agit du Zeppelin USS Macon survolant la baie de San Francisco

La photo ci-dessous date de quelques mois seulement. Il s'agit du Zeppelin que la compagnie Airship Ventures exploite de façon touristique depuis plus d'un an au dessus de San Francisco.


Cela fait plusieurs années, que le dirigeable fait son grand retour dans les imaginaires du voyage et des nouvelles mobilités écologique (voir ). Reste maintenant à l'inscrire dans la réalité en le faisant sortir de son statut de support publicitaire ou de moyen de surveillance policière. Le tourisme va en être un des moyens privilégié. Au début de façon anecdotique, mais ensuite sur du plus long court, et peut-être prendre le relais des avions à moyen terme sur certains types de vols. (voir ).

Ci-dessous, vous trouvez deux fictions qui dessinent chacune à leur façon ce que pourrait être une certaine réalité des voyages de demain.


Demain ?

"Quand j’étais petite, mes parents m’avaient emmenée en Afrique dans un immense aérostat long-courrier.

Nous avions survolé lentement la France, la tour Eiffel, Lyon, nous avions fait escale à Nice, puis traversé la Méditerranée aux flots miroitants, faisant des signes aux pêcheurs et aux passagers de paquebots qui nous rendaient notre salut.

Nous nous étions posé au Caire après avoir contourné les pyramides avec une grâce infinie : le commandant de bord manoeuvrait expertement le monstre avec l’aide habile de douze hélices entièrement orientables.
"

extrait de “L’affaire Jane Eyre” de Jasper Fforde.


Après-demain ?

"29 avril 2026 - De près, le DSS 2026 – conçu par les techniciens d'Airbus Industries nouvelles en collaboration avec Zeiss Inc. – aurait plutôt ressemblé à une baleine cosmique, du genre de celles hantant les romans de science-fiction de T.J. Bass ou Robert Young que Stéphane avait lus dans son insouciante jeunesse, sans se douter qu'un jour il les rejoindrait.

Des filins pendaient du ventre renflé, en toile de carbone, contenant vingt ballons remplis d'hélium, les douze moteurs en lignes à turbine méthanol semblaient autant d'insectes parasites accrochés à sa panse lisse, la vaste cabine aux larges baies aurait pu faire partie du Nautilus.

Le Transatlantic le surplombait. C'était le premier. Le premier, pour la première traversée sans escale jusqu'à New York, depuis 1937. Presque un siècle, qui avait défilé en rond à la vitesse de l'éclair pour revenir se mordre la queue
."

extrait de “Dernier appel pour le vol transatlantique 2026” de Jean-Pierre Andrevon - in “Vive le pétrole cher” édité par Libération en 2006

Pour aller plus loin, voir .