Brooklyn - Domino Park.
À écouter et à lire la plupart des commentaires sur la distanciation sociale qui s'impose à tous depuis quelques semaines, on a l'impression que celle-ci est une horreur.
À écouter et à lire la plupart des commentaires sur la distanciation sociale qui s'impose à tous depuis quelques semaines, on a l'impression que celle-ci est une horreur.
Et si, à l'opposé de ces approches négatives, on faisait l'hypothèse que la distanciation sociale devenait un nouvel idéal désirable du XXI° siècle ?
Un idéal qui viserait à éviter d'être entassé dans les transports publics, dans les ascenseurs et dans tous les lieux publics.
Un idéal qui viserait à éviter d'être trop serré au restaurant, trop bousculé dans les magasins ou dans les rues et les parcs.
Bref, la réalisation d'une nouvelle convivialité et d'un certain art du vivre ensemble qui dépasse le simple entassement de personnes qui n'ont pas forcément choisis d'être serrées les unes avec les autres.
Evidement en terme de mobilité, cela change tout
La distanciation sociale, cela veut dire des espaces clairement définis pour les piétons, pour les cyclistes et une obligations pour les transporteurs publics de transporter les gens dans des conditions dignes - voir, là.
La distanciation sociale, c’est le grand retour du corps dans la pensée urbaine.
La distanciation sociale, c'est donc potentiellement le germe d'une des grandes révolutions urbaines du XXI° siècle qui va nous obliger à réinterroger tous nos schémas nés au XIX° et au XX° qui étaient, eux, pensés autour de la mécanique, de la technique et du moteur.
C'est pas chez Transit-City, qu'on va se plaindre de cette évolution.
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