Architecture, Mobilité, Nomadisme, Urbanisme, Nouveaux Imaginaires urbains, Nouvelles Fictions, Prospective, Nouveaux imaginaires du corps, Nouveaux imaginaires du sport
Saturday, July 18, 2020
BREAK
Friday, July 17, 2020
ET SI L'ÉCOLOGIE ÉTAIT FORCÉMENT ET HEUREUSEMENT PUNITIVE ?
Peut-on refuser l’écologie au seul prétexte qu’elle est punitive ?
Lorsque l’on dit “ceci est de l’écologie punitive”, on dit simplement “telle mesure me contraint, je n’en veux pas”.
Mais dans un cadre collectif, ce n’est pas, en soit, un argument, puisqu’il serait alors applicable à n’importe quel domaine où la contrainte collective agit.
L’obligation du port du masque dans les transports en commun, le respect des gestes barrière et le confinement sont-ils de la “santé punitive” ?
L’obligation pour les producteurs alimentaires d’afficher clairement leurs ingrédients sur les étiquettes de leurs produits est-elle de la “transparence punitive” ?
Oui et non. Ce sont en effet des mesures “punitives” dans le sens où elles limitent les libertés individuelles et s’accompagnent de sanctions. Mais en même temps, ce n’est pas pour cela qu’on les refuse.
Ce sont des règles collectives décidées pour l’intérêt général et acceptées collectivement pour cette raison. On peut bien entendu les contester, débattre de leur utilité, de leur faisabilité, mais l’argument “c’est punitif” n’est pas nécessaire, et surtout pas suffisant pour cela.
C’est là le fonctionnement normal et essentiel d’une société : se fixer des règles collectives, parfois contraignantes, parfois punitives, pour encadrer des comportements individuels qui, sinon, seraient nocifs pour la collectivité.
À priori, il n’y a pas de raison que l’écologie politique, en tant que problématique collective, échappe à ce fonctionnement."
Thursday, July 16, 2020
JOUER AVEC UN FUTUR ALTERNATIF
Voir "Imaginer des scénarios de désordre".
Mais aussi, "S'intéresser au survivalisme ?"
Wednesday, July 15, 2020
IMAGINER DES SCÉNARIOS DE DÉSORDRE
Monday, July 13, 2020
LÉGÈRETÉ, AUTONOMIE, DÉFI CLIMATIQUE
Saturday, July 11, 2020
FUTURE SIGNALÉTIQUE URBAINE ? (2)
- "Et si demain, c'était cela les nouvelles références ?"
- "Et si c'était eux, les grands livres de l'urbanisme ?"
Friday, July 10, 2020
Thursday, July 09, 2020
L'OBSERVATOIRE DES NOUVEAUX IMAGINAIRES SPORTIFS ®, UN NOUVEL OUTIL PROSPECTIF
Mais pourquoi lancer cet Observatoire ?
Cet Observatoire est née de plusieurs constats simples et d'ambitions fortes.
Les Constats
Le sport est devenu un fait social total
Ses références, ses pratiques, ses marques sont désormais des références globales à l’échelle de la planète. Il n’a jamais été aussi présent dans toutes les strates de la société, mais ce faisant, jamais aussi divers.
Le sport : à la fois le reflet du monde et un formidable vecteur de mutations
Le sport a rarement autant évolué que lors de ces dernières années.
Et s’il absorbe les nouvelles valeurs - ses mutations étant souvent le reflet de nouveaux imaginaires sociétaux - il participe aussi de les construire en les enrichissant et les incarnant de multiples façons.
Les imaginaires liés au sport sont ainsi devenus de puissants moteurs narratifs qui structurent les comportements individuels ou collectifs.
Des imaginaires sportifs sont très peu analysés
Cependant et de façon très étonnante, ces imaginaires sportifs sont peu étudiés et surtout peu pris en compte.
Les très nombreuses études sur le sport, publiées dans le monde entier, portent essentiellement sur les pratiques sportives par catégories d’acteurs.
Nos ambitions
L’Observatoire des Nouveaux Imaginaires Sportifs ® se propose donc de poser un regard neuf, différent, sur ces imaginaires sportifs qui sous-tendent les comportements individuels et collectifs dans une société en mutations.
In fine, il devra permettre de faire émerger à la fois les lignes directrices du sport et de ses nouvelles pratiques dans les années qui viennent tout en enrichissant la compréhension des grandes évolutions comportementales à l’œuvre et à venir dans nos sociétés
Comprendre, anticiper et orienter les mutations du rapport au sport
Cet Observatoire aura donc pour ambition de déplier et cartographier les imaginaires sportifs, saisir et suivre les mutations à l’œuvre, identifier ce qui émerge afin d’appréhender et anticiper les évolutions tant des pratiques sportives des Français que des représentations qui les sous- tendent.
Proposant de nouveaux concepts, de nouvelles grilles de lecture, il offrira une vision d’ensemble permettant d’accompagner les acteurs économiques dans leurs stratégie d’adaptation et de poser les implications et es enjeux collectif du sport qui vient.
Wednesday, July 08, 2020
ET SI C'ÉTAIT L'OPPORTUNITÉ RÊVÉE ET IDÉALE ?
- C'est quoi la mobilité active en 2040 ?
Sur le projet Pick & Go d'Algeco, toutes les infos là.
Tuesday, July 07, 2020
VERS UNE NOUVELLE GRILLE DE LECTURE POUR PENSER LA MOBILITÉ ACTIVE ?
Nous chez Transit-City, notre grille de travail et de pensée est celle qui débute ce post, entre nouveaux imaginaires corporels et nouveaux imaginaires climatiques .
Monday, July 06, 2020
NOUVELLES TECHNICITÉS DE LA MOBILITÉ ?
Question 2 : Et si on réensauvageait les villes ?
Question 3 : Et si Nike se lançait dans le survivalisme urbain ?
Friday, July 03, 2020
UN AVENIR URBAIN ENTRE NEW ESCAPISM ET ISOLATIONISM TRAVEL ?
- que la foret va devenir un espace urbain à part entière - là.
Alors, il faut sans aucun doute possible s'intéresser beaucoup plus à ces notions et valeurs pour comprendre les nouveaux imaginaires urbains en construction aujourd'hui.
Ou quand en analysant ce à quoi rêve une partie de la population pour ses vacances, on peut deviner en creux un idéal urbain juste à l'opposé de ce qu'offrent les villes aujourd'hui.
Deux questions pour pour poursuivre la réflexion :
- Ça se traduit comment le new escapism dans la ville demain ?
- Ça se traduit comment l'isolotianism travel dans la ville demain ?
Thursday, July 02, 2020
ET SI RICK BASS ENRICHISSAIT NOS IMAGINAIRES URBAINS ?
Cette réflexion suppose de définir ce qu'est le sauvage.
Pas simple car s'il y a un mot polysémique, c'est bien celui de sauvage.
Donc, on peut être tenté de le définir en creux, c'est à dire par "ce qu'il n'est pas".
Le géographe Augustin Berque propose trois notions afin de définir ce qu'il a appelle "la totalité de nos milieux"
- la ville / city
- la campagne / countryside
- l'espace sauvage / wilderness.
On a donc un premier problème qui est celui du territoire.
- On sait définir la ville, et à peu près l'urbain.
- Mais on sait de moins en moins définir la campagne - là.
- Et on ne sait pas, ou plus, définir l'espace sauvage.
Et ce surtout en Europe, zone où il n’existe plus de zones sauvages.
Et donc pour penser le sauvage, il faut chercher ailleurs et notamment aux États Unis, pays du wilderness.
Et il faut notamment chercher du côté des romanciers américains qui l'ont réfléchit depuis des années.
Dans le précédent post, nous parlions de Jim Harrison comme ressource possible - voir, "Et si Jim Harrison ...".
Mais il y a évidement bien d’autres auteurs qui peuvent nous aider.
On peut citer Jon Krakauer, Thomas McGuane, Philipp Meyer, Wallace Stegner, Alexandra Fuller et, évidement, le génial et jubilatoire Edward Abbey.
Avec eux, on sort de la célébration béate du wilderness.
Avec eux, wilderness prend de l'épaisseur, du vécu.
Et s’il y a un écrivain qui fait particulièrement bien ce travail depuis plusieurs années, c’est Rick Bass.
Ayant débuté sa carrière comme géologue l’industrie pétrolière (voir "Oil Notes" et "Toute la terre qui nous possède"...), il est capable de penser les territoires sauvage sous des angles très différents.
"Il nous faut la vie sauvage pour nous protéger de note propre violence. Il nous faut la nature sauvage pour contrer cette culbute dans le noir, infinie et tourbillonnante, où c'est précipitée une démocratie branlante, déstabilisée par le big business. Nous sommes un pays adolescent qui imite les poses viriles des cow-boys Marlboro à la mâchoire carrée qui s'affichent sur Madison Avenue. Il nous faut la force des lys, des fougères, des mousses et des éphémères. Il nous faut la virilité des lacs et des rivières, la féminité des pierres, la sagesse du calme, sinon du silence." - "Le Livre de Yaak. Chroniques du Montana"
On veut juste montrer qu'avec lui, le sauvage est plus complexe et riche qu'on ne veut bien le penser et tenter de le réduire.
On veut juste faire l'hypothèse que lire Rick Bass et réfléchir avec lui au sauvage, permet d'enrichir la pensée urbaine.
La démarche Rewild City ® s'inscrit dans cette logique d'un renouvellement de nos approches.
Wednesday, July 01, 2020
ET SI JIM HARRISON NOUS AIDAIT À DÉFINIR UNE NOUVELLE PENSÉE URBAINE ?
Cela peut passer par la philosophie - voir "Et si le sauvage, nous aidait à redéfinir nos sensibilités urbaines ?"
“Naomi a dit qu'il n'y avait plus autant d'oiseaux chanteurs ni de faucons qu'autrefois, à cause d'une foule de raisons : les lignes à haute tension, les immenses relais de télé, la circulation automobile, les insecticides, la destruction des habitats migratoires en Louisiane et au Mexique, la destruction de toutes les haies par les pratiques agricoles modernes, ce qui réduisait d'autant les lieux de nidification. Tout en mangeant, je me suis avoué n'avoir jamais songé que les oiseaux aussi avaient des conditions de vie.” - "Dalva"On comprend très vite rien qu'en regardant les titres et à travers certains passages de ses livres, que l'oeuvre de Jim Harrison ne peut que nous inciter à nous poser de nouvelles questions.
