DE LA PERFORMANCE À L'HYPER-SURVEILLANCE

Les images ci-dessus sont les prémices du rôle que vont jouer les wearable technologies dans la monétisation de notre activité physique, au nom de notre santé. Elles sont tirées du site d'Axa - voir là.

Les images ci-dessous sont  l'annonce de la surveillance permanente qui va se développer dans les années au nom de notre santé. Elles sont tirées du site de OM - voir là le film terrifiant avec cette femme enceinte qui surveille son mari et son père !! 

Ces images disent la même chose

- Elles disent que que nous changeons d'époque.

- Elles disent que notre rapport à la santé se modifie.

- Elles disent que nous sommes en train de changer nos rapports au corps.

- Elles disent que nous allons entrer dans une époque d'auto-surveillance permanente.

Voir, à ce sujet, les projets d'Apple Health ou de Google Fit.

- Elles disent que nous allons passer de l'auto-surveillance à la surveillance du corps des autres.

- Elles disent, donc, que la notion de "performance physique" est en train de radicalement se modifier.

Et c'est pour cela - entre autres - que nous avons décidé d'organiser le prochain Atelier Transit-City le 26 septembre prochain autour de la question "C'est quoi penser la performance sportive ?"

DU SPORTWEAR AU SMARTWEAR, LE GRAND BASCULEMENT

Ci-dessus la présentation de la game Polo Tech de Ralf Lauren, qui se veut "la première marque de luxe à proposer des vêtements qui mesurent votre activité physique et envoient vos résultats en temps réel à votre smartphone ou à votre tablette".  La marque présente son produit comme "the next revolution of wearable technology". C'est sans doute le cas - plus là.

Les images ci-dessous viennent, elles de Athos, une des nombreuses start up qui se lance dans le secteur du sportwear connecté - plus là. 

Ces deux marques sont le reflet de la mutation du sportwear vers le monde des wearable technologies et du fashionable technology. 

On comprends que Nike ait annoncé récemment abandonner la production de son Fuel Band (voir là). Peu à peu les capteurs extérieurs vont disparaitre, pour laisser place à des textiles avec des micro bio-capteurs intégrés capables de fournir beaucoup plus d'infos pertinente que les gadgets actuels ou les smartwatch à venir (Jamais une montre, même très intelligente, ne pourra analyser la masse musculaire d'une cuisse !)

Ces nouveaux sport-smartwear vont être les nouveaux chevaux de Troie du self quantified, ce mouvement qui consiste à mesurer en permanence toutes ces "performances" physiques, mêmes les plus anodines et les plus simples.

Cette mutation est le prolongement d'une montée en puissance des marques de sport qui ont en deux décennies changé notre regard sur le corp et le textile - voir "C'est quoi courir aujourd'hui ?"

Nous en avions longuement parlé lors de l'Atelier "Et si on mettait le corps et ce qui l'habille au centre de notre réflexion ?"

Cette révolution va peu à peu changé notre rapport au corps et à la performance (voir un exemple là). 

La notion de performance va donc radicalement changer dans les années à venir. Voir, à ce sujet, les projets d'Apple Health ou de Google Fit.

Et c'est pour mieux comprendre cette mutation de la notion de performance et ce que cela pourrait vouloir dire dans notre vie quotidienne, que nous organisons le vendredi 26 septembre prochain un Atelier autour de la question "C'est quoi penser la performance sportive ?"

Notre invité sera Patrick ROULT, en charge de la performance sportive à l'INSEP.

ET 2 AUTRES IMAGES ...

Suite de cela, et entre cela et cela, deux images pour tenter de réfléchir à la mobilité urbaine sous l'angle de la mobilité sportive.

Voir aussi "Léger".

5 IMAGES RAPIDEMENT ...

Cinq images de nature très différentes pour essayer de réfléchir à quoi pourrait ressembler, notamment sur le plan vestimentaire, une mobilité urbaine axée sur le sport.

C'est dans le prolongement de mes derniers posts et de "Et si on mettait le corps et ce qui l'habille au centre de notre réflexion ?"

Autres variantes japono-sportives, là et là.

Et on y revient le 26 septembre prochain dans ce cadre là.

Autres sources d'inspiration possible, là.

JAKARTA FLUIDE

Dans le prolongement de mes derniers posts, sur la façon dont le sport peut nous amener à penser autrement les mobilités urbaines.

Jakarta est une des pires villes que je connaisse en terme de conditions de circulation - voir là.

Tout y est réunis : embouteillages (là), pollution (là), infrastructures défaillantes et extrêmes inégalités (là) ...

Et bien sur, la chaleur.

S'y déplacer à pied y est franchement pénible, et y courir quasi impossible.

La nuit c'est évidement beaucoup plus simple et beaucoup plus agréable, car moins chaud.

QUAND MIZUNO FAIT LE BOULOT DE LA SÉCU

Nous vivons une époque marquée par de nouveaux rapports au corps - voir là.

La santé devient un facteur de plus en plus important et le phénomène va inévitablement prendre de l'ampleur dans les décennies à venir avec le vieillissement de la population - voir là.

Dans les années qui viennent, le rapport entre santé et mobilité ne va donc faire que s'accroitre. Voir, à ce sujet, les projets d'Apple Health ou de Google Fit.

Dans ce nouveau contexte, et parmi toutes les questions que l'on peut se poser sur le sujet, il y en a une toute simple : et si tout le monde courait, cela profiterait comment à la société ? 

C'est la question qu'a posée en mars dernier Mizumo aux Etats-Unis avec sa campagne "What if everybody ran ?"

Pour la situation en France et les bénéfices que pourrait tirer le pays d'une mobilité plus tournée vers l'exercice physique, il faut lire l'excellent article "Vers une mobilité plus active et plus sereine" de Vincent Bendetti.

On y reviendra beaucoup plus longuement le 26 septembre prochain dans le cadre de notre Atelier Transit-City consacré à la question "C'est quoi penser la performance sportive ?"

LES NOUVELLES ESCALES DE LA MOBILITÉ SPORTIVE ?

Dans la série "quand les nouveaux imaginaires du sport changent nos regards sur la mobilité urbaine et nos nouveaux modes de consommation".

Dans le prolongement de mes deux derniers posts sur ce à quoi pourraient ressembler les nouvelles escales de la mobilité sportive - voir là et là - , je voulais vous proposer ces deux affiches annonçant l'ouverture de "commuter workplace" par Levi's - voir les infos factuelles là, et une vidéo promotionnelle là.

Il y a plusieurs façons de regarder cette expérience.

Soit on considère que ces nouveaux espaces ne sont qu'un coup marketing de plus sans lendemain.

Soit on considère que ces espace associant, entre autres, espace de travail, atelier de réparation pour vélo et espace festif, inventent un nouveau genre de troisième lieu annonciateur des nouveaux lieux urbains liés, à la fois, à la montée en puissance de la mobilité sportive et à l'émergence de nouvelles façons de travailler - voir là.

Sur la fusion "espace de travail / espace de sport", voir "Le mur d'escalade comme bureau idéal ?"

On y revient beaucoup plus longuement le vendredi 26 septembre prochain, là.

Et sur la capacité de Levi's à capter et à valoriser les nouveaux imaginaires de la mobilité - voir "Quand le train devient lent et désirable".

DE LA PERFORMANCE TECHNIQUE À LA PERFORMANCE PHYSIQUE ?

Dans la série "quand les nouveaux imaginaires du sport changent nos regards sur la mobilité urbaine et nos nouveaux modes de consommation".

Dans le prolongement du précédent post, je voulais vous proposer cette campagne signée des vélos KTM. Elle n'est ni forcément très originale, ni très bien bien réalisée, mais elle a le grand mérite d'ouvrir de nouveaux axes de réflexions sur les liens entre la performance sportive et les modes de consommation si la mobilité quotidienne était plus organisée autour de l'exercice physique. Voir, à ce sujet, les projets d'Apple Health ou de Google Fit.

Ces images sont un excellent prolongement de :
- "Avant c'était les machines qui allaient de plus en plus vite"
- "Vers une Red Bull Mobility ?"

On en reparle le 26 septembre prochain, là.

LE NOUVEAU SHOPPING DE LA SUEUR ?

Dans la série "quand les nouveaux imaginaires du sport changent nos regards sur la mobilité urbaine et nos nouveaux modes de consommation".

Quand, avec la "Fuelbox", Nike invente un nouveau genre de shopping directement indexé à la performance sportive du consommateur via son Fuelband - les explications sont là.

Cela va dans le sens de la question "C'est quoi penser la performance sportive ?"que nous traiterons lors du prochain Atelier Transit-City du 26 septembre.  

Sur ce sujet, voir aussi "C'est quoi courir aujourd'hui ?" et "Transpirer, pisser, puer ..."

NEW AND EXTREME URBAN ZIPLINE

Dans la série "quand les nouveaux imaginaires du sport changent nos regards sur la mobilité urbaine".

Cela rejoint notre l'hypothèse sur la façon dont les sports de montagne vont irriguer les façons de penser la mobilité urbaine de demain - voir "Entre pont de singe et ski de fond" et "Vers une Sprunk mobility ?"

Le factuel est là.

Ça renvoie très directement à "Quand Red Bull brouille nos regards sur la chute."

On y reviendra beaucoup plus longuement le 26 septembre prochain dans le cadre de notre Atelier Transit-City consacré à la question "C'est quoi penser la performance sportive ?"