ET SI DÉSORMAIS, LE SPORT DEVAIT VALORISER LES VULNÉRABILITÉS ?

En 2022, sous le titre "et s'il fallait repenser le sport à partir des vulnérabilités ?", nous nous demandions :

"Et si on pensait le sport non plus sous l’angle de la performance, mais sous l’angle de la vulnérabilité ?

Ca serait quoi dorénavant penser le sport à partir 

    - de la vulnérabilité du corps ?

    - de la vulnérabilité de l’humain face aux exigences de la société ?

    - de la vulnérabilité des territoires dans lesquels les humains exercent leurs sports ?

C’est à dire 

    - ne plus penser le sport pour performer, mais pour protéger.

    - ne plus penser le sport pour performer, mais pour protéger nos environnements.

C'est à dire, dorénavant penser le sport autour de ce qui est vulnérable et donc de ce qui doit être protégé.

Et s’il y avait là, les bases d’un nouveau grand récit sportif pour le XXI° siècle ?

Et s'il y avait là, les bases pour un nouveau grand récit politique et écologique du sport au XXI° siècle ?"

A l'époque, nous n'espérions pas vraiment que cette réflexion trouverait rapidement un écho ou une concrétisation dans le monde sportif, et encore moins dans le monde du sport professionnel.

On avait tort.

Depuis quelques jours, les Imoca skippés par Thomas Ruyant et Sam Goodchild 

arborent chacun sur leur grand voile un immense Vulnérable, souligné sur le génois d'un "Embrace your vulnerability".

Ces inscriptions ne sont pas le fruit du hasard. Elles sont la conséquence d'un très belle réflexion engagée par Alexandre Fayeulle, patron d'Advens, sponsor des deux voiliers.

Voilà ses explications :

““Vulnerable” hissé  sur deux grands voiles pour lancer le débat : et si la plupart de nos problèmes venaient de notre regard sur la vulnérabilité ? 

Et quel geste plus fort pour interpeller, que ce simple mot, assumé en grand par ces deux marins d'exception sur leurs bateaux préparés par la meilleure équipe ? 

Oui, nous sommes tous vulnérables, dans un monde vulnérable, sur une planète vulnérable. 

Nous le disons haut et fort pour les plus vulnérables d’entre nous que la société met de côté. 

Mais nous voulons poser la question à tout le monde : “et si nous regardions la vulnérabilité comme un potentiel à valoriser, plutôt qu’une charge à dissimuler ?” - là.

Que rajouter ?

On reviendra sur cette question des vulnérabilités le 6 juin, là.

UN VIEUX

C'est rare un vieux en couverture d'un magazine de sport.

C'est rare, mais ça a de la gueule !!

On devrait peut-être en mettre plus souvent, non ?

Là.

ET SI LE C.I.O SE DEVAIT DE CRÉER DES SENIOR OLYMPIC GAMES ?

Si on fait le constat que nous entrons dans un monde de vieux. 

Si on sait tous que faire du sport maintient en forme plus longtemps.

Si on accepte l'idée que les Jeux olympiques aient un effet d'entraînement sur la pratique sportive (même si on sait que c'est faux - là ou là)

Alors ...

Alors on se dit que si le C.I.O voulait vraiment être en phase avec les grands défis du monde qui vient, il devrait a minima lancer deux grands chantiers d'ici 2050 :

- inventer une nouvelle formule de Jeux Olympiques plus écologiques (mais c’est pas l’objet de ce post)

- lancer des Senior Olympic Games, c'est à dire des Jeux pour les vieux et les vieilles.

Si aujourd'hui, l'hypothèse de lancer des JO des vieux peut paraitre audacieuse, elle ne l'est en fait pas plus que le lancement à la fin des années 80 des Jeux paralympiques !

Qui aurait dit au milieu du XX° siècle, que le handicap pourrait devenir synonyme de performance ? Peu de monde.

Et pourtant aujourd'hui, qui oserait affirmer qu'un handicapé ne peut pas être un athlète ultra-performant ?

Alors pourquoi ne pourrions nous pas assister à une révolution similaire avec les vieux ?

Si aujourd'hui un handicapé sans bras peut participer aux épreuves de natation des Paralympiques (là), pourquoi un vieux avec ses deux bras ne le pourrait-il pas ?

Des Senior Olympic Games permettraient de réinventer complètement le récit olympique, ses promesses, ses épreuves.

Et cela serait une très bonne chose pour le C.I.O - voir, Et si les Jeux Olympiques portaient une vision dépassée du sport ?

Et sur le plan économique, le C.I.O ne prendrait pas beaucoup de risques !!!

Les sponsors devraient mêmes affluer, la silver economy pesant déjà aujourd'hui au niveau mondial plus de 70 000 milliards de dollars ! (là) 

Le business de demain est plus du côté des vieux que de celui des jeunes !!! 

D'ici 2030, le nombre de personnes âgées de 60 ans et plus atteindra 1,4 milliard dans le monde, soit plus que le nombre total d'enfants de moins de dix ans !

Nouveaux marchés ...

Nouveaux sponsors ... 

Nouvelles ressources ... 

Nouveaux récits autour du sport ...

Nouveaux récits autour de la notion de performance ...

Honnêtement, on ne voit pas comment le C.I.O va pouvoir éviter encore longtemps d'aborder le sujet des seniors.

On y reviendra évidement le 6 juin prochain, là.

ET SI LES GRANDES FÉDÉRATIONS SPORTIVES N'AIMAIENT PAS LES VIEUX ?

Selon une toute récente étude, 80% des seniors pratiquent au moins une activité active ou sportive par semaine - voir les détails, là.

Mais quand on regarde les âges moyens des adhérents des fédérations sportives olympiques, on constate que les plus de 40 ans y sont presque totalement absents - voir l'étude de l'Insee, là.

Est-ce que ça voudrait dire que lorsqu'on est une grande fédération dont le sport est présent aux J.O, on peut se permettre de se désintéresser des vieux ?

On notera juste que ce désintérêt pour les vieux est contradictoire avec la volonté des pouvoirs publics d'inciter l'ensemble de la population à faire du sport.

On notera aussi que c'est contradictoire avec la grande idée que les J.O auront un effet d'entraînement dans la pratique sportive (même si on sait que c'est faux, mais bon ...) 

Aujourd'hui, il est clair que les fédérations n'ont ni très envie, ni ne sont prêtes à accueillir les seniors.

Un désintérêt qui montre une étonnante cécité face à l'évolution démographique d'un pays comme la France qui va devenir un pays de vieux qu'on le veuille ou non.

- Et si la vieillesse devenait le nouvel horizon du sport ?

Autre question :

Ce désintérêt pour les vieux pourrait-il être lié au fait que les vieux ne ramèneront jamais de médailles olympiques, et donc jamais de subventions ?

Dès lors, faudrait-il créer des Jeux olympiques des vieux / Senior Olympics pour que ces grandes fédérations fassent un peu plus d'efforts vers les seniors ? 

Voir :

- Et si la vieillesse permettait de réinventer les Jeux Olympiques ?

On y reviendra forcément le 6 juin prochain, là.

ET SI C'ÉTAIT LUI, QUI NOUS AIDAIT LE MIEUX À PENSER LE SPORT DES VIEUX ?

Pierre Sansot fut un grand philosophe et un grand anthropologue.

Il n'était pas un spécialiste du sport, mais une partie de ses travaux peut certainement nous aider à réfléchir au vécu de la pratique sportive pour beaucoup de seniors.

Assumer la lenteur - là.

Rendre tolérable, l'inoxérable - là.

Accepter et aimer ce qu'il reste - là.

Prendre le risque de s'exposer - là.

On y reviendra le jeudi 6 juin, là.

C'EST QUI DEMAIN, LE SURFER D'ARGENT ?

Le XX° siècle a été celui de la jeunesse triomphante. 

C'est elle qui a façonné et imposé sa pop culture et ses références sportives à l'ensemble du monde.

Mais si le XXI° siècle devient celui de la vieillesse dominante, celle-ci va forcément créer une nouvelle pop culture aux références totalement nouvelles et pas forcément favorable aux jeunes.

Et si c'était le cas, qui incarnera par exemple en 2050 la sportivité et la performance désirable ?

Un super héros de chez Marvel ou un retraité en pleine forme de la Côte basque ?

Là.

QUI DEMAIN, APPORTERA DES SUPER-POUVOIRS AUX VIEUX SPORTIFS ?

Quand il y a quelques jours à Paris, Nike a présenté les tenues qu'il avait imaginé pour les J.O 2024, il était difficile de ne pas penser à l'esthétique des super-héros.

Le défilé et la présentation de Nike semblaient même tout droit sortis de l'exposition "Super Heroes - Fashion and fantazy" présenté au M.E.T en 2008.

Et c'est normal !! 

Dans la culture américaine, le super-héros représente la performance ultime - voir là et là.

Les super-héros sont ces hommes et ces femmes qui nous permettent de croire qu'avec une tenue magique, nous pouvons faire l'impossible. 

C'est évidement essentiel pour une marque de textile comme Nike.

Et c'est d'autant plus essentiel que cela permet d'éviter de parler du corps, et surtout du corps vieillissant.

Mais c'est quoi un super-héros, si on se l'imagine en train de vieillir comme dans Super Golden Friends ?

C'est quoi un super-héros, si on se l'imagine impotent dans un Ehpad comme dans l'Hospice ?

Réponse : c'est juste un vieux qui devient ridicule avec sa tenue inadaptée !!!

Est-ce que demain les vendeurs de textile comme Nike ou Adidas auront encore des choses à dire aux sportifs vieux ?

Qui demain apportera des super pouvoirs aux vieux qui veulent continuer à faire du sport ?

Voir "et si demain, les marques de sport perdaient le marché des vieux ?"

On en reparle là :  "C'est quoi demain les vieux, dans le business du sport ?"  

ET SI NIKE ENGAGEAIT LA MÊME DEMARCHE D'INNOVATION AVEC LES VIEUX ?

Il y a quelques jours, Nike présentait à Paris sa nouvelle gamme d'équipements pour les Jeux Olympiques 2024 : Nike dignités new frontière of innovation athlètes in unforgettable expérience in Paris.

Parmi les choses exposées par l'équipementier américain, une nous a plus particulièrement intéressée : la façon dont Nike a travaillé avec des athlètes pour imaginer une nouvelle génération de chaussures.

La démarche d'innovation est particulièrement intéressante car elle associe I.A et imprimante 3D, deux techniques qui devraient a priori bouleverser les façons de concevoir et de produire dans les années qui viennent.

La démarche s'articulait autour de trois grandes étapes.

- La première consistait à interroger un certain nombre d'athlètes sur leurs imaginaires sportifs et à faire illustrer par l'I.A ces imaginaires, c'est à dire sans passer par la main d'un humain. Selon John Hoke, directeur de l'innovation de Nike, "l'I.A donne aux concepteurs la possibilité d'aller au-delà de l'écoute."

- De ces moodboards générés par l'I.A, les designers de Nike ont imaginé et dessiné différents types de chaussures qu'ils ont proposé aux athlètes. C'était la deuxième étape.

- Enfin, la troisième étape à permis de produire avec des imprimantes 3D des prototypes présentés aux athlètes qui pouvaient les faire évoluer presque en direct. 

Ce sont ces trois phases qu'illustrent les trois images de ce post.

Pour ceux qui veulent plus de détails sur le process créatif, il faut lire le très instructif : Creating the unreal : how Nike made its wildest Air footwear yet.

La question que l'on peut se poser est : pourquoi Nike ne développe-t-il pas cette méthodologie auprès d'autres cibles que les athlètes de haut niveaux ?

Pourquoi Nike n'engagerait-il pas un tel process vers les cibles oubliées du sport, notamment les vieux qui ne se retrouvent pas forcément dans les gammes de produits proposés aujourd'hui sur le marché ?

Si on reprend la démarche de Nike, voilà quelques-une des questions auxquelles il faudrait répondre :

C'est quoi les imaginaires sportifs des vieux ?

Comment l'I.A illustrerait-elle ces imaginaires ?

Cela aboutirait à quels types de chaussures pour les seniors ?

Ils pourraient ressembler à quoi les prototypes de ces chaussures pour vieux ? À des sneackers ? à des chaussons ? à des prothèses ?

Et si les vieux étaient au même titre que les athlètes de haut niveau, des cibles idéales pour repenser totalement les chaussures de sport ?

On tentera d'y répondre le jeudi 6 juin prochain lors des troisièmes Rencontres Sport / Equipement / Stratégie ® qui auront pour thème "C'est quoi demain les vieux, dans le business du sport ?"  

FRAGMENTS

"Fragments d'un monde nomade" by Transit-City

ET SI MOURIR N'ÉTAIT PLUS UNE ÉVIDENCE ?

C'est quoi vieillir ?

C'est quoi mourir ?

Aujourd'hui entre obsession du rajeunissement et transhumanisme, on a le droit de se poser la question.

L'article "Why Do We Age ? Scientists Are Figuring It Out" publié dans le New York Times est révélateur de ce nouveau questionnement avec son sous-titre plus qu'explicite; "les chercheurs étudient comment notre biologie change à mesure que nous vieillissons - et s'il existe des moyens de l'arrêter".

Comme si le vieillissement était une maladie comme les autres que l'on peut combattre.

Et de façon très significative, le premier scientifique cité dans cet article est Venki Ramakrishnan, prix Nobel de chimie et auteur de «Why We Die : The New Science of Aging and the Quest for Immortality».

Un ouvrage que son éditeur présente avec ces quelques phrases.

"La connaissance de la mort est si terrifiante que nous vivons la majeure partie de notre vie dans son déni. L'un des moments les plus difficiles de l'enfance doit être le moment où chacun de nous se rend compte pour la première fois que non seulement nous, mais tous nos proches mourront - et qu'il n'y a rien que nous puissions faire à ce sujet.

Ou du moins, jusque là ... 

Aujourd'hui, nous vivons une révolution en biologie. Des progrès géants sont faits pour comprendre pourquoi nous vieillissons et pourquoi certaines espèces vivent plus longtemps que d'autres. 

Pourrions-nous éventuellement tromper la maladie et la mort et vivre très longtemps, peut-être plusieurs fois notre durée de vie actuelle ?"

Comme si désormais, la mort n'était plus une évidence biologique et que, comme la vieillesse, on pouvait la combattre.

Ça veut dire quoi penser le corps et le sport demain dans ce nouveau contexte ?

On en reparlera forcément, là.

ET SI VIEILLIR N'ÉTAIT PLUS UNE ÉVIDENCE ?

L'obsession actuelle pour le rajeunissement est-elle en train de conduire notre société à refuser et à nier des évidences biologiques et physiologiques comme le vieillissement ?

On peut sérieusement se poser la question quand on lit dans la présentation de "Vieillir est-il inéluctable ?" ces phrases :

"Nous avons en nous un potentiel d'éternité et le choix de vieillir ou non. Le saviez-vous ? 

Dans nos sociétés, le vieillissement est considéré comme inéluctable, un dogme qu'appuie la médecine matérialiste largement pratiquée aujourd'hui. 

Et si nous avions tout faux ?  

Et si nous pouvions ralentir la vieillesse, voire l'abolir ?" 

Mais c'est quoi la vie sans le vieillissement ?

Accessoirement, c'est quoi penser le sport pour les vieux, si vieillir n'est plus inéluctable ?

On en reparlera le jeudi 6 juin, là.

ET SI DEMAIN, LA VIEILLESSE DEVENAIT UNE ANOMALIE ?

Quand parfois le titre et la quatrième de couverture de certains livres laissent plus que dubitatif sur la société que quelques-uns prétendent nous préparer au nom du refus du vieillissement.

"Pourquoi vieillissons-nous ? 

Sommes-nous condamnés à vieillir ? (!!!)  

Ou ferons-nous partie de la première génération à bénéficier du recul, voire de la suppression du vieillissement ? (!!!)" là.

Mais c'est quoi une société qui refuse la vieillissement ?

On est dans le prolongement de "et si demain, la vieillesse devenait un choix individuel ?"

On en reparlera le jeudi 6 juin, là.

ET SI DEMAIN, LA VIEILLESSE DEVENAIT UN CHOIX INDIVIDUEL ?

C'est quoi demain être vieux, si dés aujourd'hui la vieillesse est présentée comme une question de choix individuel ?

Cela voudra-t-il dire que demain si l'on est vieux, c'est qu'on l'a choisi ?

Que si l'on est vieux et fatigué, c'est que l'on a fait les mauvais choix ? 

Que si l'on est vieux et diminué, c'est de notre faute ? 

Et si demain, le sport était présenter comme moyen de réaliser cette surréaliste promesse de choix ?

C'est quoi demain le sport, si celui-ci doit apporter une jeunesse éternelle ?

C'est quoi demain la performance sportive ? Ne plus vieillir ?

Voir "Et si demain le sport avait vocation à nier la vieillesse ?"

On en reparlera le jeudi 6 juin avec "C'est quoi demain les vieux, dans le business du sport ?" 

ET SI DEMAIN, LE SPORT AVAIT VOCATION À NIER LA VIEILLESSE ?

Dans le monde du sport professionnel, on vieillit très vite - la retraite se prend en général autour de 35 ans.

Chez les pros, après 40 ans, on est vieux.

Dans le monde du sport amateur, c'est le contraire.

Dans le monde du sport amateur, on ne vieillit jamais.

Ou plutôt si, on vieillit aussi, mais on fait comme si on ne vieillissait pas - voir là.

Où alors on le nie, comme dans ce spot "I am not old" signé Nike.

Et si le sport devenait une activité à nier la vieillesse ?

Et si le sport devenait une activité à nier les évidences physiologiques ?

Et si le sport devenait un tremplin vers le dopage des vieux ?

Et si le sport des vieux devenait le laboratoire du trans-humanisme ?

On en reparlera le jeudi 6 juin prochain lors des troisièmes Rencontres Sport / Equipement / Stratégie ® qui auront pour thème "C'est quoi demain les vieux, dans le business du sport ?" 

ET SI LES VIEUX SPORTIFS SERVAIENT AVANT TOUT À NOUS RASSURER ?

A partir d'un certain âge, personne n'a envie de vieillir.

Car vieillir est forcément synonyme de déclin physique.

Voir un ultra-marathonien de plus de 90 ans faire une trentaine de courses dans l'année comme Bob Haye - voir "Hard Way"-,  est donc très rassurant.

Bob Haye est la preuve que l'on peut dépasser les 90 ans sans tomber dans la décrépitude ... et qu'à plus de 90 ans on est pas encore forcément totalement vieux.

On l'admire, mais surtout on se rassure. "A 90 ans, moi aussi, peut-être que ..."

Et puis un vieux qui fait du sport, c'est un vieux autonome dont on a pas besoin de s'occuper.

Ça aussi, ça rassure ...

On en reparlera le jeudi 6 juin, là.