Architecture, Mobilité, Nomadisme, Urbanisme, Nouveaux Imaginaires urbains, Nouvelles Fictions, Prospective, Nouveaux imaginaires du corps, Nouveaux imaginaires du sport
Monday, January 31, 2022
À PROPOS DES ÉCHANGEURS ROUTIERS ...
Thursday, January 27, 2022
À PROPOS DE L'AUGMENTATION DU PRIX DE L'ESSENCE ...
Monday, January 24, 2022
ET SI LES MARQUES DE SPORT DEVAIENT ENFIN RACONTER D'AUTRES HISTOIRES ?
Friday, January 21, 2022
ET SI ON ARRÊTAIT D'OPPOSER "METAVERS" À "METS TES BASKETS" ?
Wednesday, January 19, 2022
ET SI NIKE DEVENAIT UNE MARQUE DE JOUETS ?
Tuesday, January 18, 2022
LE LOW-TECH LUDIQUE POUR PENSER DEMAIN ?
Monday, January 17, 2022
PARFOIS UNE ENVIE D'AUTRES RÉFÉRENCES ...
Thursday, January 13, 2022
ET SI DEMAIN, LE VÉLO REMPLAÇAIT LE SKI ET LES REMONTÉES MÉCANIQUES ?
Wednesday, January 12, 2022
Tuesday, January 11, 2022
ET SI ON DEVAIT ENRICHIR ENCORE UN PEU PLUS LES IMAGINAIRES DU VÉLO ?
Oui, évidement, certains vont dire que c'est réservé à une élite, comme on le disait il y a trente ans du marathon ... avec la suite que l'on connait !
Comme on le disait il y a vingt ans du triathlon ... avec la suite que l'on connait !!
Comme on le disait il y a dix ans du trail ... avec la suite que l'on connait !!!
Friday, January 07, 2022
ET SI LES BASKETS ÉTAIENT REMBOURSÉES PAR LA SÉCU ?
Thursday, January 06, 2022
ET SI ON MONTRAIT PLUTÔT DES GENS ÉPUISÉS ?
Wednesday, January 05, 2022
C'EST QUOI LE SPORT DANS UNE SOCIÉTÉ DE L'ÉCRAN ET DE LA FATIGUE ?
"Avec l'écran permanent, nous avons tous ressenti la société de la fatigue."
Bruno Patino, président d'Arte - là.
Tuesday, January 04, 2022
ET SI LA FATIGUE DEVENAIT LE FUTUR GRAND MARCHÉ DU SPORT ?
Cette fatigue est en partie liée au Covid et aux incertitudes qu'il engendre.
Mais pas que.
La présence de la fatigue dans nos sociétés occidentales a des origines qui dépassent largement la crise sanitaire que nous vivons depuis deux ans.
En France, le premier qui a très bien expliqué cela est le sociologue Alain Erhenberg avec son livre "La Fatigue d'être soi" paru en 1998.
Pour lui, notre fatigue vient paradoxalement de nos nouvelles libertés qui nous imposent en permanence de faire des choix pour mener notre vie.
Pour Erhenberg, c'est "l'énergie que chacun doit mobiliser pour devenir soi-même" qui nous épuise.
Dans sa toute récente "Histoire de la fatigue", Georges Vigarello ne dit pas autre chose quand il écrit dans son introduction "Une hypothèse traverse ce livre : le gain d’autonomie, réelle ou postulée, acquis par l’individu des sociétés occidentales, la découverte d’un « moi » plus autonome, le rêve toujours accru d’affranchissement et de liberté ont rendu toujours plus difficile à vivre tout ce qui peut contraindre et entraver."
Dès lors, la fatigue "s’impose dans l’espace public, au travail, dans l’espace privé, dans les relations avec les proches comme dans les relations de soi à soi."
Dit autrement : la fatigue est aujourd'hui partout et omniprésente dans nos vies.
Dans ce contexte, que fait le monde du sport ?
Si on sait que faire du sport défatigue, pourquoi les acteurs du sport ne s'emparent-ils pas plus de la question ?
Pourquoi les acteurs du sport ne se présentent pas plus comme les grands défatigueurs de la société ?
Pourquoi la Fédération française de natation ne lance-t-elle pas une campagne sur le thème "Et si vous veniez à la piscine pour vous défatiguer !" ?
Pourquoi la Fédération française d'aviron ne lance-t-elle pas une campagne sur le thème "Epuisé ? Alors, viens ramer avec nous !" ?
Et si avec la paresse - voir, là -, la fatigue devenait un des grands chantiers du sport français pour la décennie à venir ?
Bref, et si le monde du sport s'emparait un peu plus de nos faiblesses pour repenser ses missions ?
Sur ce sujet, voir "Et si entre désir d'outdoor et fatigue généralisée, se dessinait un certain avenir du sport ?"
Monday, January 03, 2022
ET SI L'ÉCONOMIE DE LA PARESSE DÉVELOPPAIT LA PRATIQUE SPORTIVE ?
Se demander si la paresse peut développer la pratique sportive, peut ressembler à un oxymore.
Mais regardons les choses simplement.
Ce post part d’un constat et fait une hypothèse :
- le constat est celui que fait le journaliste économique Fréderic Filloux sur la montée en puissance d’une nouvelle économie : l’économie de la paresse.
- l’hypothèse est, elle, faite par mon compère Patrick Roult, pour qui cette nouvelle économie de la paresse pourrait être une aubaine exceptionnelle pour le monde du sport - voir, là.
Reprenons les choses.
C’est quoi l’économie de la paresse ?
L’économie de la paresse, c’est celle née de tous les nouveaux services qui évitent de se déplacer ou de se fatiguer.
L’économie de la paresse, c’est l'économie de l'hyper commodité.
C’est donc aussi bien les services de livraisons alimentaires que les offres de microbilité motorisée, les trottinettes électriques notamment.
Elle s’adresse à ceux qui “ne peuvent pas attendre, encore moins marcher dix minutes. Ils empruntent une trottinette en libre-service pour faire deux cents mètres, et oublient leur éco-anxiété, l’espace d’une commande sur Amazon Fresh, Doordash, UberEats, ou autres”.
Cette économie de la paresse est une économie en pleine croissance - “Aux Etats-Unis et en Europe, les 10 plus gros livreurs d’épicerie à domicile ont collectivement levé près de 15 milliards de dollars” soit “deux fois les sommes levées par SpaceX ou trois fois les financements cumulés de Moderna et BioNtech”.
C’est donc une économie très puissante mais dont la principale bénéficiaire pourrait être selon F. Filioux “l’industrie de la perte de poids — salles de gym, articles de fitness — car avec cette sédentarité bien entretenue, l’unique indice en hausse sera celui de la masse corporelle des clients."
Sur ce sujet des liens entre cette nouvelle économie et la santé, voir :
- "La future obésité mobile ?"
- "Et si les nutritionnistes devenaient les grands urbanistes du XXI° siècle ?"
Comment le sport pourrait en profiter ?
Toute la question est donc aujourd’hui de savoir comment le monde du sport pourrait profiter de cette économie de la paresse ?
Pour Patrick Roult de l’Insep cela suppose que les acteurs traditionnels du sport se remettent en question car “ce besoin d'activité physique ou de sport ne peut pas être totalement décorrelé du moteur de cette économie de la flemme et des imaginaires qui vont avec : "tout, tout de suite, où je veux, quand je veux et avec le moins d'efforts ou de frictions possibles" - plus, là.
Mais surtout, quel acteur du sport pourrait en profiter ?
Aujourd’hui, quel acteur du sport peut aujourd’hui proposer une offre de sport n’importe où et n’importe quand ?
On peut chacun à titre individuel chausser une paire de running et aller courir deux heures en ville ou dans les champs.
On peut chacun à titre individuel enfiler une combinaison de natation et aller nager une heures en mer ou dans un fleuve.
Aujourd'hui quelle fédération sportive ou quel acteur du sport m'offre des services pour accompagner et facilité cette liberté ?
Et qu'est-ce qu'une fédération sportive ou un acteur traditionnel pourraient m'apporter pour répondre à ce besoin d'indépendance et de liberté ?
Dit autrement :
C'est qui aujourd'hui l'acteur ou les acteurs de l'hyper commodité dans le monde du sport ?
Et ça se définit comment l'hyper commodité dans l'offre sportive ?
C'est une vraie question stratégique.
Pistes possibles de réflexions, là :
- "Et si Strava faisait exploser les codes du sport du XX° siècle ?"
- "Et si Apple devenait l'acteur le plus puissant du monde ?"
- "Et Apple ringardisait Nike ?"
On y revient très vite.