Le problème est que cette notion d'hyper-densité sportive semble pour beaucoup être synonyme de bétonisation, de réduction des espaces ou de verticalités écrasantes...
C'est pas forcément faux.
Mais réduire la question de l'hyper-densité sportive à une question de bâti, est évidement beaucoup trop réducteur.
L'hyper-densité sportive doit aussi être pensée sous celui des services apportées.
Ce qui conduit à se réinterroger sur ce qu'est un équipement sportif dense.
Aujourd'hui, vu le nombre de gens qui y font du sport tous les jours, un parc urbain est clairement un espace plus sportif qu'un grand stade qui n'abrite qu'une ou deux rencontres par semaine.
A Londres, Hyde Park est ainsi un espace beaucoup plus sportif que le stade de Twikenham.
Les nouvelles pratiques sportives brouillent les approches traditionnelles des lieux du sport.
L'agence hollandaise n'a pas proposé une piscine - même si évidement il y a une piscine dans sa réponse - elle a proposé une forêt urbaine refuge pour les oiseaux.
MVRDV a donc proposé un équipement sportif ultra-dense !!!
Dense non pas dans son bâti, mais ultra-dense dans son programme !!!
Aujourd'hui, quel équipement urbain peut se targuer de proposer de l'eau pour nager et des arbres pour se rafraîchir et abriter les oiseaux ?
Penser l'hyper-densité sportive, ce n'est donc pas penser béton.
Penser l'hyper-densité sportive urbaine, c'est penser les équipements sportifs comme des lieux apportant à la ville des réponses aux grands défis urbains de demain !!
On poursuit la réflexion dans de prochains posts.