Thursday, February 25, 2021

ET SI APPLE RINGARDISAIT NIKE ?

Aujourd'hui, c'est quoi être en forme et en bonne santé ?

Aujourd'hui être en forme et en bonne santé, c'est faire du sport.

Aujourd'hui être en forme et en bonne santé, c'est bien dormir.

Aujourd'hui être en forme et en bonne santé, c'est savoir se reposer, se détendre et profiter de la vie.

Question : Aujourd'hui, quelle est la marque de sport qui a un discours sur ces trois grands temps de la forme et de la santé ?

Réponse : Aucune !!

Aucune, car elles sont encore toutes très centrées sur le seul moment de l'effort physique, en occultant tout ce ce qui fait l'avant et l'après du sport.

Aujourd'hui, la seule marque qui porte un discours cohérent sur ces trois temps (sport, sommeil, repos), est ... Apple !!!

Preuve en est les trois spots publicitaires pour l'Apple Watch 6, visibles  et .

Pour Apple, l'objet central du sport et du bien être n'est désormais plus la paire de basket ou le maillot de bain, mais une montre "intelligente".

Dans les années 70, Nike avait ringardisé Adidas en montrant que le sport ne se résumait pas à la compétition - .

Aujourd'hui, Apple est en train de ringardiser Nike et les autres équipementiers en montrant que le sport ne se résume pas à la transpiration. 


Ces trois spots apportent une partie de la réponse.

C'est une nouvelle page de l'histoire du sport et de ses acteurs qui est en train de s'écrire.

Le numérique a mangé le monde.

Le sport a dévoré le monde - .

Aujourd'hui les choses sont claires, le numérique va tenter de dévorer le sport et la santé. Le patron d'Apple, Tim Cook, l'explique très bien, .

Pour ceux que cette évolution inquiète, rappelons qu'il n'existe jamais un seul futur !! 

Les avenirs du sport sont nombreux, dont certains portés sur la déconnexion !!! voir  et .

Wednesday, February 24, 2021

C'EST QUOI AUJOURD'HUI L'ARCHITECTURE DU SPORT ?

Un musée.

Un jardin d'enfants.

Une école primaire.

Pour prolonger nos réflexions sur les nouveaux espaces du sport - .

Mais aussi pour prolonger nos réflexions sur les bâtiments ambigus - .

Trois images.

Trois images de bâtiments récemment construits en Chine.

Trois images de bâtiments irrigués par l'idée du sport, du mouvement et du jeu.

Mais aussi trois images de bâtiments qui ne disent pas forcément ce qu'ils sont : un musée (), un jardin d'enfants () et une école primaire ().

Comme si aujourd'hui, l'architecture du sport s'inventait dans des bâtiments non dédiés au sport.

Comme si c'était aujourd'hui en Chine que s'inventaient les nouvelles architectures du sport du XXI° siècle - voir "et si le sport dévorait les immeubles ?"

Monday, February 22, 2021

ET SI L'OUTDOOR DEVAIT AUSSI DÉVORER LE BALLET ?

Le désir d'outdoor est en train de dévorer les imaginaires urbains - .

Le désir d'outdoor est en train de dévorer les imaginaires sportifs -  et .

En février dernier, nous nous demandions déjà si les trottoirs devaient remplacer les salles de sport ?

Depuis la Covid a accéléré cette mutation des activités indoor vers l'outdoor 

Et c'est actuellement le monde de la danse et plus particulièrement ballet qui devient une activité outdoor -  voir "Wool, sneakers and community : ballet cales persists outdoors".

Certains vont forcément nous dire que ce n'est pas nouveau.

Certes, mais là n'est pas la question.

Ce post se pose trois questions.

- La première, très générale, est de savoir comment cette outdoorisation généralisée des sports va potentiellement changer la ville, ses équipements et les façons de s'y déplacer ?

- La deuxième est de savoir qu'elle pourrait être la place de la danse dans les nouveaux imaginaires sportifs des années à venir ? 

- Enfin, la troisième est de savoir qu'elle pourrait être le rôle de la danse dans la construction de nouveaux imaginaires mobiles dans le futur ?

On devrait y revenir le 24 juin prochain, lors des premières Rencontres de la prospective sportive.

Saturday, February 20, 2021

ET SI LE DÉSIR D'OUTDOOR SUPPRIMAIT LES STADES ?

Et si l’outdoor était le grand vainqueur ?

Et si l’outdoor était en train de tout embarquer ?


Et si l’outdoor était en train de changer les imaginaires urbains ? 


Et si l’outdoor était en train de remettre toutes les approches sportives traditionnelles ?


Dans notre précédent post, nous nous demandions si le désir d’outdoor allait conduire à cacher les stades ?    


Aujourd’hui, on va plus loin avec la question et si le désir d’outdoor devait détruire les stades ?


Dit autrement :cet si demain, le paysage naturel devait remplaçait les gradins, les fans et les supporters ?


Cette question ne vient pas de nulle part.


Cette question est directement liée à l’actualité sportive américaine de ce week-end, et plus particulièrement à la révolution que connait aujourd’hui le hockey sur glace professionnel.


Depuis plusieurs décennies, le championnat de la puissante National Hockey League se déroule entièrement dans des patinoires indoor.


Si ces dernières années, quelques rencontres ont été organisées dans des stades découverts de foot ou de base-ball, le phénomène est resté très marginal, la gestion de la glace demandant un environnement stable. 


Mais la Covid est passé par là, en obligeant les stades de hockey à fermer.


Le hockey aurait pu, comme beaucoup d’autres sports, poursuivre son activité dans des stades vides.


Et c’est là que la National Hockey League décide d'innover en décidant que le hockey va devenir "a game where the scenery becomes the star", c'est à dire “un jeu où le paysage devient la star.” 


Et pour se faire, elle a fait construire une patinoire temporaire le long du lac Tahoe (Nevada) qui va accueillir ce week-end deux rencontres du championnat pro - lire "An Outdoor Hockey Game That for Once Is in the Great Outdoors."

Les matchs se dérouleront donc avec pour arrière fond le plus grand lac de montagne d'Amérique du Nord et de magnifiques Rocheuses enneigées.


Le stade et les supporters ont disparu, ne reste qu’une patinoire ... et - surtout - une nature grandiose.


C’est évidement une vraie révolution - pour la première fois un sport pro indoor en appelle aux mannes de la nature et de l’outdoor pour tenter de se renouveler et de rester attrayant.

Et déjà certains au sein de la NHL évoquent la possibilité que cette expérience soit renouvelée notamment dans l'optique d'une renégociation des droits télé, partant du principe que ces matchs dans des espaces naturels attireront encore plus d'audience.

Ce post renvoie évidement très directement à :

On devrait en reparler lors des premières Rencontres de la prospective sportive organisées à Paris, le 24 juin prochain.

Thursday, February 18, 2021

ET SI LE DÉSIR D'OUTDOOR CONDUISAIT À CACHER LES STADES ?

Si on fait le constat qu'aujourd'hui les pratiques sportives sont en pleine mutation.

Que ces mutations se concrétisent notamment par le déclin des sports collectifs et une hausse des pratiques d'outdoor.

Alors, on doit forcément se demander : c'est quoi demain une infrastructure sportive en ville ?

Est-ce que cela peut continuer à simplement être un stade, un gymnase ou une salle de sport ?

Le besoin de nature n'est-il pas en train d'invalider et de ringardiser les équipements sportifs traditionnels ?

Et est-ce que cela veut dire que demain pour construire des stades, des gymnases, des piscines, il faudra les cacher sous des parcs, des forêts ou des collines permettant des activités d'outdoor ?

C'est la question que l'on peut se poser devant le Sports Campus à Quzhou imaginé par l'agence MAD et qui devrait ouvrir fin 2021.

Tous les équipements des sports traditionnels et encadrés (piscine, gymnase, centre d'entraînement) sont cachés sous un parc vallonné.

Ce qui est valorisé, ce sont les activités libres au dessus.

Ce n'est pas anecdotique - c'est une vraie révolution des imaginaires sportifs et urbains au profit de l'outdoor.

- Le sport s'est longtemps pratiqué uniquement dans des stades.

- Ensuite, le sport a envahi la ville pour en faire un stade.

- Aujourd'hui, avec les nouvelles aspirations pour les sports nature, ce sont les villes et les stades qui doivent se transformer en espaces naturels !!!


Ce sont ces mutations en cours qui expliquent notre travail autour des notions d'outdoor city ® et d'outwild city ®.

On en reparlera lors des premières Rencontres de la prospective sportive organisées à Paris le 24 juin prochain.

Wednesday, February 17, 2021

ET SI LE DÉSIR D'OUTDOOR FAISAIT DE LA MONTAGNE UN NOUVEL IMAGINAIRE URBAIN ?

Ces trois images de montagnes sont tirés du projet "How to make mountains" imaginé il y a une dizaine d'années par l'agence coréenne Name Less

Honnêtement ces trois images n'ont rien d'extraordinaire et s'inscrivent juste dans la longue histoire des rêves de montagnes en ville - voir,  ou .

Alors pourquoi mettre ces images ? 

sur le rôle possible de l'outdoor dans la construction de nouveaux imaginaires urbains.
 

Jusque là, ce désir d'outdoor s'exprimait surtout dans un désir de nature et un désir de forêt - voir, "Et si la forêt devenait le grand imaginaire urbain du XXI° siècle ?"

Mais on sent qu'aujourd'hui les choses changent et qu'émerge un vrai de désir de "sauvage" lié à la troisième révolution urbaine actuellement en cours - voir, .

C'est à dire d'une nature urbaine qui ne soit plus seulement décorative, mais d'une nature urbaine qui permette de nouvelles pratiques sportives comme on le suggérait avec "et si on réensauvageait les sports urbains ?"

Ces trois images de montagne sont donc moches, mais elles sont le reflet d'une vraie mutation des imaginaires urbains en cours - .

C'est cette mutation que nous essayons de mettre en oeuvre sur des projets urbains avec notre démarche d'Outwild City ®.

Et sur le rôle de la montagne, voir notre Mountain City Lab ®.

Et on poursuit la réflexion, .

Monday, February 15, 2021

ET SI LE DÉSIR D'OUTDOOR ENCLENCHAIT UNE RÉVOLUTION IMMOBILIÈRE ?

Du temps d'Haussmann, l'étage noble était le premier étage car facilement accessible et permettant d'avoir un balcon donnant sur la frondaison des arbres.

Depuis l'apparition de l'ascenseur, les étages nobles sont ceux en haut des immeubles qui offrent vues et, souvent, terrasses pouvant accueillir des plantes.

La logique économique est simple : l'ascenseur a permis l'accès à la hauteur sans se fatiguer, un avantage qui a un prix souvent réservé aux plus aisés.

Mais ...

Mais, si on fait l'hypothèse que le XXI° siècle va être le siècle du corps et du sport.

Et si parallèlement, on fait le constat que l'outdoor va être un des grands imaginaires du siècle, alors ...

Alors peut-on imaginer que le besoin de sport et le désir d'outdoor inversent la logique immobilière en cours depuis 150 ans ?

C'est à dire, peut-on imaginer un programme immobilier dont l'accès aux étages supérieurs ne serait pas décidé par l'argent, mais par l'effort physique individuel ?

Cette hypothèse à la fois folle et géniale, c'est celle qu'ont faite deux jeunes architectes avec leur projet Egalitarian Nature : Vertical Green Park dans le cadre du concours Evolo Skyscrapers 2020.

Leur projet a une double ambition.

D'abords proposé un nouveau genre d'infrastructure urbaine sous la forme d'un parc vertical repensé comme une chaîne de montagnes avec, entre autres, chemin d'escalade en zigzag et des espaces intermédiaires offrant des espaces de nature totalement inédits en ville.

Mais le point le plus intéressant est évidement lié au fait que l'immeuble ne comptera aucun ascenseur !!

Un choix qui n'est pas technique, mais politique.

"Depuis la naissance du gratte-ciel, celui-ci a toujours été un instrument pour les privilégiés. 


C'est un objet de pouvoir et un symbole de richesse. 


Les droits aériens sont devenus le nouveau point de départ du jeu du capital. 


La poursuite de la hauteur ne s'arrête jamais et cette situation injuste ne changera jamais tant qu'un nouveau type de gratte-ciel n'apparaîtra pas, non pas poussé par le capital mais par la nature."

Evidement, on retrouve dans ces lignes quelques-une des grandes obsessions de Transit-City que cela soit sur l'outdoor city ® ou l'outwild city ®, mais aussi sur la nécessité de démécaniser nos accès aux sommets. 


Ce projet n'est pas anodin.


Ce projet est totalement en phase avec la troisième révolution urbaine que nous vivons aujourd'hui et qui appelle à de nouveaux liens entre la ville et le sauvage !!! - voir, .


Ce projet est donc un grand projet politique qui peut aider à imaginer et à dessiner de nouvelles démarches et de nouvelles ambitions urbaines pour les décennies à venir.


Un très beau sujet de réflexion.

Friday, February 12, 2021

ET SI ENTRE DÉSIR D'OUTDOOR ET FATIGUE GÉNÉRALISÉE, SE DESSINAIT UN CERTAIN AVENIR DU SPORT ?

Et si les très nombreux accidents enregistrés en montagne actuellement en Europe et aux Etats-Unis
avaient pour origine ... la Covid ?

Oui, posée comme cela la question peut paraître aberrante.

Et pourtant ...

Et pourtant c'est bien ce qui ressort du troublant article "Covid restrictions might factor into avalanche deaths, expert say", publié il y a quelques jours par le NYT.

Que dit cet article ?

Cet article dit trois choses : 

1° -  que la Covid et le confinement ont entrainé une explosion des activités d'outdoor.

«Partout dans le pays, nous avons vu une continuation de ce que nous avons vu cet été, à savoir que de plus en plus de gens se rendent dans les espaces sauvages. Cet hiver, nous avons vu de plus en plus de gens se lancer dans des zones de hors-piste, que ce soit en ski, en raquettes ou en motoneige. Et avec plus de gens, vous avez potentiellement plus de les gens impliqués dans les avalanches." explique Karl Birkeland, directeur du National Avalanche Center.

2° - que les gens ont voulu pousser leurs limites sportives en cherchant à sortir des endroits trop fréquentés, d'où l'explosion notamment du ski hors-piste.

"La plupart des accidents se sont produits dans des zones reculées nécessitant des randonnées ou des ascensions. Cela a conduit certains experts à supposer que les skieurs hors-piste expérimentés, qui cherchent à s'éloigner des foules inhabituelles de cette saison, s'enfoncent plus profondément dans des terrains inconnus, le tout à une époque de conditions extrêmement dangereuses."

3° - que l'état de santé de nombreux sportifs est beaucoup plus impacté par le stress que ceux-ci ne se l'imaginent.

«Je me rends compte maintenant que je suis épuisé après plus de 10 mois de stress quasi constant en m'inquiétant pour ma famille, mes amis, mon travail, etc". témoigne un skieur rescapé d'une avalanche. "En plus du stress financier, des fermetures d'écoles, s'ajoute l'absence de contact physique avec la famille, les amis, etc... Mon entraînement et ma motivation sont bien plus faibles que lors d'un hiver normal."

On est très loin des évidences que l'on nous raconte tous les jours.


Non, les gens font pas moins de sport !! 


Au contraire, ils en font plus et poussent leurs limites pour se défouler et se sentir encore vivants.


Par contre, il le font dans le cadre d'une double fragilité physique et psychologique liée au stress.


Des éléments qui doivent nous inciter à nous demander si ne se dessine pas là une des grandes dominantes du paysage sportif des années à venir, à savoir une explosion des activités d'outdoor mais pratiquées dans un contexte d'usure psychologique et de grosse fatigue généralisée ?


Et si cette hypothèse se confirmait, c'est quoi demain la réponse sportive adaptée à ce nouveau contexte ?


Possibles éléments de réflexion avec  "et si on réensauvageait les sports urbains ?"


On en reparlera obligatoirement le 24 juin prochain, .

Thursday, February 11, 2021

QUI VA INVENTER LE SPORT DE DEMAIN ?

En avril dernier, la vidéo de deux jeunes italiennes jouant au tennis sur des toits d'immeubles a fait le tour du monde en quelques jours - .


Aujourd'hui, on peut retrouver ces deux jeunes filles jouant sur ces deux mêmes toits ... mais cette fois-ci contre Roger Federer !!!

C'est évidement dans un film publicitaire visible, .

Ces images incitent à se poser deux questions toute simples :
- Qui va inventer le sport de demain ?
va s'inventer le sport de demain ?

Dit autrement :

- Et si demain, c'était les champions qui devaient s'inspirer des amateurs pour faire évoluer leur sport ?

- Et si demain, les stades devaient s'inspirer des équipements non sportifs pour continuer à être attirants ?

On en reparlera forcément le 24 juin prochain lors des Rencontres de la Prospective Sportive.

Wednesday, February 10, 2021

ET SI ON ARRÊTAIT DE DIRE QUE L'ON ÉTAIT TROP VIEUX ?

Ce monsieur avec sa tasse de café à la main, est un homme heureux.

Ce monsieur s'appelle Jon Sanders.

Ce monsieur est australien. 

Ce monsieur a 81 ans 

Et ce monsieur vient de boucler son onzième tour du monde à la voile - .

Voilà, ce que peut faire un vieux aujourd'hui !!!

Nous dédions spécialement ce post à tous ceux et celles qui dès que l'on leur parle de mobilité active, de sport ou de trans-sport ®, nous ressortent leur affligeant "Oui, mais vous oubliez les vieux !!!"

Non, on n'oublie pas les vieux chez Transit-City - simplement, on se refuse à les regarder uniquement sous le prisme de la diminution physique ou du handicap !!!

Et surtout, nous chez Transit-City, on ne s'abrite pas derrières les vieux pour refuser de faire bouger les choses en matière de mobilité et de sportivité !!!

Tuesday, February 09, 2021

DES MENACES OU PLUTÔT DE NOUVELLES OPPORTUNITÉS ?

Terrifiant et inquiétant.

Terrifiant et inquiétant d'observer comment les imaginaires de la mobilité se sont rétrécis.

Cela avait commencé avant même la Covid, avec les concepts de "micromobilité", de "démobilité" et de " ville du quart d'heure".

Des concepts qui sentent l'étroit.

Des concepts qui sentent le petit.

Des concepts qui sentent le pas trop loin.

Des concepts qui sentent le pas trop d'effort.

Bref, des concepts qui reflètent surtout la pensée de gens fatigués.

Aujourd'hui, s'ajoute la peur de l'eau.

Ainsi depuis quelques jours, devant les images des quais inondés à Paris, nous sommes censés être inquiets.

Et si on refusait enfin de se laisser bouffer par ce climat anxiogène ?

Et si au contraire, on prenait ces crues comme une formidable opportunité pour inventer de nouvelles mobilités sportives et fluviales ?

Et si c'était actuellement la période idéale pour aller faire du kayak sur la Seine ?

Et si on remettait un peu de sport et d'aventure y compris dans nos mobilités urbaines ? 


Bref, et si on arrêtait de voir nos futurs mobiles confisqués par de petits penseurs des mobilités pépères ou par de fausses menaces, pour inventer d'autres avenirs plus mobiles et joyeux ?

Nous chez Transit-City, nos concepts mobiles sont , et ils sentent bon le grand air et le large.


On en reparle le 24 juin prochain, .

Thursday, February 04, 2021

ET SI ON PROFITAIT DE LA COVID POUR DÉMÉCANISER NOS MONTAGNES ?

Depuis une centaine d'années, l'histoire de la montagne, c'est l'histoire d'une mécanisation - voir "Montagne mécanique".

Depuis une petite dizaine d'années, cette mécanisation est fortement réinterrogée - voir "Et si tout cela était déjà dépassé ?"

Depuis quelques années, le modèle français d'hyper-mécanisation apparait même comme un contre-modèle - voir "Et si les Alpes devaient enfin changer de culture mobile ?"

Et puis la Covid et les restrictions sanitaires sont venues stopper toutes ces machines et engins mécaniques sans que la montagne ne s'arrête de vivre ni sans que cela ne tue le ski et les autres sports de glisse - voir "Et si on arrêtait de dire que les stations de ski sont fermées ?"

Grâce à la Covid, on comprend que la mécanisation du sauvage n'est vitale que pour une petite partie de professionnels.

Grâce à la Covid, la montagne engage de façon forcée sa quatrième révolution : celle des mobilités actives et sportives.

Voir : "Et si nous entrions dans le 4° temps des mobilités montagnardes ?"

D'où notre question : et si c'était le moment idéal pour commencer à démécaniser la montagne ?

Et si la montagne cessait de courir après une urbanisation et une mécanisation à outrance, pour au contraire devenir un modèle de développement low tech et sportif ?

Et si la montagne se dessinait une nouvelle carte des pensables ? - .