Thursday, March 29, 2018

ET SI LA PAUVRETÉ ACCÉLÉRAIT LA MUTATION DES PARKINGS ?

- Que le parking soit depuis longtemps autre chose qu'un endroit où l'on laisse une voiture, c'est une évidence.
On en a déjà parlé :
- "Le parking comme nouvel habitat idéal ?"

- Que le parking doive voire son rôle et sa place transformés avec l'arrivée de la voiture autonome, c'est aussi une évidence.
On en a déjà parlé :
- "Et les parkings, on en fera quoi ?"
- "Le parking comme immeuble du futur ?"

- Que la voiture, en devenant autonome change de nature, et devienne une vraie pièce à vivre, c'est là encore une évidence.
On en a déjà beaucoup parlé dans ce blog :
- "Quand la voiture ne sera plus une voiture"
- "Et si la voiture autonome était aussi une histoire d'architecture ?"

C'est pour ces raisons, notamment, qu'il va être urgent de commencer à penser à nos parkings comme d'autres choses que des endroits où l'on stocke des tas de tôle statiques - comme par exemple ci-dessous - voir, .

Une réflexion d'autant plus nécessaire qu'entre précarité, pauvreté, développement des modes de vie nomades, cette question du parking comme lieu d'habitat va devenir de plus en plus stratégique au coeur des villes.

L'habiter mobile a toujours été une question politique. Et cela va se confirmer dans les années qui viennent

On l'a plusieurs fois évoqué :
- "Le mobile-home comme histoire politique"
- "Vers un urbanisme de camping-cars ?

Les Etats-Unis ont toujours été précurseurs sur ces mutations.

C'est pour cela qu'il faut lire les articles ci-dessous sur les nouveaux actifs nomades directement inspirés par l'admirable "Nomadland" de Jessica Bruder.


Dans le même temps face à l'explosion de la pauvreté et de la précarité, certaines villes commencent à aménager des parkings pour les homeless motorisés - voir
- "City expand safe parking program for homeless living in cars"
- "Des parkings pour les victimes de la crise du logement
"Face à l’explosion du nombre de personnes qui vivent dans leur voiture faute de pouvoir payer un loyer, les villes de Californie ont recours à une nouvelle solution : l’aménagement de parkings, à la nuit tombéeCar de nouveaux homeless sont sans-domicile mais pas sans-abri : il leur reste leur véhicule, qu’ils viennent garer le soir dans des emplacements sécurisés. Beaucoup ont un emploi, mais ils sont condamnés à l’errance par la crise du logement."

Wednesday, March 28, 2018

ET SI ELLE RESSEMBLAIT À CELA LA PETITE VOITURE URBAINE DE DEMAIN ?

Depuis une centaine d'années les designers automobiles tentent de sortir du modèle de la calèche - voir .

Mais si demain la petite voiture autonome ultra-light ouverte sur la rue devenait désirable, pourquoi ne pas imaginer que la calèche ou le buggy redeviennent un modèle automobile ?

Légère et sans volant : tout y est déjà !!

On est entre

Ce post est la prolongation des précédents sur le rôle possible de la mobilité équestre pour penser demain - voir ,  et .

Tuesday, March 27, 2018

ET SI C'ÉTAIT CELA, L'ULTRA LIGHT SPORT CAR DU FUTUR ?




Dans le prolongement des derniers posts sur la façon dont la mobilité équestre pourrait venir irriguer nos imaginaires pour penser la mobilité urbaine de demain - voir  et  -, je voulais juste vous proposer aujourd'hui ces planches de sulkies du début du XX° siècle.

Deux options :
- soit, on regarde ces sulkies comme des engins dépassés ou réservés aux courses sur hippodromes.
- soit, on les regarde comme les possibles prémisses d'un future éco-hippo-mobilité light et performante.

C'est une question d'état d'esprit et de volonté, ou non, d'essayer de penser à nos futurs mobiles et urbains un peu autrement et, surtout, en dehors de l'obsessionnel numérique.

On en reparle le 8 juin lors de l'Atelier Transit-City organisé autour de la question "Et si les révolutions du sport entraînaient une vaste mutation urbaine ?"

Monday, March 26, 2018

VERS UN CHEVAL ET UNE PIÈCE MOBILE À TOUS LES ÉTAGES ?

Quand on fait l’hypothèse, comme nous le faisons depuis plusieurs posts voir, ,  et -, que le cheval pourrait faire son retour en ville et redevenir un moyen de transports, il est tentant de se poser la question des conséquences que cela pourrait avoir sur la façon de penser les immeubles.

Dit autrement : si le cheval remplace la voiture, c’est quoi le parking - garage - écurie de demain ? 

C’est quoi “garer son cheval” demain ?

C’est quoi “garer sa carriole” demain ?

Et si on les montait tous les deux dans les étages ?

Et si le cheval permettait de repenser totalement l’organisation de l’habitat ?

Et si on pensait la carriole comme une pièce mobile en plus ?

Des questions qui s'inscrivent dans la lignée de nos interrogation sur "une voiture à tous les étages ? la voiture comme pièce en plus ?"

Quand on se penche sur l'histoire, on découvre que ces hypothèses sur le cheval et la carriole aux étages se sont bien été réalisées au début du XX° siècle, notamment dans l’établissement Rivière à Paris - voir les explications.

La combinaison des questions d'aujourd'hui avec les réalisations d'hier, peuvent donner les slides ci-dessous.


De telles visons permettent de repenser les promesses faites notamment par la voiture autonomes qui ne sera plus une voiture mais bien une vraie pièce mobile - voir "Et si la voiture autonome était aussi une histoire d'architecture ?"


Cela permet aussi de s'interroger sur la pré-supposée hyper-modernité de la voiture autonome et de ses promesses de ruptures - voir ci-dessous et "quand les voitures ne seront plus des voitures".

Thursday, March 22, 2018

CA SERAIT QUOI UNE HERMES MOBILITY ?

Dans le prolongement de "Et si on imaginait le retour du cheval en ville ?" et de "Et si le cheval permettait de penser autrement ?", je voulais vous proposer quelques slides autour de l'hypothèse qu'Hermès, marque symbolique de la culture équestre, devienne un jour un grand pourvoyeur d'imaginaires de mobilité urbaine.

Avec évidement des questions sur les liens entre culture équestre et culture automobile. 

Wednesday, March 21, 2018

ET SI ON IMAGINAIT LE RETOUR DU CHEVAL EN VILLE ?

Chez Transit City, on aime bien prendre le contre-pied des tendances dominantes, car c’est là que s’inventent les innovations de demain.

C’est pour cela que récemment nous avons lancé un Rural Mobility Lab, partant du principe que face à l’urbanisation croissante et aux technologies envahissante, une bonne partie de la population devrait dans les années qui viennent, se détourner des promesses techno pour rechercher d’autres valeurs alternatives, notamment autour d'un monde rural.

C’est dans ce cadre que nous faisons, notamment, les l’hypothèses :

- que le rural déconnecté va devenir ultra désirable face à la "smart-city" ultra connectée

- que la lenteur va être une grande valeur de demain - .

- que la ferme va redevenir un modèle d’habitat

Bref que nous faisons l’hypothèses que tout les pratiques et les imaginaires associés à un certain monde agricole idéalisé vont devenir des points forts pour penser la ville de demain.

C’est déjà le cas aujourd’hui avec le retour en force de l’agriculture urbaine - .

C’est aussi le cas aussi avec ces villes qui veulent prendre en charge la défense de la biodiversité () face à un monde agricole dont les pratiques ultra-productivités et polluantes se révèlent aujourd’hui particulièrement dramatiques -

Nous assistons d'ailleurs déjà aujourd’hui à un curieux basculement des valeurs avec une agriculture de plus en plus polluante () et automatisée () et des villes qui, tout en se référant à ce monde agricole, se voudraient, elles, être de plus en plus vertes voir carrément bio.

Nous reviendrons très largement dans les semaines qui viennent sur ces mutations des codes entre le monde rural et le monde urbain.

Pour aujourd’hui, nous voulions rapidement évoquer un chantier récemment ouvert dans le cadre de notre Rural MobilityLab.

Il s’agit du Horse Mobility Lab dont le travail s’organise autour de la question “Et si le cheval permettait de penser autrement la ville et ses mobilités ?", question nous avons récemment évoqué .

Vous trouverez ci-dessous quelques unes des questions qui nous travaillent en ce moment.



Et ci-dessous une question qui prolonge deux récents posts, et .


On y revient très vite.

Tuesday, March 20, 2018

ET SI C'ÉTAIT CELA LA PROCHAINE RÉVOLUTION PIÉTONNE ?

Si on part du principe que demain nos villes seront remplies de véhicules autonomes - .

Si on fait du principe va amener une mutation radicale de la signalétique automobile actuelle (A quoi vont servir les panneaux qui s'adressent aujourd'hui aux conducteurs, si demain ceux-ci ont disparu ? - voir "Cities without signs")

Si on fait le pari que cette mobilité autonome va conduire, par réaction, à une explosion de la mobilité active pour lutter contre la sédentarité et l'obésité - .

Si on fait le pari que cette mobilité active prennent des formes autres que le vélo ou run-commuting - .

Si on fait le pari, donc, que vont apparaître dans les années qui viennent des mobilités sportives totalement disruptives au regard de nos critères actuels - .

Alors ...

Alors, pourquoi ne pas faire un exercice simple en imaginant ce que pourrait être la signalétique de la mobilité active de demain ? 

Petit exercice autour de trois sports qui réinterrogent aujourd'hui les espaces traditionnels de la mobilité urbaine.



Et si ces trois sports n'étaient qu'une toute petite partie de tous ces sports qui vont, dans les années qui viennent, se transformer en moyens de trans-sport ® au profit d'une nouvelle motricité-cité ® ? 



On en reparle le 8 juin, .

Monday, March 19, 2018

ET SI LES FEUX ROUGE DEVENAIENT DES AGRÈS DE GYM ?




Si la mobilité active devient enfin un véritable enjeu de santé publique.

Si  la rue doit donc dorénavant être pensée commun un vaste espace de sport, de tous les sports.

Alors pourquoi ne pas regarder la signalétique routière comme un vaste ensemble d'agrès de gymnastique ?

Élément de réflexions avec "Stay cool" qui prolonge "Et si la danse..."


Malheureusement ces images sont aussi à mettre dans la rubrique "... sauf que t'as pas le droit !"

On y revient le 8 juin prochain, .