Chez Transit-City, nous avions l'habitude d'analyser le sport en 6 temps - voir, "Sports : les 6 temps de la dévoration du monde"
Récemment, nous avons émis l'hypothèse que nous allons voir émerger très rapidement un septième temps du sport : le temps du combat écologique - Voir "Et si l'écologie devenait le septième temps du sport ?"
Cette hypothèse s'appuyait sur le rôle que pourrait jouer face à l'essoufflement du discours écologiste traditionnel ?
- "Et si les marques d'out-door remplaçaient les écolos ?"
- "Et si le Tour de France faisait le boulot des écolos ?"
Cette hypothèse s'appuyait sur les mutations de certains acteurs du sport et de l'outdoor
- "Et si Rapha devenait la marque d'une nouvelle écologie politique ?"
- "Et si demain Patagonia devenait une force politique ?"
- "Et si Adidas devenait un acteur de l'écologie ?"
Évidment devant ces hypothèses, un certain nombre de nos interlocuteurs ont réagi en nous disant que cette mutation des marques était purement opportuniste et markéting et que rien en valait le "vrai" combat politique, celui des élections.
C'est pas faux, sauf que les forces politiques censées menées le combat politique de l'écologie sont dans un certain nombre de pays, soit absentes (les Etats-Unis), soit tellement déconsidérées (voir en France) que plus personne n'est là pour mener ce combat.
Et qu'il faut donc bien que certains mènent ce combat.
Aux Etats-Unis, ce sont les industriels de l'out-door qui ont décidé de prendre les choses en main et donc de mener ce combat lors des élections de mi-mandat qui auront lieu le 6 novembre prochain - voir tous les détails "Vote the out-doors".
D'abord en menant campagne pour que les gens s'inscrivent sur les listes électorales.
Ensuite, en s'engageant à libérer leurs collaborateurs le mardi 6 pour qu'ils aient le temps d'aller voter (Patagonia fermera les portes de ses magasins.)
Les critères de choix sont notamment :
Cette hypothèse s'appuyait sur le rôle que pourrait jouer face à l'essoufflement du discours écologiste traditionnel ?
- "Et si les marques d'out-door remplaçaient les écolos ?"
- "Et si le Tour de France faisait le boulot des écolos ?"
Cette hypothèse s'appuyait sur les mutations de certains acteurs du sport et de l'outdoor
- "Et si Rapha devenait la marque d'une nouvelle écologie politique ?"
- "Et si demain Patagonia devenait une force politique ?"
- "Et si Adidas devenait un acteur de l'écologie ?"
Évidment devant ces hypothèses, un certain nombre de nos interlocuteurs ont réagi en nous disant que cette mutation des marques était purement opportuniste et markéting et que rien en valait le "vrai" combat politique, celui des élections.
C'est pas faux, sauf que les forces politiques censées menées le combat politique de l'écologie sont dans un certain nombre de pays, soit absentes (les Etats-Unis), soit tellement déconsidérées (voir en France) que plus personne n'est là pour mener ce combat.
Et qu'il faut donc bien que certains mènent ce combat.
D'abord en menant campagne pour que les gens s'inscrivent sur les listes électorales.
Ensuite, en s'engageant à libérer leurs collaborateurs le mardi 6 pour qu'ils aient le temps d'aller voter (Patagonia fermera les portes de ses magasins.)
Enfin, et surtout, en menant une véritable politique d'audit écologique de tous les candidats pour savoir lesquels méritaient d'être soutenus au vu de leurs engagements en matière de protection de la nature, mais pas que (détail, là.)
- la défense et la conservation des terres et des eaux publiques des États et des territoires fédéraux
- la reconnaissance de la menace du changement climatique
- le soutien aux initiatives commerciales équitables
- le soutien aux activités d'out-door.
Soit franchement rien d'extraordinaire, mais qui face à la politique de Trump se révèle déjà un formidable contre-poids politique.
Questions toute simples :
- que font les grandes marques d'out-door européennes ?
- que font les grandes marques d'out-door françaises ?
Qu'attend le monde de l'out-door européen - marque comme athlètes de haut niveau - pour faire pression sur la classe politique européenne et engager enfin une vraie mutation écologique ?
On en reparlera forcément le 23 novembre, là.