ET SI LA SALETÉ DEVENAIT UN CRITÈRE DE SPORTIVITÉ ?

Après, et si on faisait du sport pour déconner ?

Et si on faisait du sport pour se dégueulasser ?

Et si la crasse devenait un critère de sportivité et de combativité ?

Et si se salir n'était pas un problème, mais au contraire un plaisir ?

Ce sont quelques unes des questions que pose la très maline campagne menée en Inde actuellement par le groupe Unilever en faveur de son application Dirt Calculator.

Quand la saleté est présentée comme positive et preuve d'un engagement sportif.

Et si pouvoir faire les cons et se dégueulasser devenaient de vrais et bons arguments pour inciter les gamins à faire de sport ?

Et si pouvoir faire les cons et se dégueulasser devenaient de désirables et très enviables idéaux sportifs ?

Et si demain le sport n'était plus le temps et le lieu de la compétition, mais avant tout le temps et le lieu des transgressions ?

Et si demain les espaces sportifs devenaient des espaces dionysiaques ?

Là.

ET SI LES VIEUX ÉTAIENT DES DÉCONNEURS COMME LES AUTRES ?

Et si on arrêtait d'imaginer les vieux comme ayant forcément une pratique sportive souffreteuse, triste et lente ?

Et si on commençait enfin à accepter que les vieux pouvaient être des sportifs déconneurs comme les autres ?

Et si "faire les cons" était un des grands moteurs de la pratique sportive aussi pour les vieux ?

Et si l'idée de "faire les cons" était beaucoup plus vendeur pour inciter les vieux à faire du sport que de leur parler de santé ou de performance ?

Il faut à ce sujet regarder le joyeux Magic Socceur Night avec ses vieux qui investissent en douce un terrain de foot au milieu de la nuit.

On y reviendra le jeudi 6 juin prochain lors des troisièmes Rencontres Sport / Equipement / Stratégie ® qui auront pour thème "C'est quoi demain les vieux, dans le business du sport ?" 

ET SI DEMAIN, C'ÉTAIT LES VIEUX QUI FAISAIENT LE SUCCÉS DES SNEAKERS ?

Là.

ET SI CONTRAIREMENT À LA MODE, LE MONDE DU SPORT N'AVAIT RIEN COMPRIS AUX VIEILLES ?

On n'est pas obligé d'aimer la mode, mais elle a une grande qualité : elle sent mieux et avant tout le monde l'air du temps et les signes faibles qui montrent que la société change.

Le monde de la mode a toujours de l'avance, quand le monde du sport semble lui avoir souvent du retard.

L'un des exemples le plus flagrant de ce décalage entre ces deux secteurs, est celui du rapport à l'âge et aux corps des femmes âgées.

Alors que les marques de sport sont toujours aussi fascinées par la jeunesse, le luxe, lui, a compris que les imaginaires liés au corps étaient en pleine mutation et qu'il était urgent de revaloriser le corps des femmes mures.

Le sport cache les vieilles.

La mode les expose et les valorise.

On y reviendra le 6 juin prochain lors des troisièmes Rencontres Sport / Equipement / Stratégie ® qui auront pour thème "C'est quoi demain les vieux, dans le business du sport ?" 

ET SI ON LISAIT SIMONE DE BEAUVOIR, COMME UNE PROSPECTIVISTE DU SPORT ?

Et si pour imaginer ce à quoi pourrait ressembler le sport demain, il fallait relire "La Vieillesse" de Simone de Beauvoir ?

Probablement.

En tout cas, on trouve dans ce livre paru en 1970 beaucoup de questions toujours d’actualité pour s’interroger sur le vécu, le statut et la place des vieux dans les sociétés occidentales.

Tout comme on en trouve de toujours pertinentes dans "Le Deuxième Sexe" paru en 1949, sur la place des femmes dans la société et donc dans le sport.

Place des vieux ...

Place des femmes ...

Et si donc, il fallait voir en Simone de Beauvoir aussi une grande prospectiviste du sport ?

On en reparlera le 6 juin prochain lors des troisièmes Rencontres Sport / Equipement / Stratégie ® qui auront pour thème "C'est quoi demain les vieux, dans le business du sport ?"

C'EST QUOI DEMAIN LES VIEUX DANS LE BUSINESS DU SPORT ?

Les troisièmes Rencontres Sport / Equipement / Stratégie ® auront pour thème "C'est quoi demain les vieux, dans le business du sport ?"

Ces troisièmes Rencontres S/E/S ® se dérouleront le jeudi 6 juin de 8h30 à 13h00 au Petit Bain.

Elles se dérouleront autour de trois grandes séquences.

Réflexions du Prospective Sport Lab ® présentées par François BELLANGER et Patrick ROULT.

Alexandre FAURE, expert en stratégie marketing sur le marché des seniors et auteur/éditeur du très bon site Longévité, interviendra sur le thème "Bien Vieillir, un marché qui ne vieillit pas !".

Il nous parlera de la révolution marketing en cours à partir de nombreux cas très concrets.

 

Patrick BAYEUX, consultant en politique publique sportive et en programmation et réalisation d'équipements sportif et éditeur de "Décideurs du sport" fera un tableau des pratiques, des motivations et des équipements sportifs actuels.

Et en conclusion, nous présenterons "Senior - Le nouvel horizon du sport ?"

Des pistes de réflexions prospectives issues du Prospective Sport Lab ®.

Pour vous inscrire, il suffit d'envoyer un mail à francois.bellanger@gmail.com en disant "Je viens".

ET SI DEMAIN, C'ETAIT LES MÉCRÉANTS QUI SAUVAIENT LE SPORT ?

Et si face aux tentatives constantes des grandes religions de s'emparer et de contrôler le sport, il devenait urgent de se replonger dans les écrits et les pensées de ceux qui se sont toujours battus pour la laïcité et contre l'emprise de tous les clergés ?

En tout cas la lecture du "Dictionnaire des athées, agnostiques, sceptiques et autres mécréants" fait aujourd'hui beaucoup de bien par les horizons qu'il ouvre et la confiance qu'il donne en la capacité de l'Homme à pouvoir penser ses futurs sans le prisme de ou des Dieux.

On en reparle ce mercredi matin, là.

ET SI DEMAIN, LES JO SE DEVAIENT DE VANTER LA RELIGION DU PAYS HOTE ?

Au niveau mondial, c'est franchement anecdotique.

Mais ce n'est pas parce que c'est anecdotique, qu'il ne faut pas le regarder comme un possible signe d'une mutation du sport demain.

De quoi parle-t-on ?

On parle de la polémique engendrée par l'absence de la croix sommitale du dôme des Invalides dans l'affiche officielle des JO de Paris 2024.

Pour certains, cet effacement de la croix serait le reflet du "malaise d'une nation en proie à la décontraction" et le symbole de "ceux qui rejettent la nation (et) nous livrent à nos ennemis".   

On laissera chacun apprécier.

Reste les questions que pose en creux cette polémique : 

Et si demain, les pays hôtes des grandes compétition sportives ne devaient plus seulement mettre en avant leur histoire, leur patrimoine et leur créativité, mais aussi leur religion ?

Et si demain, les JO devenaient prétextes à des affirmations religieuses non seulement de la part des athlètes mais aussi de certains états ?

On en reparle mercredi 13 mars, là.

ET SI DEMAIN CERTAINS SPORTS ÉTAIENT ASSOCIÉS À DES RELIGIONS ?

Certaines religions inciteraient-elles a pratiquer certains sports ?

Le titre et les faits rapportés par certains ouvrages tel "When boxing pas a jewish sport" pourrait le laisser croire.

Et c'est vrai, qu'entre 1910 et 1940, il y a eu vingt-six champions du monde juifs.

Sauf que …

Sauf que - évidement - ce n’est pas la religion qui a incité les Juifs à faire de la boxe aux Etats-Unis au début du XX° siècle, mais beaucoup plus prosaïquement un désir de s’intégrer à la société américaine dominée alors par la culture Wasp qui valorisait certains sports, dont la boxe.

Une fois mieux intégrés, de nombreux Juifs délaissèrent la boxe. En 1950, il n'y avait pratiquement plus de boxeurs juifs, et aujourd'hui leur nombre est ridicule. 

La boxe n'a d'ailleurs pas été le seul sport à faciliter l'intégration des immigrants juifs. Ce fut aussi le cas pour l’athlétisme et le baseball, sans oublier le travail mené par la Young Men's Hebrew Association (YMHA), équivalent juif de la fameuse YMCA chrétienne.

Le sport a toujours été un moyen d’intégration pour les immigrants de toutes les religions et de toutes les couleurs.

Globalement "sport = intégration".

Mais si demain, ce n’était plus vrai ?

Mais si demain, c’était plutôt le contraire ?

Mais si demain le sport n’était plus un moyen d’intégration, mais au contraire un moyen d’affirmation et de différenciation religieuse ?

Et si donc demain, certains sports devaient être associés à des pratiques religieuses très identitaires ?

On en reparle le 13 mars lors des septièmes Rencontres de la Prospective Sportive ® organisées autour de la question "Et si demain les religions changeaient le sport ?"

ET SI MOINS LA SOCIÉTÉ ÉTAIT RELIGIEUSE, PLUS LES ATHLÈTES L'ÉTAIENT ?

Et si plus les sociétés devenaient laïques, plus les athlètes de haut niveau étaient religieux ?

Et si les athlètes avaient tendance à être plus religieux que les non-athlètes ?

C'est en tout cas ce que fait apparaître un certain nombre d'études récentes.

Pourquoi ?

Les raisons et les explications sont nombreuses.

On y reviendra le 13 mars, là.  

ET SI DEMAIN, C'ÉTAIT PLUTOT LE SPORT QUI CHANGEAIT LES RELIGIONS ?

C'est quoi une religion ?

C'est avant tout une volonté de prendre le contrôle du corps social et des corps individuels.

C'est avant tout une volonté d'édicter au nom d'un Dieu, des règles et beaucoup d'interdits notamment sur l'alimentation, sur la sexualité, sur le corps des femmes.

C'est aussi, et plus particulièrement pour les trois religions monothéistes, une méfiance vers le corps, le charnel, le plaisir.

Aucun des trois grandes religions monothéistes a réellement soutenu l'émergence du sport, ni n'a célébré le sport.

Face à la pression sociale et à l'évolution des modes de vie, les trois religions monothéistes ont peu à peu cédé.

Les religions passent leurs temps à s'adapter. 

Elles ont limité les interdits, tout en les maintenant pour certaines d'entre elles envers les femmes et leur tenues.

Mais on voit quoi ?

On voit aujourd'hui, les religions qui courent après le sport.

On voit des religions qui à défaut d'avoir réussi à brider les corps, essaient de récupérer le sport autre moyen du contrôle du corps.

D'où question des prochaines Rencontres de la Prospective Sportive ®, "et si demain, les religions changeaient le sport ?"

Mais s'il fallait plutôt inverser sur la question ?

Et si aujourd'hui, le sport était plus puissant que le religieux ?

Et si le sacré était aujourd'hui plus dans le sport que dans le religieux ?

Et si donc aujourd'hui, il fallait plutôt se demander "et si demain, le sport changeait les religions ?"

Et si cette révolution était déjà en cours ?

On en parlera avec nos invités, le 13 mars, là.

ET SI LE SPORT DEVENAIT PLUS FORT QUE LES RELIGIONS ?

Longtemps, être possédé a été vu comme une malédiction.

Mais aujourd'hui ?

Et si aujourd'hui, c'était le contraire ?

Et si aujourd'hui être possédé était une qualité ?

Et si le sport était en train de rendre positif et désirable ce que les religions ont longtemps vu comme maléfique ?

Et si aujourd'hui la sémantique sportive était plus forte que la sémantique religieuse ?

Et si aujourd'hui le sport devenait donc plus fort que les religions ?

On en reparlera le 13 mars au matin, là.

ET SI C'ÉTAIT JEAN-PAUL SARTRE QUI PARLAIT LE MIEUX DES LECTEURS DE L'ÉQUIPE ?

En programmant les Rencontres de la Prospective Sportive ® qui auront lieu le 13 mars prochain autour de la question "Et si demain les religions changeaient le sport ?", on s'était jurés de ne jamais tomber dans le panneau des éternels parallèles faits et refaits entre sport et religion.

Sauf que ...

Sauf qu'il est difficile d'y échapper.

Preuve en est avec un journal comme l'Equipe qui ne cesse de multiplier les références religieuses, et notamment chrétiennes, tout en étant capable d'annoncer en Une la mort de Dieu !!!

Mais comme l’expliquait Jean-Paul Sartre  "Dieu est mort, mais l'homme n'est pas, pour autant, devenu athée. Ce silence du transcendant, joint à la permanence du besoin religieux chez l'homme moderne, voilà la grande affaire aujourd'hui comme hier."

On pourrait trouver dans cette phrase du pape de l'existentialisme, la définition parfaite du lecteur du quotidien sportif.

Et une des explications du succès du sport et de l’Equipe ; le besoin de religieux.

On en reparle le 13 mars, là.