Architecture, Mobilité, Nomadisme, Urbanisme, Nouveaux Imaginaires urbains, Nouvelles Fictions, Prospective, Nouveaux imaginaires du corps, Nouveaux imaginaires du sport
Tuesday, August 30, 2022
ET SI LE SPORT POUVAIT FAIRE ÉMERGER UNE NOUVELLE CLASSE ÉCOLOGIQUE ?
Monday, August 29, 2022
ET SI LE MONDE DU SPORT N'AVAIT PAS ASSEZ PEUR ?
En 2008, Transit-City lançait son chantier Catastrophic City et organisait à cette occasion un Atelier autour de la question “Et si on avait pas assez peur ?”
Notre invité était le philosophe Jean Pierre Petit, auteur notamment de "Pour un catastrophisme éclairairé - Quand l'impossible est certain".
La démarche était - est est toujours - de penser le futur des villes, des mobilités et des modes de vie sous l’angle de la catastrophe.
Le dérèglement climatique était déjà à l’origine de cette réflexion.
Et dans la foulée nous avions organisé d'autres Ateliers sur ce qui nous apparaissaient comme de nouvelles grandes menaces comme le terrorisme, la guerre et les pandémies.
Évidement à l’époque, une partie de nos clients et partenaires nous avait fait comprendre que nous n’étions pas très joyeux et que nos réflexions étaient plus anxiogènes que prospectives. Pour la majorité d'entre eux, le futur se devait d'être heureux et brillant.
Malheureusement, les faits nous ont donné raison. La guerre, la pandémie et le dérèglement climatique sont aujourd'hui notre quotidien.
La Covid, l'Ukraine, les canicules, la hausse de l'énergie sont passées par là, et on sent enfin naitre une vraie conscience des menaces auprès des acteurs de la ville pour changer leurs façons de penser et d'agir.
Ce travail autour de la catastrophe n’a par contre jamais été fait pour penser les futurs des sports.
Aujourd’hui la prospective sportive se veut toujours très positive.
Le sport c'est pour beaucoup encore et toujours des corps jeunes, de nouvelles techniques chatoyantes, des marchés en pleine croissance, de nouveaux segments à défricher, l'appui merveilleux du numérique ... bref, que du beau.
C'est évidement dommage, car les menaces sont toujours de formidables opportunités de penser différemment.
C'est pour cela que nous avons décidé de lancer un chantier Catastrophic Sports ®.
L’idée n’est évidement pas de faire de la catastrophe l’alpha et l’omega de la pensée prospective sportive, mais au moins de l’intégrer beaucoup plus dans nos réflexions comme nous le faisons depuis plusieurs années au sein de Transit-City et du Prospective Sport Lab ®.
Jusque-là cette démarche n'avait pas une vraie identité programmatique, c'est désormais fait avec Catastrophic Sports ®.
La question sous-jacente de ce travail est très simple : et si le monde du sport n'avait pas encore assez peur des menaces et des catastrophes à venir, pour accepter de penser le sport autrement et avec de nouvelles ambitions ?
On présentera une partie de nos réflexions sur cette question, le 16 novembre prochain, là.
Tuesday, August 23, 2022
C'EST QUOI LA FUTURE HISTOIRE ÉNERGÉTIQUE DU SPORT ?
Monday, August 22, 2022
UN AUTRE RAPPORT À L'ÉNERGIE ...
Sunday, August 21, 2022
UN AUTRE RAPPORT AU MONDE ...
Thursday, August 18, 2022
ET SI NOUS PASSIONS DE LA SAISON DES FEUX AUX ANNÉES EN FEU ?
Tuesday, August 16, 2022
ET SI L'ÉTÉ DEVENAIT UNE SAISON EFFRAYANTE ?
Longtemps, l’été a été une saison qui faisait peur.
Trop sèche.
Trop chaude.
Trop porteuse de maladies.
Bref, mauvaise pour la terre et le corps.
C’est l’émergence dans les années 30 d’un nouvel hédonisme tourné autour de l’héliotropisme, qui a peu à peu fait de l’été une saison désirable.
Jusque-là, le tourisme était surtout associé à la recherche de la fraicheur.
La chaleur, le bronzage et le désir de montrer son corps dénudé ne sont devenus vraiment désirables que dans les années 50 aux Etats-Unis et dans les années 60 en Europe.
C’est ce triptyque chaleur / le bronzage / exhibition du corps qui a fait le succès des destinations touristiques comme la Californie, la Floride, la Gold Coast australienne, la Costa Brava ou la Côte d’Azur.
Aujourd'hui avec le réchauffement climatiques et toutes les menaces qui y sont liées, ce beau récit de l'été et du désir de chaleur sont en train de s'écrouler.
C'était prévisible depuis une bonne dizaine d'années - "Quand le froid nous manquera" - maintenant on y est.
Déjà durant l'été 202, émergeait un autre récit de l'été beaucoup plus anxiogène que celui développé depuis quelques décennies.
- "Et si demain, l'été devait changer de nom ?"
- "Et si demain, l'été devait durer la moitié de l'année ?"
Cela avait notamment déjà pour conséquences d'obliger à penser les futurs du sport d'une autre façon.
- "C'est quoi penser le sport demain ?"
- "Et si c'était celles-là, les vraies cartes de la prospective sportive ?"
Les canicules, les incendies, les sécheresses du printemps et de l'été 2022, n'ont fait qu'accentuer cette prise de conscience sur les mutation de l'été et des imaginaires qui lui étaient lié n'était plus forcément la grande saison hyper désirable de l'année.
Preuve en est, ces deux récents articles qui reflètent assez bien le changement d'état d'esprit vis à vis de l'été aux Etats-Unis
- "We’re Naming Summer “Danger Season” in the US. Here’s Why."
- "It’s Been a "Summer of Disasters" and It’s Only Half Over."
Nous vivons une révolution de nos imaginaires climatiques.
Cela va forcément entrainer une révolution de nos imaginaires sportifs.
C'est tout l'objet de notre chantier "C'est quoi la future histoire climatique du sport ?"
La grosse question étant de savoir si les mutations climatiques pouvaient / devaient devenir la base d'un nouveau grand récit sportif pour le XXI° siècle ?
On en reparlera, là.
Friday, August 12, 2022
ET SI LE SPORT ACCENTUAIT LA SOLASTOLOGIE ?
Et si le sport devait accentuer cette détresse psychique causées par les changements climatiques en faisant comprendre à de nombreux sportifs que leurs terrains de jeux favoris étaient en train de disparaître ?
Et si on arrêtait de dire que la nature est un formidable terrain de jeu ?
Des questions qui s'intègrent à notre plus vaste réflexion "C'est quoi la future histoire climatique du sport ?"
On en reparlera, là.