Monday, October 19, 2020

ET SI ON CHANGEAIT DE REGARD SUR LE VENT EN VILLE ?

Chez Transit-City, on est passionné par le vent et la voile.

C'est pour cela que nous avons monté dès 2013 le premier Sailing Mobility Lab ® de France - .

C'est aussi pour cela que nous sommes toujours intéressés à la façon dont les voileux innovent - .

Et c'est toujours pour cela que nous élargissons cette réflexion sur le monde terrestre  - voir  et .

Aujourd'hui la multiplication des pratiques de la voile fait que le spectre de réflexion ne cesse de s'élargir et devrait touché le monde urbain - voir "Et si le vent changeait nos imaginaires mobiles ?".

Et ce d'autant plus que la force du vent devrait croitre dans les années à venir du fait du réchauffement climatique - .

Mais pour cela il faudrait cesser de voir le vent comme une menace et se décider enfin à le voir comme une super opportunité pour développer de nouvelles mobilités.

C'est pourtant malheureusement tout le contraire qui se passe.

Preuve en est avec deux récentes études conduites par Londres et Paris.

La ville de Londres a révélé récemment le résultat d'une étude conduite en 2019 intitulée Wind Microclimate Guideline qui montre combien les effets canyon ou Venturi peuvent être importants en ville notamment dans les zones comprenant de nombreuses tours - - voir, .

Le vent n'est ainsi pensé et présenté que comme une menace pour les piétons et les cyclistes.

Pas mot, par contre, sur les effets du vent sur la Tamise qui sont pourtant très importants et donc même pas  la possibilité de débuter une réflexion sur les effets positifs de vent pour développer des mobilités douces et sportives comme la voile, kitesurf ou le wing foil... 

Même chose à Paris où dans le cadre d'une étude sur les puits de chaleur, l'Apur a étudié en 2018 les brises thermiques sur la capitale - voir,

Alors que la carte montre très bien que la Seine est un corridor venteux exceptionnel, pas un mot là non plus sur ce que pourrait apporter les brises thermiques pour développer de nouvelles activité sur la Seine.

Certes ces deux études n'avaient pas vocation à imaginer le vent comme moyen de trans-sport ®, mais elles rendent bien compte de la pensée étroitement technicienne et mécanicienne des ingénieurs urbains dès qu'il s'agit d'aborder le vent et l'eau. Pour eux la réponse, c'est le moteur.

On sait que c'est pas vrai et que cela le sera de moins en moins - voir, .

On sait aussi que les imaginaires sportifs vont contribuer à regarder autrement les mobilités urbaines demain - - et notamment celles sur les fleuves - .

C'est pour cela que nous lançons notre chantier Windy Mobility ®.

On poursuit la réflexion dans les prochains posts.