Du fait de la crise de l'énergie et du réchauffement climatique (et de son corollaire que pourrait être la montée des océans), une partie de notre avenir urbain est-elle en train de se dessiner entre des éoliennes et zones inondées ? C'est en tout cas ce que pourrait laisser croire l'affiche ci-dessus qui annonce le lancement par le NAI de Rotterdam de son nouveau chantier de réflexion intitulé Architectuur als Noodzaak (Architecture of Consequence en bon anglais)
Au delà de l'effet un peu mode et très batave de cette obsession du niveau de la mer, les réflexions se révèlent en tout cas particulièrement fécondes, l'enjeu des inondations étant l'occasion de repenser entièrement ce que pourraient être l'architecture et l'approvisionnement énergétique des zones noyées sous les flots, comme le montre la maquette de Park Supermarket et le schéma ci-dessous. C'est en tout cas une très bonne suite à notre Atelier Vers de nouvelles relations entre la mer et les villes ?
Et sur ce sujet voir l'excellent, Rising sea levels: A tale of two cities, et en complément le post Waterpleinen.
Si ces images peuvent apparaître à certains un peu science-ficionnesque, il faut juste se rappeler que l'habitat individuel en Hollande ressemble déjà dans certains coins du pays aux images ci-dessous. (Voir sur ce sujet là et là)
Sur un thème très proche, je ne peux que vous conseiller de jeter aussi un coup d'oeil aux visions développées ci-dessous dans R_Ignite par une équipe de jeunes anglais dans le cadre du concours WPA 2.0 organisé par le cityLAB de UCLA. (Plus d'images et d'infos là)
Pour mieux comprendre les images de R_Ignite, qui s'inspirent quand même très directement de beaucoup de visions déjà vues depuis quelques mois (voir là, là et surtout là) lire les explications là et regarder la petite animation là.
(Cliquer sur les images pour les agrandir)