Friday, October 26, 2012

VILLE CLANDESTINE

Bientôt plus d'infos sur ce nouveau chantier déjà évoqué, .
« Pour la plupart, on ne les voyait jamais, ou alors seulement quand il faisait froid comme aujourd’hui. Ils mangeaient et ils repartaient, ne venaient se faire soigner que quand ça devenait trop dur. Quand leurs dents les faisaient souffrir ou que leur peau se barrait en lambeaux. Le reste du temps ils se planquaient du matin jusqu’au soir, personne ne savait à quoi ils occupaient leurs journées. Ils ne sortaient que la nuit, on les devinait le long des routes, ils marchaient par petits groupes avec leurs sacs plastiques à la main, leurs bonnets enfoncés jusqu’aux yeux, leurs capuches. »
"A l’abri de rien", Olivier Adam, (2007)