Si la figure du containers peut nous aider à penser à quoi pourrait ressembler la mobile factory du futur - voir là, là et là - alors pourquoi ne pas imaginer que le porte-containers apparaisse comme l'idéal de l'usine ou de l'entreprise nomade du futur ?
C'est en tout cas ce que peut laisser penser la comparaison des deux photos ci-dessus du porte-containers CMA CGM Jules Vernes, avec les images ci-dessous issues du projet Blueseed, visant à installer des entreprises de hautes technologies sur des navires au large des côtes californiennes afin de les soustraire à la législation fiscale et réglementaire américaine - plus là.
On y retrouve la même approche spatiale, et on a presque l'impression que les images de Blueseed sont des projets d'aménagements pour des porte-containers de plus en plus gros et qui, vus du dessus, ressemblent de plus en plus à des villes.
Je n'aborderai pas dans ce post la dimension politique du projet de Blueseed, summum du capitalisme offshore le plus cynique, mais juste la dimension technique via le container qui prend ici des formes très variées selon le type de navires (voir les images ci-dessous et là) et parfois très proches des dernières réalisations de l'US Navy en matière de logistique maritime - voir "Quand les bateaux deviennent des ports".
Sur la figure du porte-containers pour réfléchir à demain, voir "Énormes et invisibles" mais aussi "London Offshore Living".
