Wednesday, June 29, 2016

QUAND LE BUS SERT SURTOUT À FAIRE LES CONS

Pour prolonger mes deux précédents posts sur la façon dont la beat generation a changé et nourri les imaginaires de la mobilité américaine au cours des années 60, je voulais vous proposer ci-dessus quelques images du fameux bus Further des Merry Prankers. Un groupe qui fut crée par Ken Kesey, le génial auteur de "Et quelquefois j'ai comme une grande idée", et qui fit le lien entre la beat generation et celle des hippies.

Ce Further irrigua toute une génération de jeunes américains par l'esprit de liberté et de transgression qu'il trimbalait avec lui et que Tom Wolf  popularisa dans son fameux "Acid test".

Depuis cette approche du bus comme moyen de faire les cons a largement disparu tant sur les routes que dans les oeuvres de fiction, la seule exception étant l'incontournable et jubilatoire "Priscilla-Queen of Desert"

C'est d'ailleurs à propos de ce film culte australien - que nous avions lancé notre réflexion sur les mobilités déconnantes toujours en cours - voir "les plumes dans le cul comme idéal de mobilité ?"

Aujourd'hui, si cette histoire des bus comme lieu a un peu de plomb dans l'aile, certains essaient quand même d'en maintenir l'esprit comme la bande d'allumés des "flying frenchies" et leur "Back to the fjords" déjà évoqué .


Les "flying frenchies" ou une certaine façon rafraichissante et joyeuse de voir le monde et les façons de s'y déplacer.


Ca peut aussi renvoyer à "un avenir entre slackline et mega-teufs ?"