Cela fait déjà un certain nombre d'année que chez Transit-City on travaille sur les nouveaux imaginaires climatiques - là.
On intègre cet imaginaire dans un certain nombre de nos réflexions, la facteur climatique étant par évidence un facteur clé du monde de demain et donc de notre travail prospectif - voir là, par exemple.
Avec le "Too Hot, to move" nous voulons franchir une étape supplémentaire, en intégrant la chaleur dans l'analyse de nos mobilités.
C'est à dire : essayer de comprendre comment concrètement la chaleur va nous faire bouger différemment ... ou nous faire moins bouger.
La chaleur va tout changer.
Jusque-là la chaleur n'était pas un problème.
Le problème c'était le froid, comme le montre les campagnes Nike.
La chaleur va être une révolution pour les marques de sport.
Car s'il est facile de se protéger du froid, il est beaucoup plus difficile de se protéger de la chaleur.
Le discours sur le textile ne va plus suffire.
Il va leur falloir déployer un vrai discours et de vraies actions qui vont les sortir du monde du sport et de la mode.
Mais ça commence à changer.
C'est tout un travail de réinterrogation sur les pratiques sportives et les imaginaires mobiles que vont devoir faire les marques de sport dans les années qui viennent car les références et les désirs climatiques vont peu à peu changer.
Nous allons assister à un véritable basculement des imaginaires climatiques .
Ce qui faisait peur - le froid - va devenir désirable - voir "quand le froid nous manquera".
Ce que l'on craignait - l'humidité - va être recherchée.
Et ce que l'on recherchait - la chaleur - va être perçue comme une menace.
La chaleur va tout changer.
Jusque-là la chaleur n'était pas un problème.
Le problème c'était le froid, comme le montre les campagnes Nike.
Puis, en attaquant les marchés asiatiques, Nike a redécouvert l'importance de la pluie.
Il s'est donc agit pour l'équipementier de faire de la pluie non pas un obstacle à la pratique sportive, mais au contraire une opportunité - voir, là.
Aujourd'hui la menace c'est la chaleur.
Car s'il est facile de se protéger du froid, il est beaucoup plus difficile de se protéger de la chaleur.
Le discours sur le textile ne va plus suffire.
Il va leur falloir déployer un vrai discours et de vraies actions qui vont les sortir du monde du sport et de la mode.
Si certaines marques américaines de l'out-door ont déjà engagé ce virage vers des actions plus politiques et écologiques - voir, là -, elles étaient jusque là très minoritaires.
Mais ça commence à changer.
Nike se réveille et commence à se poser les bonnes questions - voir "C'est quoi le sport dans un monde plus chaud ?"
Nous allons assister à un véritable basculement des imaginaires climatiques .
Ce qui faisait peur - le froid - va devenir désirable - voir "quand le froid nous manquera".
Ce que l'on craignait - l'humidité - va être recherchée.
Et ce que l'on recherchait - la chaleur - va être perçue comme une menace.
On va rentrer dans une période ou l'expression "Il fait trop chaud pour ..." va se banaliser.
"Il fait trop pour faire du sport !"
"Il fait trop chaud pour se déplacer !"
Aujourd'hui, on tente de promouvoir les mobilités actives comme la marche ou le vélo, mais ...
... c'est quoi faire du vélo demain dans des villes de plus chaudes et étouffantes ?
... c'est quoi marcher en ville quand il fait 35° degrés à l'ombre ?
C'est pour travailler et approfondir ces questions, que nous lançons notre "Too Hot, to move project" dont la vocation est d'essayer de comprendre et d'imaginer comment la chaleur va changer nos imaginaires climatiques et donc nos imaginaires et nos pratiques de mobilité et de sport.
Pour prolonger la réflexion voir Les Nouveaux Imaginaires Climatiques.