Récemment, nous nous demandions si l'écologie radicale pouvait nous aider à penser le sport demain ?
Il y a quelques jours, une jeune militante écologiste s'est attachée au filet du central de Roland Garros pour dénoncer l'inaction en matière de lutte contre le réchauffement climatique - là.
Evidement la grande majorité des aficionados de tennis, n'ont pas compris cette action.
C'est dommage pour eux.
C'est dommage, car cela aurait pu être l'occasion de s'interroger sur le bilan carbone de Roland Garros, et du circuits mondial de tennis.
On aurait pu attendre une réaction argumentée et intelligente de la part de la direction du tournoi sur cette question.
On aurait pu voir émerger des questions sur c'est quoi le tennis demain dans un climat de plus en plus chaud et déréglé ? - là.
Bref, on aurait pu voir émerger un débat intéressant sur l'avenir du tennis et de son circuit pro.
Mais non, rien ...
Comme si le tennis vivait sur une autre planète.
Et c'est d'autant plus dommage, qu'il y ait de plus de plus en de chance (ou de risque) que dans les années qui viennent ce genre d'actions militantes se multiplient lors des grandes compétitions sportives internationales, celles-ci étant très souvent des aberrations écologiques au bilan carbone désastreux - là.
Le monde du tennis - comme de façon le monde de la haute compétition sportive - va devoir se poser des questions sur sa place dans le monde à venir.
La politique de l'autruche face au déréglment climatique va devenir de plus en plus insupportable à toute une frange de la population.
D'ou les questions :
- Et si demain l'activisme écologique devenait un des grands acteurs des manifestions sportives ?
- Et si l'activisme écologiste était la future grande transgression du sport ?
On en reparlera forcément le 23 juin prochain, là.