Pour prolonger mon précédent post sur les nouvelles formes possibles de la densité liée à la mobilité, je voulais vous proposer ces quelques photos de transports au Bengladesh.
Le fait de voyager sur le toit n'est certes pas une spécialité locale, on le voit dans d'autres pays et notamment en Indonésie - là ou là.
Ce qui est le plus surprenant c'est de constater que les moyens de transports n'aient pas été repensés dans l'optique de cette pratique, comme ce fut pensé à une certaine époque - là et là - ou comme le testent les militaires avec certains de leurs véhicules, voir "Transports collectifs : nouvelle approche ?".
On comprend bien qu'il est difficile de pérenniser ces pratiques dangereuses par des équipements qui les faciliterait encore une plus. Mais de là à ne rien faire, la chose est étonnante.
Ce qui fait ressortir une autre question : et si les moyens de transports actuels étaient inadaptés à la foule, à la densité et à la pauvreté ?
Et si face à ces pratiques, il était - peut être - temps de revoir de façon radicale nos façons de penser les trains, les bus, bref les transports collectifs ?
C'est a priori juste une des grandes questions qui devrait agiter le XXI° siècle.
Rappelons qu'aujourd'hui, nous sommes 7 milliards sur terre, avec près de 2 milliards de très très pauvres.
En 2050, nous serons 9 milliards avec plus de 4 milliards de pauvres dont 2,5 milliards de très très pauvres et , dont une très grande partie vivront en ville.
Face à ces réalités est-ce que l'on continue à penser les moyens de transports comme on le fait en Occident depuis 150 ans, ou est-ce que l'on essaie d'inventer des choses enfin radicalement nouvelles ?
- On a vu que la pauvreté obligeait l'architecture à se réinventer - voir là.
- On voit que la pauvreté oblige à repenser la voiture - voir "Une autre approche automobile"
- Par contre on ne voit rien du côté des opérateurs des transports collectifs.
De façon plus générale, voir là.