Depuis c'est une évidence, la ville est devenue un stade et le sport s'est infiltré partout - là - et notamment dans le monde des bureaux - là.
Si je vous reparle de ce sujet aujourd'hui, c'est que la semaine dernière a été inauguré le Terminal 3 de l'aéroport de Narita à Tokyo dont la signalétique reprend très directement les codes des pistes d'athlétisme - voir là. C'est plutôt assez bien réussi et cela donne à ce terminal dédié au vols low-cost une modernité fraiche et détendue accentuée par le mobilier très basic, mais toujours élégant signé Muji.
Évidement - et vous l'aurez compris - le point faible de cet aménagement est d'être purement symbolique et d'être accompagné d'aucune réflexion ni d'aucune offre de ce qui aurait pu être le premier vrai espace de sport et de détente dans un aéroport - voir "Et si c'était Nike qui réinventait les imaginaires du transport aérien ?"
Une réalité qui confirme une nouvelle fois que les lieux de transit continuent toujours à être les parents pauvres des mutations urbaines, pensés plus autour des moyens de transport mécaniques que des modes de vies et des aspirations des mobiles connectés que nous sommes tous devenus. La seule exception à cet état de fait étant l'aéroport de Schiphol à Amsterdam.
Une réalité qui confirme une nouvelle fois que les lieux de transit continuent toujours à être les parents pauvres des mutations urbaines, pensés plus autour des moyens de transport mécaniques que des modes de vies et des aspirations des mobiles connectés que nous sommes tous devenus. La seule exception à cet état de fait étant l'aéroport de Schiphol à Amsterdam.
C'est pour lutter contre cet état de fait totalement aberrant qu'au sein de Transit-City on a lancé le chantier des "nouvelles escales sportives" - voir là.
Et à la question que pourraient poser certains "Pourquoi s'intéresser à la performance sportive quand on réfléchit à la mobilité de demain ?" en voilà au moins quatre raisons :
- parce que le souci du corps, la santé et le sport sont devenus des valeurs centrales de la société - là.
- parce que si les imaginaires de la mobilité ont longtemps été nourri par la mécanique, c'est aujourd'hui le corps en mouvement qui les nourrit - là.
- parce que nos rapports aux corps sont en train de changer sous l'influence des nouvelles technologies - là. Voir, à ce sujet, les projets d'Apple Health ou de Google Fit.
- parce que pour penser la mobilité de demain, nous allons devoir intégrer ces mutations pour explorer de nouvelles pistes plus légères et moins motorisées - là.