Cette dystopie a pour nom "Topology of a Phantom City" et est signée Daniel K. Brown.
On peut trouver cela totalement surréaliste et quasi-apocalyptique, mais rappelons quand même qu'en 2050 nous serons 9 milliards d'humains à vivre sur la terre, dont près de 2 milliards vivront dans des bidons-villes et que donc s'intéresser à la ville informelle va être un des grands enjeux du XXI° siècle - voir "D'autres futurs urbains".
Cette réflexion est dans la lignée des réflexions conduites sur le poids des ordures dans l'urbanisme du XXI° siècle - voir sur la notion de garbage city, là et là - et sur leurs rôles dans la création d'une nouvelle architecture - voir "Et si on parlait un peu d'ordure ?"
Elle s'inscrit aussi dans le prolongement de l'idée que demain les bidons-villes accueilleront des nouveaux genre de structures verticales.
- voir au Brésil, "The Next Brasilian Hyper-density ?"
- voir en Inde, "The Next Indian Hyper-density ?"
Et pour élargir la réflexion, voir "Et si c'était les pauvres qui obligeaient l'architecture à se réinventer ?"
Et sur la façon d'approcher la prospective urbaine de cette manière, voir "Fiction Cities - centre de ressources sur le rôle de la fiction dans la construction des imaginaires urbains".