Wednesday, June 19, 2019

NO SPORT, NO BUSINESS ?

Récemment, nous nous demandions "s'il ne fallait pas interdire les salles de sport ?

C'était évidement une provocation destinée à s'interroger sur le rôle des salles de sport au vu des objectifs de santé de publique visant à developper les mobilités actives. 

Reste que la question du rôle des salles de sport est bien une question d'actualité, car leur rôle au coeur des villes est en train de changer.

Aujourd'hui, les salles de sport sont devenues autre chose que de simples salles de sports.

Elles sont devenues de véritables locomotives commerciales et sont en train de de sauver les centres commerciaux américains et de revitaliser certains quartiers de centre ville.

Elles sont une arme contre le déclin du commerce traditionnel face à la montée en puissance du commerce sur internet. 

Longtemps le commerce a dépendu de la voiture - le fameux "no parking, no business" - , aujourd'hui il dépend du corps en mouvement.

C'est une vraie révolution.

Pour tout comprendre sur cette mutation, il faut lire "The Boutique Fitness  Boom" publié par le NYT.
"A visit to an upscale suburban mall or a city shopping district used to be marked by stops at Gap, Sharper Image and Barnes & Noble, ending in a pile of shopping bags. Now it’s about taking a $36 Pilates class, maybe followed by a $36 indoor cycling session if you’re really committed, then hitting the organic market to slam a $10 coconut water before making a quick stop for $40 cryotherapy. 
That’s what I did earlier this month at Rye Ridge shopping center, an outdoor mall in Rye Brook, N.Y., which houses, among the typical Starbucks, drugstores, delis and clothing stores, a profusion of boutique fitness and wellness-based retail enterprises almost as concentrated as the electrolyte level in the coconut water. It is reflective of boutique “fitness clusters” around the country that have emerged in suburban shopping developments and gentrifying city neighborhoods. These new storefronts are rendering the old concept of "mall walking" absolutely antiquated, if a comparative bargain.
"As brick-and-mortar retail stores have taken a beating from the internet, yoga, pilates, rowing, boxing, cycling, barre and H.I.I.T. studios are entering the spaces formerly inhabited by apparel, books and electronics stores: catering to a consumer class seemingly more interested in investing in the shape of their bodies than the clothes that cover them. 
Taking a group fitness class, it turns out, is one of the few things you can’t order from Amazon. These studios now make up a big part of what’s been called the “experiential economy, but amplified to the max by the more recent advent of Instagram selfies."
Une analyse qui confirme deux de nos convictions profondes et anciennes chez Transit-City :
- d'abord, que le XXI° sera bien le siècle du corps,
- ensuite, que ce qui aura de la valeur demain, sera ce qui ne sera jamais numérisable.

On en reparlera plus longuement jeudi prochain, .

Tuesday, June 18, 2019

ET SI C'ÉTAIT EUX, LES NOUVEAUX ACTEURS DE LA MOBILITÉ ?


Ca serait quoi une gare avec une conciergerie sportive ?

Ca serait quoi une gare avec des activités sportives renouvelées ?

Ces nouveaux acteurs de la mobilité seront là le jeudi 27 juin prochain lors de l'Atelier Transit-City organisé autour de la question "Et si le sport permettait aux gares de se réinventer ?"

Monday, June 17, 2019

ET SI C'ÉTAIT CELA UN PARKING DE GARE DEMAIN ?

Et si demain un parking de gare c'était aussi une salle de sport mobile qui s'adapte aux temps et aux envies sportives des voyageurs ?

Les managers de Wheelness présenteront leur concept lors de l'Atelier Transit-City qui aura lieu le jeudi 27 juin prochain autour de la question "Et si le sport permettait aux gares de se réinventer ?"

Thursday, June 13, 2019

ET SI LE SPORT PERMETTAIT AUX GARES DE SE RÉINVENTER ?



Les gares se sont toujours pensées autour du train.

Mais aujourd’hui les imaginaires de la mobilité changent.

Les mobilités actives et sportives vont devenir des enjeux incontournables du XXI° siècle.

Si les XIX° et les XX° siècles ont été les siècles de la mécanique, le XXI° va être celui du corps.

Cela va nous obliger à repenser toutes les mobilités, mais aussi tous les lieux de transit.

Dans ce nouveau contexte, le rôle des gares va changer.

Le rôle des gares au coeur va s’enrichir car leur rôle va changer.

Les questions du corps en mouvement et de la santé vont devenir centrales.

La notion motricité va devenir de plus en plus importante.

On va passer de la mobilité à la motri-cité ®.

Et on va passer du transport au trans-sport ®.

Cela va être une révolution.

Vont donc émerger de nouvelles questions :

Et si on mettait les gares au coeur des mobilités actives ?

Et si les gares devenaient les nouvelles escales sportives du XXI° siècle ?

Et si la SNCF s’intéressait enfin aux corps et au sport ?

Et si la SNCF devenait un opérateur de trans-sport ® ?

Et si Gares & Connexions remettait à plat toutes ses approches ?

Et si les pouvoirs publics regardaient les gares autrement ?

Et si les acteurs du sport et de la santé s'intéressaient aux gares ?

C’est pour débattre et réfléchir à toutes ces questions  - et à bien d’autres encore - queTransit-City et Gares & Connexions vous invitent le 27 juin prochain.

Cet Atelier sur les gares s'inscrit dans la continuité des trois récents Ateliers 
- "Et si demain, on passait du transport au trans-sport ® ?"

Les Ateliers Transit-City ont lieu au Pavillon de l'Arsenal 
de 8h45 à 11h 

21 Boulevard Morland - 75004 Paris

Pour s'inscrire, il suffit d'un mail à :  francois.bellanger@gmail.com

Wednesday, June 12, 2019

ET SI LA SNCF LANÇAIT DES STATIONSOCCER ?

En 2016, l'association Soccer in the streets implantait un terrain de foot dans la gare d'Atlanta.

Cette gare devenait ainsi la première StationSoccer au monde.

Cela a changé le regard sur la gare et la vocation de la gare. "Nous avons installé cet équipement ici en pensant avant tout au football. Mais, à notre grande surprise, le changement le plus significatif s'est opéré au niveau social expliquait le président de Soccer in the StreetsPhil Hill. Les communautés voisines n'ont pas été insensibles au développement d'un espace vert au sein de cette zone urbaine." - plus, .

Si vous aussi avez envie de changer les gares en y implantant des équipements sportifs nouveaux, venez à l'Atelier Transit-City co-organisé avec la SNCF autour de la question "Et si le sport permettait aux gares de se réinventer ?"

Tuesday, June 11, 2019

ET SI LA NATATION DEVENAIT UN CRITÈRE D'ANALYSE URBAINE ?

En 2017, on se posait la question de savoir "si la courrabilité allait devenir un critère d'analyse urbaine ?"

C'est exactement la même question que je me suis posée devant "Prague City Swim". Une démarche destinée à sensibiliser à la la lutte contre la maladie de Charcot, en incitant les gens à venir se baigner et à nager au coeur de la ville lors d'une journée bien définie.

Lancé par Amsterdam et Londres, ce label de City Swim me séduit énormément, car à terme il pourrait désigner clairement les villes dans lesquelles les baignades urbaines sont autorisées... et les autres.

La natation deviendrait ainsi un vrai critère de qualité urbaine, car synonyme de qualité de l'eau.

 
Ce post s'inscrit dans le cadre des réflexion que nous menons dans le cadre de notre "Swimming Mobility Lab".

Voir :

Friday, June 07, 2019

ÇA SERAIT QUOI ...




Ça serait quoi une ville réellement pensée autour du vélo ?

Éléments de réflexion, .


Des équipements qui peuvent aussi être vus au prisme du précédent post : "Et si le paralympisme descendait lui aussi dans la rue ?"

Thursday, June 06, 2019

ET SI LE PARALYMPISME DESCENDAIT LUI-AUSSI DANS LA RUE ?

Il y a quelques semaines, le comité d'organisation des Jeux Olympiques de Tokyo dévoilait les pictogrammes des épreuves paralympiques.

Des pictogrammes au pouvoir d'évocation très fort, qui changent le regard et qui font réfléchir.

Car qu'y voit-on ?

Du handicap ou de la performance ?

Des humains diminués ou, au contraire, des humains augmentés ?

Des symboles sportifs ou, potentiellement, une nouvelle signalétique routière ?

Une signalétique routière qui ouvrirait de nouveaux horizons entre la voiture, les deux roues traditionnels et les piétons.

Une signalétique routière qui mettrait en avant des mobilités légères et sportives comme le vélo couché.

Cette nouvelle signalétique au coeur des villes pourrait mettre en avant des pratiques comme le tandem permettant notamment aux non-voyants de faire du vélo en ville, à l'image de ce que font les guides runners lors des marathons - voir, "Et si on lançait des lignes régulières de guides runners ?"

Cette nouvelle signalétique pourrait aussi mettre en avant de nouvelles options de multi-modularité autour de transports non-motorisés adaptés à tous - voir "Ca serait quoi la mobilité urbaine sous le prisme du triathlon ?"

A l'heure où l'Olympisme tente enfin de descendre dans la rue - voir,  -, il serait très salutaire que le paralympisme investisse lui aussi les espaces urbains.

Il ouvrirait de nouveaux champs d'expérimentation et de développement pour de nouvelles mobilités douces

Chez Transit-City cela fait longtemps que l'on est persuadé que le handicap est une formidable source d'innovation pour de nouvelles mobilités sportives et performantes.

Voir :
- "Et si le handicap était une formidable source d'innovations ?"
- "Et si les handicapés accéléraient la mutation vers le trans-sport ® ?"

Wednesday, June 05, 2019

LE DÉBUT D’UNE AUTRE APPROCHE ?

Pour prolonger le précédent post, voir, .

L'étape suivante consisterait à penser la place de la Concorde réellement sous le prisme du trans-sport ® et de la motri-cité ® au quotidien. 

Se déplacer à Paris de façon sportive deviendrait alors - peut-être - enfin un plaisir.

Voir "Quand Levi's et Nike avait quarante ans d'avance..."

ET SI ON AVAIT LE COURAGE D'UNE AUTRE APPROCHE ?




Dans le cadre de la consultation internationale sur l'avenir des routes du futur Grand Paris, Transit-City faisait partie de l'équipe "Shared Utility Network" constituée autour de Rogers Stirk Harbour & Partners
En 1977, Nike lance une de ses premières campagnes publicitaire signée “Man vs Machine”. 
A l’époque, cela amuse tout le monde. 
Cela amuse le monde sportif pour qui le sport ca se fait pas dans la rue, mais dans un stade.
Cela amuse le monde politique pour qui l’idéal de la mobilité c'est la voiture, et certainement pas la basket. 
En 2019, 40 ans plus tard, tout s’est inversé.
L’application Strava révèle que la course est devenu est moyen de transport  pour se rendre au travail dans de nombreuses grandes européennes - . 
Du sport au trans-sport ®
En quarante ans, le sport est donc devenu un moyen de déplacement à part entière.
Le sport est devenu un mode de vie.
On passe peu à peu du sport au trans-sport ®, et ce n’est qu’un début.
La question du corps en mouvement va, en effet, devenir centrale pour penser les futures mobilités.
Si le XIX° et le XX° ont été les siècles de la machine, le XXI° va être celui du corps.

De la mobilité à la motri-cité ®
La question de la motricité va ainsi peu à remplace peu à peu la question de la mobilité, concept devenu trop flou et trop général pour penser réellement les déplacements de demain.
Il va falloir peu à peu penser la ville et ses mobilités sous l’angle de la motri-cité ®.

La révolution a déjà commencé avec le handisport.
Le nouveau moteur de cette révolution de la mobilité pensé autour du corps va être le handisport et des épreuves comme les Jeux Paralympiques qui vont largement participer à cette mutation du regard sur le corps et les imaginaires mobilitaires et techniques qui lui sont associés.
En effet, sous l’influence du handisport apparaissent de nouvelles mobilités sportives qui ont pour nom des fauteuils roulants ultra léger, nouvelles prothèses et déjà exosquellettes.
La révolution engagée par Nike il y a quarante ans, va donc se poursuivre demain autour de nouveaux engins non motorisés issus du handisport.
Cela va conduire à réinventer à la voiture autour d’engins à pédales d’un genre totalement nouveau comme l’AéroVelo suisse qui a déjà dépassé les 144 km/h - .
Cette révolution autour du corps, du sport et du “sans moteur” va impacter très directement les autoroutes et tout leur eco-système industriel et économique.
La révolution est engagée. 
Nous nous sommes juste efforcés de plaider pour une approche plus active et sportive des grands axes routiers, y compris des autoroutes.

Le chemin à parcourir reste encore très long, mais on a essayé !

Tuesday, June 04, 2019

LOS ANGELES 1984 COMME MODÈLE ?

Lors des J.O. de 1984 à Los Angeles, le premier marathon olympique féminin et les épreuves cyclistes sur route ont changé le regard sur les freeways.


35 ans plus tard, il reste toujours à concrétiser cette mutation des imaginaires en actes concrets pour -enfin ! - essayer de faire évoluer les espaces et les fonctions de l'autoroute.

C'est en tout cas ce que Transit-City a essayé de faire à l'occasion des réflexions faites sur "Les Routes du futur Grand Paris" dont l'exposition ouvrira ce vendredi au Pavillon de l'Arsenal.

Monday, June 03, 2019

ET SI LE CORPS ÉTAIT LE GRAND IMPENSÉ DE LA SNCF ?

La SNCF ne connait pas le corps.

La SNCF est une maison de techniciens.

La SNCF est fascinée par la technique.

Son objet, c'est le train.

La SNCF ne s'est jamais intéressée aux corps.

Les seuls corps qui intéressent la SNCF, sont ceux des PMR (personne à mobilité réduite), car ils ont besoin d'assistance.

Même les concepteurs des gares ne s'intéressent pas aux corps, ils s'intéressent aux flux.

Le corps est clairement le grand impensé de la SNCF.

Pour le comprendre, il suffit de se poser la question de savoir ce qu'est une gare sous le prisme du corps.

C’est quoi la nature de la gare ?

- La gare est-elle un lieu de transit ? Un obstacle ? Un filtre ? Un accélérateur ?

- C’est quoi une gare quand on est un jeune cadre dynamique qui se rend au travail le cœur léger ?

- C’est quoi une gare quand on est une monitrice de colonie de vacances qui encadre un groupe de 30 ados turbulents ?

- C’est quoi une gare quand on va retrouver l’être aimé à l’autre bout de la France ?

- C’est quoi une gare lorsqu’on est handicapé moteur ?

- C’est quoi une gare quand on à 9 ans et qu’on vit en garde alternée dans 2 lieu distants de 300 km ?

- C’est quoi une gare quand on marche à 2,9 km/h parce que physiquement on ne peut faire mieux ?

Comment la gare juge les gens et les corps ?

- Elle nous dit quoi la Gare ?

- Est-ce qu’elle nous juge ?

- Préfère-t-elle les uns ou les autres ?

- A-t-elle des préférés ?

- Est-ce qu’elle m’aime pour ce que je suis, la gare ?

Une gare c’est d’abord un lieu où l’on marche.

- Dès lors lors c’est quoi la « marchabilité » d’une gare ? 

- Est-ce que la SNCF s’intéresse à la façon dont on marche dans la gare au-delà de l’organisation des flux ?

- Est-ce que la SNCF peut aider celles ou ceux dont la motricité est empêchée, diminuée, malaisée au-delà des handicapés ?

- Est-ce que la SNCF peut accompagner ses clients (usagers, voyageurs, abonnés ??..) dans l’amélioration de leurs capacité physiques ou dans la limitation de la dégradation de celles-ci ? 

- Est-ce qu’on peut optimiser le parcours, le rythme, la vitesse, l’expérience ?

Et si la SNCF envisageait la gare comme un lieu de motricité et de sportivité ?

- Et si demain, on pouvait réellement faire du sport dans la gare (pas n’importe quel sport, une activité ciblée pour chacun) 

- Et si demain dans une gare, on pouvait apprendre à se décontracter musculairement ?

- Et si demain dans une gare, on pouvait apprendre à se remuscler à mesure qu’on vieillit ?

- Et si demain dans une gare, on pouvait participer à des programmes spécifiques de préparation physique ?

Alors, et si demain la SNCF daignait enfin s'intéresser aux corps ?

 , début de réponse possible.

Saturday, June 01, 2019

SAUT / VOL / VOILE

Ce week-end a lieu la "Vertical" de Perros Guirrec - photo du haut.

Une démonstration de parachutisme qui en se déroulant sur une plage permet de s'interroger sur les nouvelles pratiques sportives qui brouillent les frontières entre les gens de mer et ceux du ciel.


Plus, .