Les photos ci-dessus sont celles de quelques pages du superbe catalogue Super Heroes - fashion and fantasy, lié à l'exposition éponyme ouverte récemment au MET.
Si vous passez par New-york, d'ici septembre prochain, allez-y !! Même si vous n'êtes pas un fan des comics, vous apprécierez - j'en suis certain - cette analyse assez fine des rapports entre l'imagerie des super héros et la mode.
Tous les détails sur l'expo et le catalogue là
Le catalogue est brillament préfacé par Michael Chabon, l'auteur de cette petite merveille qu'est "Les extraordinaires aventures de Kavalier & Clay", l'histoire de deux jeunes juifs, Joe et Sammy, qui, pendant la seconde guerre mondiale créent un super héros : l’Artiste de l’évasion.
"Joe et Sammy sont des personnages fictifs qui évoquent Siegel et Schuster, les créateurs de Superman, mais aussi Simon et Kirbey, ceux de Captain America. L’Artiste de l’évasion est une pure invention de Chabon, inspiré de Flash Gordon, Super Man, Batman. Les références aux faits historiques parsèment le récit : apparition de Orson Welles et de Salvador Dali, par exemple. Le livre soulève des problèmes historiques rarement abordés dans le roman américain : l’extrême droite américaine pendant la guerre, qui soutient activement Hitler, les difficultés des réfugiés dans un pays en pleine effervescence consumériste, le rôle des BD dans la représentation de la seconde Guerre Mondiale aux États-Unis…"
Dans la foulée de l'expo, j'ai immédiatement été voir le film Iron Man. J'étais d'autant plus curieux de voir ce film, qu'à la librairie du MET j'avais acheté "Iron Man - Beneath the armor" qui retrace toute les phases d'évolution de ce super héros à travers la mutation de son armure.
Plus de détails sur le personnage, là.
Tout mon intérêt pour le sujet est lié aux travaux que je conduis depuis plusieurs années sur les grands imaginaires mondiaux, et plus particulièrement sur les pop culture américaines et japonaises. Des cultures souvent regardées de haut dans le monde de la ville, et qui ont pourtant des influences directes sur notre quotidien, que ce soit dans le secteur automobile ou dans la façon d'imaginer l'avenir des seniors.
Evidement en sortant du film, je n'ai pu qu'être frappé par l'évolution d'Iron Man et de la super-combinaison qui lui donne tous ses pouvoirs (voir ci-dessous, Iron Man à sa création en comics et Iron Man aujourd'hui dans sa version cinéma)
Iron Man - 1963
Iron Man - 2008
Ce film fut pour moi un choc, car je n'ai pas vu un film américain traditionnel de super-héros, mais un film de super héros en train de se japoniser. En effet, tout dans ce film, illustre la formidable montée en puissance de la culture japonaise.
Quand Starck, le héros, essaie sa nouvelle tenue, j'ai immédiatemnt vu la tenue imaginée par Panasonic pour aider les seniors qui n'ont plus de force dans les bras (tenue - ci-desous à droite, exposée actuellement au MOMA, où j'ai pris cette photo, dans le cadre d'une exposition temporaire sur les nouvelles technos)
La tenue 2008 d'Iron Man semble elle tout droit inspirée des mobil suite de la série japonaise Gundam.
Voir les deux images ci-dessous. Celle d'en haut, est celle de la nouvelle tenue d'Iron Man, celle du dessous, celle, d'un Gundam.
Dans sa livraison de novembre dernier, WIRED titrait "How Manga Conquered the U.S". Le magasine ne citait par Iron man, qui n'était pas encore sorti, mais le film est une excellente illustration de cette influence japonaise sur les imaginaires américains.
D'ailleurs pour illustrer les étapes importantes de cette influence nippone sur la culture US, WIRED a réalisé un joli manga dans lequel on découvre, entre autres, cette petite séquence ci-dessous. Le super robot remplace peu à peu le super-héros.
Moi, cette histoire, je la raconte autrement.
En voici, les différentes étapes :
Astroboy ou le garçon-robot.
Tetsujin 28 ou le garçon dirige le robot
Mazinger, ou "le garçon dans le robot".
Gundam, ou "le robot comme moyen de locomotion".
Battlefield 2142 et Halo, ou le super héros est remplacé par "le super-robot exo-squelette"
Et Iron Man n'est qu'un avatar de cette évolution. Une évolution qui n'est d'ailleurs pas du tout analysée dans l'expo du MET.
Et à tout ceux qui s'imagineraient que tout cela n'est que de la science-fiction, je leur conseille de jeter un coup d'oeil là, pour voir à quoi travaille l'armée américaine en ce moment. La photo ci-dessus en est une illustration.
Pour aller plus loin sur ce sujet, vous pouvez toujours jeter un coup d'oeil sur nos dossiers sortis à l'occasion de différents Ateliers montés depuis 2005. (voir là)
Architecture, Mobilité, Nomadisme, Urbanisme, Nouveaux Imaginaires urbains, Nouvelles Fictions, Prospective, Nouveaux imaginaires du corps, Nouveaux imaginaires du sport
Thursday, May 29, 2008
QUAND LE SUPER-HÉROS AMÉRICAIN SE JAPONISE
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Wednesday, May 28, 2008
SPORT FICTION
A l'occasion de ses 75 ans, Lacoste a tenté d'imaginer à quoi pourrait ressembler un joueur de tennis dans ... 75 ans . Et cela donne les images ci-dessus (plus là) Soit une espèce de super-héros doté d'un exosquelette avec des protections aux épaules et aux genoux. Bref une pâle copie d'une tenue de hockey sur glace ou de foot US (avec un petit rappel des Forces de l'Empire dans Star Wars), sauf que c'est là pour un sport sans contact !!! Etrange, à moins que ce ne soit pour se protéger des balles.
Et c'est d'autant plus étrange que cela va complètement à l'encontre des valeurs actuelles du tennis qui a plutôt tendance à se coloriser et, surtout, à tenter de mettre en valeur le plus possible le corps des athlètes. Le côté sex des tenues féminines n'est quand même plus à démontrer (aaah, la jupette ...).
Mais surtout, tout cela fait trop beau, trop propre, bref trop aseptisé ... ce qui correspond - c'est vrai, aussi - à l'imaginaire de la marque, comme le montrent ses publicités ou ses magasins très laboratoires pharmaceutiques.
Moi sur le sujet, je préfère des réflexions plus noires, plus sombres, moins proprettes et certainement plus en phase avec l'évolution du sport professionnel aujourd'hui. Et dans ce cadre, j'ai immédiatement pensé au très beau bouquin d'Enki Bilal et Patrick Cauvin "Hors Jeu" publié en 1987. (Edition originale chez Autrement, rééditée aujourd'hui par Casterman )
Nous sommes dans les années 2050, et un certain Stan Skavelicz, ancien journaliste sportif, nous raconte comment le foot a évolué et disparu ... pour ne devenir qu'un sport de combat. "C'est en 075 que les instances dirigeantes décidèrent de supprimer le ballon. A partir de cet instant, la pénétration du joueur lui-même dans la cage compta pour un but... Le nom de " foot-ball " disparut : il ne convenait plus à ce nouveau jeu... Je dois être l'un des derniers à m'en souvenir... Dommage... Ce fut un bien beau sport..."
Et cela donne, entre autres, les images ci-dessous ... diablement plus stimulantes sur l'évolution du sport que celles de la marque au crocodile.
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Monday, May 26, 2008
MONOLITHES 2
Monolithes - suite, avec cette superbe réalisation du CaixaForum de Madrid réalisé par le tandem Herzog & de Meuron.
Plus de photos, là
Saturday, May 24, 2008
MONOLITHES
J'ai très rarement de gros coups de coeur architecturaux mais là, c'est superbe.
C'est la Biblioteca Parque Espana qui vient d'être inaugurée à Santo Domingo, l'une des favelas les plus violentes de Medellin (Colombie), dessiné par Giancarlo Mazzanti.
Toutes les explications et les photos, là.
MUTATIONS FINLANDAISES : HELSINKI 2050
Pour en savoir plus sur cette image et découvrir un très bel exercice de prospective urbaine, voir là
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Friday, May 23, 2008
MUTATIONS AUSTRALIENNES - SYDNEY 2030
Depuis 2006 l'Australie, continent déjà le plus sec du globe, connaît une terrible sécheresse. Les rendements agricoles ont chuté de 90 %, Le débit des rivières atteint à peine 10 % du niveau moyen traditionnellement enregistré. Et les feux de forêts ont détruit quelque 850 000 hectares, dans trois Etats.
Est-ce là les premier signes d'un changement de climat ? Personne ne peut le dire, mais plusieurs choses sont aujourd'hui avérées et certaines. Les températures ont augmenté en moyenne de 0,8 degré depuis 1960 sur "l'île continent". Le régime des pluies a été modifié et le climat devient plus sec. Début 2008, une étude tendait à montrer qu'à ce rythme là, une partie de la faune et de la flore du pays était menacée. Et pour beaucoup de spécialistes, ces phénomènes devraient encore s'accentuer dans les années futures, notamment dans le tiers sud du pays où se concentrent la grande majorité de la population et la production agricole.
En février 2007, l'Organisation de recherche scientifique et industrielle du gouvernement de la Nouvelle Galle du Sud révélait un scénario très noir pour la région de Sydney à l’horizon 2070.
En effet, selon ce rapport, à cette date :
- la température moyenne à Sydney pourrait s’élever de 4,8 degrés.
- le taux de pluviométrie devrait lui chuter de 40%.
- le nombre de morts liés à la chaleur dans la ville (4 millions habitants) passerait de 176 actuellement à 1.312 dès 2050, soit un bond de 800% .
- une élévation de 20 cm du niveau de la mer provoquera des vagues géantes de 22 mètres qui éroderont les plages de Sydney et inonderont les foyers situés à proximité.
«Cela peut sembler un peu apocalyptique, mais c'est un scénario qu'il nous faut envisager» commentait alors Morris Iemma, chef du gouvernement de la Nouvelle Galles du Sud.
Plus d'infos, là
La question que l’on peut aujourd’hui se poser est de savoir si cette nouvelle prise de conscience va, dans les années qui viennent, changer les choses en matière de conception architecturale, d'urbanisme et de politique transport?
Et là, la réponse est clairement : oui. "Grâce" à la sécheresse, l'Australie est en train de remettre à plat sa façon de penser le développement ses villes. (Voir là)
Sur les mutations urbaines australiennes liées au réchauffement climatique, voir notre Cahier "Burned Australia" débuté lors du Tour du Monde.
Aujourd'hui, c'est à Sydney que cette mutation architecturale et urbaine est la plus engagée.
La municipalité ambitionne, en effet, dans son projet Sustainable Sydney 2030, présenté en avril 2008, de réduire d'ici 2020 les émissions de CO 2 de la ville de 60%.
Priorité absolue est donnée aux transports collectifs avec la création d'une nouvelle ligne de métro léger dans l'hyper centre, un nouveau partage de la voirie au profit des vélos et des bus, la mise en place d'une nouvelle politique taxi , une nouvelle gestion des parkings et de services d'auto-partage.
Mais sans attendre 2030, la mutation de Sydney est déjà engagée. La ville n'a jamais compté autant de chantiers de logements collectifs. La seule partie encore en friche de Darling Harbour, va bientôt être aménagée avec un programme d'une rare densité avec plus 2 500 logements prévus dans les différentes tours.
Est-ce là les premier signes d'un changement de climat ? Personne ne peut le dire, mais plusieurs choses sont aujourd'hui avérées et certaines. Les températures ont augmenté en moyenne de 0,8 degré depuis 1960 sur "l'île continent". Le régime des pluies a été modifié et le climat devient plus sec. Début 2008, une étude tendait à montrer qu'à ce rythme là, une partie de la faune et de la flore du pays était menacée. Et pour beaucoup de spécialistes, ces phénomènes devraient encore s'accentuer dans les années futures, notamment dans le tiers sud du pays où se concentrent la grande majorité de la population et la production agricole.
En février 2007, l'Organisation de recherche scientifique et industrielle du gouvernement de la Nouvelle Galle du Sud révélait un scénario très noir pour la région de Sydney à l’horizon 2070.
En effet, selon ce rapport, à cette date :
- la température moyenne à Sydney pourrait s’élever de 4,8 degrés.
- le taux de pluviométrie devrait lui chuter de 40%.
- le nombre de morts liés à la chaleur dans la ville (4 millions habitants) passerait de 176 actuellement à 1.312 dès 2050, soit un bond de 800% .
- une élévation de 20 cm du niveau de la mer provoquera des vagues géantes de 22 mètres qui éroderont les plages de Sydney et inonderont les foyers situés à proximité.
«Cela peut sembler un peu apocalyptique, mais c'est un scénario qu'il nous faut envisager» commentait alors Morris Iemma, chef du gouvernement de la Nouvelle Galles du Sud.
Plus d'infos, là
La question que l’on peut aujourd’hui se poser est de savoir si cette nouvelle prise de conscience va, dans les années qui viennent, changer les choses en matière de conception architecturale, d'urbanisme et de politique transport?
Et là, la réponse est clairement : oui. "Grâce" à la sécheresse, l'Australie est en train de remettre à plat sa façon de penser le développement ses villes. (Voir là)
Sur les mutations urbaines australiennes liées au réchauffement climatique, voir notre Cahier "Burned Australia" débuté lors du Tour du Monde.
La municipalité ambitionne, en effet, dans son projet Sustainable Sydney 2030, présenté en avril 2008, de réduire d'ici 2020 les émissions de CO 2 de la ville de 60%.
Priorité absolue est donnée aux transports collectifs avec la création d'une nouvelle ligne de métro léger dans l'hyper centre, un nouveau partage de la voirie au profit des vélos et des bus, la mise en place d'une nouvelle politique taxi , une nouvelle gestion des parkings et de services d'auto-partage.
Mais sans attendre 2030, la mutation de Sydney est déjà engagée. La ville n'a jamais compté autant de chantiers de logements collectifs. La seule partie encore en friche de Darling Harbour, va bientôt être aménagée avec un programme d'une rare densité avec plus 2 500 logements prévus dans les différentes tours.
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Monday, May 19, 2008
WALKABLE URBANISM
Le Gmaps Pedometer va-t-il refaire découvrir aux américains la marche à pied, et surtout la marche à pied en ville ? Peut-être . En tout cas ce service de Google est largement utilisé aujourd'hui par les groupes de pression qui tentent aujourd'hui de prôner un "walkable urbanism".
Une notion nouvelle aux Etats-Unis et que ses promoteurs expliquent comme suit : "Walkable urbanism is the development approach that creates pedestrian-oriented, mixed-use and mixed-income places. These places can either be regional-serving (anchored by regionally important employment, cultural and civic institutions, retail and urban entertainment as well as residential) or local-serving (residential with local-serving commercial). Both places benefit tremendously by being transit-oriented." (Plus d'infos là)
Tout l'enjeu, vous l'aurez compris, est de remettre à plat l'urbanisme traditionnel américain, avec, en appui, des schémas comme ceux ci-dessous qui ont le grand mérité de la clarté.
Le "mauvais urbanisme" des suburbs lié à la voiture et qui ne permet pas de faire grand chose pour ceux qui souhaitent se déplacer à pied
Le "bon urbanisme" dense qui permet l'accès à pied à de nombreux services urbains.
Aujourd'hui, le walkable urbanism devient très tendance, notamment auprès de la Generation X qui attend d'autre chose de la ville que leurs parents.
Preuve, parmi beaucoup d'autres, avec cet article publié par Cole Cunningham dans FN Mag édité à Tulsa (Oklahoma).
"Gen X’ers are speaking out across the nation and setting a new trend towards walkable urbanism – a place you can live, work, shop and play – all within walking distance.
This trend has already hit critical mass in cities such as Washington DC., Denver, San Francisco, Chicago and Seattle, which are rated as our country’s most walkable cities. Will Tulsa follow this trend?
Tulsans have been living the so-called American Dream for the past 50-60 years. The big house, gas guzzlers in the driveway and a big lawn to mow are part of the low density suburban lifestyle consumers have dictated in the past. But is the American Dream changing ?
We drive to work, we drive to the grocery store, and we drive to the gym these days. The problems are becoming clearer as developments continue to rise further away from downtown. Effects of sub-urbanism have begun to take their toll on our health and environment, with driving being linked to an increased rate of obesity and greenhouse gas emissions.
With pent up demand from Gen X-ers coming into the housing scene, we can shift the tide. What this new demographic wants is largely a walkable urban lifestyle. In fact, national studies suggest that 30-40% of total people want a walkable urban lifestyle, and an even larger percentage of younger generations and empty nesters.
And the best part is, with Walkable Urbanism MORE=BETTER. In contrast to sub-urbanism, the more people that join this movement, the better these areas become. As more people move into walkable areas, more restaurants and entertainment venues open making these areas even more attractive and desirable."
Quand Tokyo et sa densité urbaine (ici, le carrefour de Shibuya) devient une référence pour une certaine génération américaine.
Stranded in Suburbia
Dans le cadre de ces nouvelles réflexions, l'Europe redevient aussi un modèle. "I have seen the future, and it works.
O.K., I know that these days you’re supposed to see the future in China or India, not in the heart of “old Europe.” écrivait ainsi récemment l'éditorialiste Paul Krugman, dans le New-York Times sous le titre Stranded in Suburbia
"But we’re living in a world in which oil prices keep setting records, in which the idea that global oil production will soon peak is rapidly moving from fringe belief to mainstream assumption. And Europeans who have achieved a high standard of living in spite of very high energy prices — gas in Germany costs more than $8 a gallon — have a lot to teach us about how to deal with that world.
If Europe’s example is any guide, here are the two secrets of coping with expensive oil: own fuel-efficient cars, and don’t drive them too much."
Et il finissait son article par "Still, if we’re heading for a prolonged era of scarce, expensive oil, Americans will face increasingly strong incentives to start living like Europeans — maybe not today, and maybe not tomorrow, but soon, and for the rest of our lives."
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Sunday, May 18, 2008
ET SI GLASGOW INNOVAIT EN MATIÈRE D'ÉNERGIE SOLAIRE ?
C'est superbe et cela renouvelle totalement l'approche de l'énergie solaire en ville.
Le projet a été imaginé par l'agence ZM Architecture dans le cadre des International Design Awards, dont l'agence est un des lauréats.
Pour les explications techniques sur ces drôles de nénuphares, voilà ce que disait le toujours très bon site de la BBC
"Rotating discs
The energy created would then be transformed and exported to the national grid.
The firm said the design of the lilypads was "inspired by nature" and they could be tethered to the river bed.
Integrated motors would then rotate the discs to follow the sun for maximum output.
ZM Architecture director, Peter Richardson, said: "We are delighted to be recognised for our commitment to providing alternative energy solutions and are excited about the potential of this idea in a range of contexts."
The company hopes Glasgow City Council will be interested in developing a small pilot project in conjunction with the Science Centre."
Et demain des îles solaires géantes ?
Pour en savoir plus, voir là
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