Friday, December 30, 2016

LA CARAVANE COMME USINE DU FUTUR ?

"The project is based on two main opposing inspir­a­tions: Research trips to learn about inten­tional communities like the Amish, who care­fully select which tech­no­lo­gies to intro­duce to the community, and an extra­pol­a­tion of current scientific research which embraces tech­no­lo­gical alter­a­tion of nature. The outcome of the project is a fant­ast­ical caravan, a nomadic module of illu­sionary freedom, which explores our belief in tech­no­lo­gical progress. Thus, it examines, ironically, critically, how the dream of self-sufficiency and sustain­ab­ility can be become a reality, implying that everyone is now able to produce goods, to commu­nicate with anyone without being charged or tracked and to fulfil basic needs without forgoing modern conveniences. 
The utopian idea of a different society on a micro scale is reinterpreted and brought in a contemporary context where existing and near future technologies as synthetic biology, genetic engineering, bio-printing and new form of production methods are made public to every individual rather than being owned, administrated and distributed by venture capitalists." - voir Cruiser Charisma.
Une réflexion à mettre dans le prolongement de cela, cela et cela.

Tuesday, December 27, 2016

ET SI LES PARKINGS DEVENAIENT DES USINES ?

Pour prolonger les récents posts sur l'évolution du tissus industriel de demain - voir "Et si le drone tuait l'usine ?" et "Et si demain on avait tous notre une usine personnelle modulaire ?", je voulais vous proposer aujourd'hui le projet Moball Lab.
"The factory of the future will be in the hands of the people, literally. With the advent of on-demand services that cover everything from your daily commute to your pantry, the production of goods will be a service available at your fingertips. Parking garages, less of a necessity with the advent of self-driving vehicles, will be transformed into the staging area of modular machines that are able to find their way to the customers at the touch of a button. Apps will enable users to assemble modules that range from the analog tools of hammers, drills, and saws to the digital tools of robots, 3D Printing, and virtual reality. The factory will be transformed into a personalized experience that will allow for the on-demand creation of goods in every form." - .

Friday, December 23, 2016

UNE BELLE HISTOIRE DE PRINCESSE, DE VOITURE ET DE SEX

Pour Noël, une belle histoire de princesse, de petite voiture et de sex chez Toy Story, matinée de Small Soldiers - à voir absolument, .

On est dans les codes, mais là encore pour mieux les inverser, de :

Et de façon plus large, voir notre travail "Et si les jouets ..." dans lequel on analyse, notamment, le rôle des petites voitures et celui des poupées comme Barbie et Gi Joe dans nos façons de penser la mobilité.

Thursday, December 22, 2016

ET SI DEMAIN ON AVAIT TOUS NOTRE USINE PERSONNELLE MODULAIRE ?


Avec internet, le drone et l’imprimante 3D nous vivons une nouvelle révolution industrielle qui va engendrer de nouveaux modes de production et de consommation.

Chacun va pouvoir devenir producteur.

On va passer de la production pour tous à la production par tous.

Et il y a donc de grande chance que la société dite post-industrielle nous ramène dans les faits à la situation pré-industrielle, c’est a dire artisanal.

Demain, on sera tous potentiellement des artisans indépendants.

La question est donc : si nous sommes tous producteurs, comment va s’organiser notre tissus productif ?

La réponse ne va pas être unique. 

Dans le post précédent, nous avons vu une réponse possible avec "The Mobile Factory"

Dans ce post, je voulais vous proposer l'hypothèse que demain nous pour fabriquer tous les produits dont nous avons besoin, nous pourrions tous disposer d'une micro usine personnelle modulaire et donc modulable - voir le projet "Factorz".
"From the idea to the product through the personal factory composed of cubes stacked vertically to fit the process led only by machines used to produce what you want & need. Every time the set of machines changes composing the process for the particular products wanted and ordered by you."

ET SI LE DRONE TUAIT L'USINE ?

Parfois certains projets sont tellement en phase avec certaines de vos visions que vous ne savez pas s'il faut rajouter quelque chose. 

C'est le cas aujourd'hui avec "The Mobile Factory" du jeune singapourien Mark Andrew Lee dont la façon de penser les modes de productions du futur rejoignent totalement les travaux de Transit-City sur l'évolution des modes de production et du monde du travail demain.

Une des hypothèses est que le drone, la basket et le mobile font faire éclater le monde industriel né au XIX° siècle - voir "Et si la nouvelle révolution industrielle ..."

Une autre hypothèse est que le logement va redevenir un lieu de production à part entière  - voir "Et si c'était le travail qui devait révolutionner l'habitat ?" et "Et si le travail de demain s'inventait à la maison ?"

On est dans la lignée de notre question "Du post au pré-fordism ?"

"Overworked labourers, horrible working environments, and animal-like treatments, all for the sake of increasing efficiency. These are the stigmas that come along with the conventional factory.  
Companies like Pegatron and Foxconn have both overworked and forced its employees into detrimental actions such as suicide. This is an unsustainable form of manufacturing. How then, can we introduce a more humane and still efficient solution? 
Enter the Mobile Factory. Gone are the days of working tirelessly in a numbing ever stagnant environment with poor conditions. Now if you wish to be a factory worker you simply sign up for it on the Mobile Factory App and it will brief you on the safety procedures and instructions. An air drone will then be buzzed through the app every morning to bring you the materials needed to get started, allowing you to work anywhere throughout the day. Once you have finished, simply notify the app and the drone will return to receive the assembled components. 
As the world continues to advance, so too must perceptions about the possibilities of industrial realities. The Mobile Factory strives to be a 21st century minded factory in a 21st century world." -
Oui, présentée comme cela la vision peut paraître un peu simpliste, mais elle a au moins le mérite de poser les bonnes questions tant sur le plan de l'évolution du travail que de la ville.

Le travail industriel, ne va plus être une question de lieux, mais de réseaux et de mobilité.

La figure de la méga usine apparue à la fin du XIX° siècle avec la révolution industrielle va exposer. Soit parce que les hommes vont être remplacés par des robots, soit parce qu'elle va éclater en de multiples endroits.

En passant au numérique, la fabrication et la production vont ainsi sortir de l’usine pour s’installer dans les bureaux et au domicileSi l’ordinateur portable a mis l’informatique dans toutes les mains, l’imprimante 3D va mettre l’industrie dans toutes les mains - voir  ou . Et le drone sera l'autre grand vecteur de cette mutation.

Après le bureau disparu, nous entrons probablement dans l'ère de l'usine disparue.

La généralisation des drones et des machines 3D va déstabiliser le secteur industriel.

La plupart des emplois industriels du futur ne seront plus forcément à l’usine, mais dans des bureaux d’un nouveau genre réunissant dans un même espace des designers, des ingénieurs, des informaticiens, des experts en logistique, des hommes de marketing et d’autres professionnels dans des domaines probablement encore inconnus. Les lignes séparant le secteur manufacturier et le monde des services et celui de l'habitat deviendront de plus en plus floues. 

Cette révolution va nous obliger, comme toutes les révolutions, à repenser entièrement nos façons de produire, de travailler et d'habiter

"The Mobile Factory" en est une excellente illustration.

Sur la mutation que cela va impliquer pour les villes, voir "Et si le drone était aussi une révolution urbaine ?"

Voir aussi "Next Factory" et "Où s'invente le travail de demain ?"

Tuesday, December 20, 2016

ET SI ON REMPLAÇAIT LA "VOITURE DE FONCTION" PAR LA "BASKET DE FONCTION ®" ?


Si on part du principe que le XXI° siècle va être le siècle du corps.

Si on part du principe que la mobilité sportive va devenir centrale dans les villes demain et .

Alors ...

Alors, pourquoi ne pas imaginer que dans les années qui viennent, les entreprises cessent de payer des "voitures de fonction" à une partie de leurs salariés, et leurs offrent plutôt des "running de fonctions" ?

Oui, ça changerait beaucoup de choses dans la façon de penser la ville, la mobilité, la santé ... bref ça serait le début d'une vraie révolution. 

On y revient très vite, et en attendant voir sur ce sujet :

Thursday, December 15, 2016

ET SI C’ÉTAIT GAP QUI RACONTAIT LA MOBILITÉ FUTURE ?

Si on part du principe souvent développé dans ce blog, que la mobilité urbaine de demain va organiser autour de deux offres a priori opposées, mais dans la réalité complémentaires, à savoir :

- d’un côté, la voiture autonome (la recherche du moindre effort physique)

- de l’autre,  la mobilité sportive  (la recherche de l’effort physique)

Alors …

Alors, l’une des questions pour penser demain pourrait être : qui pourrait réunir sous sa bannière ces deux imaginaires ?

Dit autrement : qui pourrait réunir dans un même discours un canapé, un lit et un fauteuil, en tant que symbole de la voiture autonome, avec un vélo, un skate et des rolliers  en tant que symbole de la mobilité sportive ?

Et si c’était Gap ?

Oui cela peut paraître stupide et j’avoue que je n’avais jamais fait cette hypothèse avant de découvrir les trois derniers spots publicitaires que vient de sortir la marque aux États-Unis.

On y voit quoi ? Trois scènes de jeunes avachis soit sur un lit - -, soit sur un canapé - -, soit sur un fauteuil - - et qui en clin d'oeil, se lèvent pour faire du vélo, du skate ou du roller.

Ca n'aurait rien d'extraordinaire en soi, si les trois meubles n'étaient mobiles et roulants

On retrouve dans ces trois spots, le fantasme de la voiture autonome - "je roule en faisant autre chose que de conduire" - et son pendant, la volonté de pouvoir bouger de light et sportive "quand je veux, comme je veux".

Ce n'est pas très étonnant que ces films émanent d'une marque de fringues.

Le soucis de Gap, c'est le corps au repos ou en mouvement.

On a avec ces spots, l'illustration parfaite que la mobilité de demain va devoir se penser autour du corps et non plus de la technique

Et qui mieux d'autre qu'une marque d'habillement peut tenir ce discours ?

On peut en sourire ou en douter.

Mais il faut pourtant se rendre à l'évidence, la fringue a parfois beaucoup d'avance dans la construction de nos imaginaires -  lire "Quand Levi's et Nike avaient quarante ans d'avance"

On est avec Gap, dans le prolongement de nos réflexions sur le poids de certaines marques dites "textiles" dans nos façons de penser demain - voir :
- Levi's, ,
- North Face, ,
- Howies,
- Salomon, .

Wednesday, December 14, 2016

HABITAT : LE REFUGE COMME IDÉAL ?

Quand la construction d'un nouveau refuge est l'occasion de densifier encore un peu un espace déjà très contraint - voir la saga du refuge de l'Aigle dans les Écrins, .

On y reviendra, .

Tuesday, December 13, 2016

SI C'EST POSSIBLE À 3 835 MÈTRES D'ALTITUDE, ALORS POURQUOI...

"Situé à 3835 mètres d’altitude, sur la voie classique d’accès au Mont Blanc, le nouveau refuge du Goûter est un model d’éco-construction. Ce bâtiment de 650 m² à une capacité d’accueil de 120 places sur 4 niveaux. L’ensemble de la structure est un bois, sur laquelle sont assemblés des panneaux préfabriqués et une enveloppe en acier inox visant à optimiser l’étanchéité et protéger le bâtiment de l’environnement hostile. Hors fonctionnement des cuisines, le bâtiment est autonome, il ne fonctionne qu’aux énergies renouvelables." - .
Le système de traitement et d’épuration des eaux est lui copié sur celui des sous-marins - les détails, .


Question : S'il est possible de construire à 3 835 mètres d'altitude un bâtiment écologique et totalement autonome, alors pourquoi tous les bâtiments construits aujourd'hui dans les villes ne le sont-ils pas ?