"J'avais des muscles, j'avais plein de muscles partout et même à des endroits où tu ne savais même pas qu'il y avait des muscles, en tout cas il n' y avait pas un muscle que je n'avais pas bossé. J'étais huilé partout, partout je sentais l'huile toute neuve, je me lavais à l'huile d'olive et même je pouvais la boire à la bouteille.
Et je sentais, je sentais fort, je sentais le vrai homme tout le temps dans la rue par exemple, partout, je ne connais personne avec autant de muscles que moi, personne d'aussi bien ou même d'aussi accompli, j'avais accompli l'objectif vital de tous les hommes, j'avais plus de muscles que tout le monde réuni. (...)
Dans mon corps tu avais tout, tu avais les choses les plus importantes de la vie, tu avais la force musculaire et la masculinité totale, je m'étais construit moi-même tout seul grâce à mon travail, tu sais il a fallu beaucoup de travail pour ça, je peux te dire je ne suis pas né comme ça."
Et si on essayait de se mettre dans la tête d'un bodybuilder ?
C'est ce qu'a fait avec beaucoup beaucoup de talent Victor Malzac avec "Créatine".
Un roman qui se dévore et qui complète très bien les analyses développées par Guillaume Vallet dans "La Fabrique du muscle".
C'est à lire !
On y reviendra forcément 6 février prochain lors des quatrièmes Rencontres Sport / Équipement / Stratégie ® qui ont pour thème "C'est quoi demain, l'économie du muscle ?"
Toutes les infos sur les Rencontres, là.