Saturday, October 10, 2009

INVERSION N°2 - QUAND CE SONT LES CYCLISTES QUI PRENDRONT L'AUTOROUTE.


La carte ci-dessus représente ce à quoi pourrait ressemblait le futur réseau d'autouroutes réservés aux cyclistes dans l'agglomération de Copenhague. Toutes les infos , récupérées sur l'incontournable site en matière de mobilité cyclable copenhagenize.com.

Il faut dire que la pratique du vélo dans cette ville le justifie sans aucun problème, comme le montre les chiffres ci-dessous.

"Currently 55% of the citizens in central Copenhagen ride a bicycle daily and the number is 37% for Greater Copenhagen. While in many other countries anybody who cycles to work is often considered a 'bicycle commuter', most of the 500,000 people who cycle to work or education in Copenhagen don't fit into the Danish version of this statistical category."

"Just like anywhere, there are many people who cycle longer distances but the focus for the new plan is the 'middle ground' - the zone between 7 and 15 km from the city centre.

There are roughly 100,000 people who currently commute into or out of Copenhagen County [as opposed to within], travelling between 4-15 km. 15,000 of them ride their bicycle.

The remaining 85,000 who take the bus, train or car are the target group for this project
."

Pour l'instant si la forme de ces bicycle superhighways danoises reste encore un peu mystérieuse, je n'ai pu m'empêcher de repenser à ce projet de super pistes cyclables développé pour la ville de Toronto et tout simplement appelé VeloCity.


Ce réseau cyclable d'un nouveau genre avait vocation à irriguer l'ensemble de la région comme le montre la carte ci-dessous, et ce à l'égal du métro des bus et du réseau routier.


Bon évidement ce système n'a jamais vu le jour - trop en avance - mais les projets de la capitale danoise lui donnent un nouveau crédit et surtout semble banaliser une idée a priori un peu folle il y a pas encore si longtemps, celle d'autoroutes réservées aux cyclistes (voir aussi les projets hollandais et ) confirmant ainsi qu'en matière de mobilité nous devons nous apprèter à vivre des révolutions qui étaient pour certaines d'entre elles encore très utopiques il y a à peine 2 ou 3 ans.