Monday, August 10, 2020

ET SI ON ARRÉTAIT DE CARICATURER LE RÉENSAUVAGEMENT ?

Cela fait plus d'une dizaine d'années que chez Transit-City, nous nous intéressons au réensauvagement urbain - voir, "San Francisco 2028", "London 2050" ou "Dégradation ou joyeux réensauvagement ?"

Et c'est afin de donner une nouvelle impulsion à cette réflexion, que nous avons lancé récemment notre chantier Rewilding City ® - "Et si on réensauvageait les villes ?"

Un chantier qui vise à voir comment concrètement il serait possible de mettre en place le réensauvagement des villes, que ce soit sous formes végétales - - ou animales - .

Le principal problème pour aborder cette question du réensauvagement, est aujourd'hui la caricature.

Parler réensauvagement, voudrait forcément dire que l'on préférerait les animaux aux hommes.

Parler réensauvagement, voudrait dire que l'on préférerait forcément "le monde sauvage" à "la civilisation".

Et dire que le réensauvagement pourrait devenir un grand idéal urbain du XXI° siècle, voudrait dire que l'on prend forcément "Jumanjicomme un modèle (photo en début de post).

Alors, tentons de poser calmement les choses.

Et précisons les choses en nous tournant vers le philosophe Baptiste Morizot qui dans sa très belle et très intelligente préface de "L'Europe réensauvagée", définit bien ce qu'est penser le réensauvagement à l'aune des années à venir.

Plus, .

Et poursuivre la réflexion sur les imaginaires du rewild avec "De l'effrayant au très désirable ?"