Wednesday, November 12, 2025

Tuesday, November 11, 2025

ET SI DEMAIN, ON PASSAIT DE LA MÉCANIQUE AU VIVANT ?

Et si a contrario de la toute récente campagne australienne de BYD qui dénigre la mobilité à chevalon imaginait plutôt que cette dernière devienne le luxe de demain ?


Et si demain, le luxe ce n'était plus le moteur, mais le vivant ?


Et si le cheval permettait de penser cette possible mutation des références ?


C’est en tout cas ce que faisait avec beaucoup de talent et d’onirisme la campagne #ofcourseahorse signée Gucci en 2020 - à voir, ..


Et pour alimenter la réflexion, voir "Ça serait quoi une Hermes Mobility ?"

Monday, November 10, 2025

ET SI AU CONTRAIRE, IL FALLAIT MILITER POUR UN RETOUR DU CHEVAL ?

En 2018, au sein de Transit-City nous avons monté le Horse Mobility Lab afin de voir comment les imaginaires équestres pourraient ou non nous amener à réfléchir autrement aux mobilités urbaines dans les villes de demain.


C’est un chantier qui s'est révélé très fécond pour penser tant les autoroutes (), que la signalétique routière (), les espaces publics (là), l’architecture et l'organisation des immeubles (), la forme des voitures ( ou ), mais aussi les services (), la compétition de haut niveau ( et ), ainsi que la place possible de certaines marques de luxe () dans les villes qui souhaiteraient remettre du vivant au coeur de leurs réflexions sur les territoires du quotidien - voir,.


L’exercice était purement intellectuel, le retour du cheval n’étant pas vraiment d’actualité, et nous étions loin d’imaginer qu’en 2025 un constructeur automobile verrait dans le cheval un repoussoir à dénigrer.


C’est pourtant bien ce que fait actuellement le constructeur chinois BYD en Australie avec une campagne signée « Suddenly everything else feels old fashioned » qui n’attaque pas le moteur thermique, mais… le cheval.


Voir le film, .


Faut-il que l’imaginaire de la voiture électrique soit pauvre, pour qu’un constructeur ait besoin de dénigrer un animal pour tenter de vendre ses modèles !


Et surtout quel aveu de faiblesse : cette campagne semblant reconnaitre que la voiture électrique, en tant que concept, est incapable de définir seule un avenir désirable !!


Et BYD le fait d’autant plus stupide, qu'elle s’inscrit dans une rhétorique totalement dépassée : celle qui voudrait que le nouveau soit nécessairement supérieur à l'ancien.


Sauf qu’à l’heure du réchauffement climatique et de l’épuisement des ressources, mettre sur un même plan une machine issue d'une chaîne industrielle forcément polluante et un être vivant ayant une empreinte carbone et environnementale minimale, est évidement un total contresens, voir une connerie monumentale.


Car c'est avouer que l'on a rien compris aux véritables enjeux du monde qui vient.


Et si on relançait nos réflexions sur le retour du cheval ? 


Et si demain, le vrai luxe était de se déplacer à cheval ?

Saturday, November 08, 2025

C'EST QUOI DEMAIN, UNE MARQUE DE SPORT AMICALE ?

C'est quoi une grande marque de sport demain ?

Et si c'était tout simplement cela ?

Tout simplement une marque amicale.

Tout simplement une marque qui te dis comment débuter, comment bien manger et comment faire tes étirements ?

Et si c'était aussi simple ?

Et si ces choses se disaient avec des dessins tout aussi simples ? 

Et si ce n'était pas des injonctions, mais au contraire des propositions d'aide et d'accompagnement ?

Bref et si une marque de sport amicale, c'était tout le contraire de ce que l'on voit sur Instagram et autres réseaux sociaux à longueur de journée ?

C'est en tout cas, l'approche qu'a eu ChatGPT en Inde en septembre dernier.

Et c'est très fort.

On y reviendra plus longuement le 28 novembre, .

Et sur ChatGPT comme possible marque de sport du futur, voir .

Wednesday, November 05, 2025

ET SI NOUS ÉTIONS DÉJÀ TOUS DEVENUS DES MARQUES DE SPORT ?

Faisons un constat simple : dans une société dominée par l’individuation des comportements et des identités, les individus se construisent tous une personal branding.


Cette construction passe essentiellement par les réseaux sociaux.


Et le corps et le sport sont très majoritairement au coeur de cette construction identitaire.


Souvenons nous de ce que disait Régis Debray dans «Civilisation».

Qu'est-ce qu'une vie réussie ? 

Pour ne rien rater, et au-dessus d'un bon niveau de revenus, il faut et il suffit :  

       1) d’être visible (travailler l'image, la marque, l'identifiant) ;  

       2) d’être en mouvement (bouger, surprendre, avancer) ;  

       3) d’être bien dans sa peau (en forme, jeune, dynamique).  

En clair : branding + running + fitness."

Aujourd'hui, les individus se pensent et deviennent peu à peu des marques.


Et nombreux sont ceux qui deviennent - d’une façon ou d’une autre - une marque de sport.


D’où une hypothèse : et si nous devenions tous demain des marques de sport ?


Une marque de sport qui ne se définirait évidement pas par les produits, mais par les valeurs que chacun porterait à travers ses réseaux.


D’où question induite : ça ressemblerait à quoi demain le marché du sport si nous devenions tous une marque de sport ?


Tentative de réponses en quelques mots : 

- Les grandes marques historiques ne domineraient plus seules, les consommateurs construisant de plus en plus des "micro-marques" individuelles ne s'appuyant plus sur des produits, mais des façons d'être et de faire.


- Nous aurions une explosion de micro-niches plus ou moins sportives et qui mettraient plus ou moins la performance au coeur de leur discours. 


- Le marché ne serait plus segmenté par sport, mais par style de vie.


- Les grandes marques deviendraient, elles, des plateformes de soutien, de production et de distribution pour de très nombreuses marques personnelles. 


- Elles ne vendraient plus leur propre récit, mais apporteraient leur soutien matériel aux créateurs les plus imaginatifs pour qu'ils créaient leurs récits avec les produits de la marque.


- Le marché du sport se transformerait en un gigantesque écosystème de micro-Influenceurs et de plateformes technologiques, où le succès n'aurait plus rien à voir avec la performance sportive, mais lié à la capacité de raconter une histoire.

Mais…


Mais n’est-ce pas déjà la situation actuelle ? 


Et si nous étions déjà tous devenus des marques de sport ?

Et si c'était même déjà la situation dominante aujourd'hui ?

Les grandes marques sont devenues des facilitatrices et des curatrices de l'émergence des récits individuels.


Et elles acceptent d’autant mieux cette multiplication des sources de narration, que ce sont elles qui en captent la valeur agrégée avec leurs produits exposés partout en permanence !!!


On en reparlera plus longuement le 28 novembre, .

Saturday, November 01, 2025

COMMENT EN 2030, LE PARC DES PRINCES EST DEVENU UN FLAGSHIP LVMH.

On est pas obligé de lire cela comme une fiction.

Pour prolonger "et si après avoir dévoré le monde de l'art, le luxe dévorait celui du sport ?", nous vous racontons comment le groupe LVMH va transformer le Parc des Princes en un flagship stadium.

L'histoire commence en 2024 et trouve son aboutissement en 2030.

Étape 1 - Prise de contrôle du Paris FC.

- Lancement du projet secret (2024) : La famille Arnault, via sa holding Agache, initie des négociations pour une prise de participation majoritaire dans le Paris FC, club de Ligue 2, en partenariat avec Red Bull pour l'expertise sportive.

Acquisition du Paris FC (fin 2024) : Le rachat est officialisé. La famille Arnault devient l'actionnaire majoritaire.

Ambitions sportives déclarées : L'objectif est clairement annoncé de monter en Ligue 1 en moins de deux saisons, en misant notamment sur les compétences de Red Bull.

Problème de stade : Promu en Ligue 1 dès juin 2025, le PFC se heurte au fait que son stade habituel, Charléty, est trop petit en terme de capacité, mais aussi et surtout en terme d'hospitalités de luxe.

- La solution provisoire (automne 2025) : Grâce à des négociations rapides avec la mairie de Paris et le Stade Français, le PFC obtient un bail de court/moyen terme pour jouer ses matchs à domicile au Stade Jean-Bouin.

- Réflexions sur un flagship provisoire : Le groupe réfléchit pour la saison 2025/2026 à transformer les loges de Jean-Bouin en "Salons LVMH", servant de laboratoires d'hospitalités et de vitrines notamment pour Moët Hennessy et Tag Heuer.

Étape 2 - Prise de contrôle du Parc des Princes.

- Blocage des négociations PSG/ mairie de Paris (2026) : Malgré de fortes pressions, la nouvelle équipe municipale refuse de vendre le Parc des Princes aux Qataris.

- Départ du PSG : Le Qatar annonce officiellement sa décision de construire son nouveau stade à Poissy et de quitter le Parc des Princes d'ici 2028.

- Crise politique : Le départ du PSG provoque une crise politique à la Mairie, qui se retrouve avec un stade vide qui coûte cher à entretenir.

- LVMH se positionne : La famille Arnault lance son offre, se présentant comme la "solution parisienne et française" pour l'avenir du Parc.

- LVMH négocie : LVMH propose à la Mairie un bail emphytéotique de 99 ans (équivalent à une propriété sans cession définitive du foncier), pour un montant bien supérieur aux propositions initiales du PSG.

- Garantie d'un usage sportif : LVMH s'engage à faire du Parc la résidence principale du Paris FC et à garantir un accès pour des événements non-foot d'utilité publique.

- Accord mairie de Paris-LVMH : L'accord de concession est signé. La Ville échappe à la crise de l'actif dormant tout en affirmant avoir conservé le patrimoine aux mains d'un acteur français.

Étape 3 - Création du concept de flagship stadium.

- Transfert du Paris FC (2028) : Le PFC quitte Jean-Bouin et s'installe au Parc des Princes, marquant le début d'une nouvelle ère et l'établissement d'une vraie rivalité avec le PSG.

- Rénovation : LVMH investit plus de 300 M€ dans la rénovation de l'enceinte en visant à maximiser l'expérience luxe (espaces VIP, restauration, hôtellerie…).

- Naming : Le stade est renommé "Parc des Princes - LVMH". Le choix du nom renforce l'image sportive que le groupe cherche à se donner depuis plusieurs années, tout en gardant le nom historique du stade pour apaiser les polémiques.

- Re-branding : Les espaces VIP sont transformés en "Villages LVMH". Chaque loge est décorée par une maison différente (VuittonDior, Berluti, Tag Heuer…) et Hôtel Cheval Blanc y propose des chanbres et des suites. L’ensemble des revenus d'hospitalités dépasse les 170 M€/an.

- Invention du concept de flagship stadium : Le Parc devient un lieu commercial et évènementiel exceptionnel présenté comme le premier flagship stadium plongeant les spectateurs et visiteurs dans les imaginaires des marques du groupe.

- Montée en valeur du Paris FC : L'installation dans le nouvel écrin du Parc des Princes fait exploser la valeur du Paris FC qui passe du statut de club en développement à celui d'une marque sportive reconnue avec un ancrage territorial unique.

- Triomphe stratégique : La famille Arnault a mis la main sur un actif immobilier exceptionnel à un coût politique et financier très avantageux, et a réussi à créer selon elle, un "laboratoire d'expérience du sport et du luxe inégalé dans le monde". 

- Un nouvel acteur du sport : Les Nike, Adidas et autres grands équipementiers internationaux voient émerger un nouveau concurrent doté d’un concept commercial totalement inédit à cette échelle. Ils préparent leur riposte.

On en reparle 28 novembre, .