Tuesday, December 06, 2022

ET SI LA "GRANDE DÉMISSION" EXPRIMAIT LE BESOIN D’UN NOUVEAU "GRAND ENGAGEMENT" ?

Et si on regardait la société avec des grilles de lecture dépassées ?

Et si, on l'observait avec de mauvaises lunettes ?

Et si, là ou certains évoquent une grande démission - voir, -, il fallait plutôt se poser des questions sur les promesses à bout de souffle des entreprises et du modèle productiviste ?

Et si, là ou certaines voient une société de la flemme - voir, -, il fallait plutôt voir une société qui se cherche de nouvelles références pour de nouveaux modes de vie ? - voir,  et .

Et si, là ou certains dénoncent la passivité des jeunes - voir,  -, il fallait plutôt se poser de vraies questions sur les institutions sportives d'aujourd'hui ?

Et si on voyait du négatif là où il faudrait plutôt voir du positif ?

Et si on passait plus de temps à parler d'un monde qui meurt, plutôt que d'essayer de comprendre le nouveau monde qui émerge ?

C'est en tout cas ce que sous-entend de façon particulièrement percutante Delphine Batho dans une tribune libre parue ce matin dans Le Monde - voir, .

On est pas obligé de l'apprécier, mais ce qu'elle analyse et écrit dans sa tribune est remarquable d'intelligence.

Qu'écrit-elle ? 

Tout simplement que la soit-disant "grande démission" d'une partie de la jeunesse, est avant tout le besoin d'un nouveau "grand engagement".

Bref qu'il serait temps de cesser de qualifier de refus, ce qui est au contraire l'expression d'un formidable demande d'implication et d'actions ... mais dans de nouveaux cadres et avec de nouveaux récits.

C'est vrai pour le travail.

C'est vrai pour la politique.

C'est vrai pour l'ensemble de la société.

Et c'est donc aussi vrai pour le sport.