"On assiste aujourd’hui à un renversement significatif.
Les combats des deux siècles précédents avaient conduit à la conclusion que les petites communautés utopiques qui voulaient changer la vie tout de suite étaient vouées à l’échec et que seule était réaliste la perspective du bouleversement global.
Aujourd’hui, on a plutôt le sentiment que seules les petites communautés offrent des possibilités réelles de changement et que c’est l’idée du bouleversement global qui est devenue une utopie."
C'est aussi ce que dit Giuliano da Empoli dans "L'heure des prédateurs".
"La trajectoire de l'innovation politique s'est inversée.
La nouveauté ne circule plus dans une seule direction, du centre vers la périphérie, comme c'était le cas auparavant.
Aujourd'hui, il arrive de plus en plus souvent qu'elle provienne d'endroits improbables ou qu'elle soit testée à la périphérie avant de s'imposer au centre."
Alors pourquoi toujours cette obsession chez les institutionnels français de rester bloquer sur les récits du XX° siècle ?
Un peu comme si à défaut d'inventer le monde de demain, le petit monde institutionnel du sport français ne cherchait qu'à préserver les avantages présumés du monde d'hier.
Nous au sein du Prospective Sport Lab ®, on est dans la logique totalement inverse.
C'est pour cela que nous avons créé l'Observatoire des Nouveaux Imaginaires Sportifs ®.
C'est pour cela que l'on se permet notamment des hypothèses comme "Et si Michelob était une marque de sport au même titre que Nike ?"
Et c'est pour cela que l'on organise le 2 octobre prochain des Rencontres avec une question comme "C'est quoi une marque de sport demain ?"
Toutes les infos, là.