Wednesday, July 01, 2020

ET SI JIM HARRISON NOUS AIDAIT À DÉFINIR UNE NOUVELLE PENSÉE URBAINE ?

Si l'on fait l'hypothèse que l'on se dirige vers un réensauvagement des villes - voir, Rewild City ®.

Alors va se poser la question de nos références pour penser cette mutation et construire de nouvelles références urbaines.

Cela peut passer par des ouvrages naturalistes - voir "Et si c'était eux, les grands ouvrages de l'urbanisme de demain ?"

Cela peut passer par la philosophie - voir "Et si le sauvage, nous aidait à redéfinir nos sensibilités urbaines ?"

Mais cela pourrait évidement aussi passer par la fiction.

Et dans ce cas, pourquoi ne pas faire l'hypothèse qu'un romancier et poète comme Jim Harrison, grand apôtre du "practice of the wild", puisse nous aider à penser un peu différemment ?
Naomi a dit qu'il n'y avait plus autant d'oiseaux chanteurs ni de faucons qu'autrefois, à cause d'une foule de raisons : les lignes à haute tension, les immenses relais de télé, la circulation automobile, les insecticides, la destruction des habitats migratoires en Louisiane et au Mexique, la destruction de toutes les haies par les pratiques agricoles modernes, ce qui réduisait d'autant les lieux de nidification. Tout en mangeant, je me suis avoué n'avoir jamais songé que les oiseaux aussi avaient des conditions de vie.” - "Dalva"
On comprend très vite rien qu'en regardant les titres et à travers certains passages de ses livres, que l'oeuvre de Jim Harrison ne peut que nous inciter à nous poser de nouvelles questions.


Sur la capacité de J. Harrison à nous inciter à penser différemment nos mobilités, voir : "Il faudra que j'y aille à la nage, j'ai pas de voiture."