Saturday, October 30, 2021

ET SI LES ARBRES DEVAIENT DÉFINIR UN NOUVEL APARTHEID URBAIN ?

Cap Town.

Pour prolonger et politiser un peu plus le précédent post "Et si demain, les arbres devenaient des acteurs du sport ?", il faut regarder "Unequal Scenes".

Ça permet de se remettre les idées en place sur les réalités sociales et politiques du monde, et de comprendre que la présence des arbres en ville n'est pas qu'une histoire de bobos écolos privilégiés.

Cela prolonge 

Mais aussi 

Friday, October 29, 2021

ET SI DEMAIN, LES ARBRES DEVENAIENT DES ACTEURS DU SPORT ET DES MOBILITÉS ACTIVE ?

Demain, il fera de plus en plus chaud - .

Demain, il sera de plus en plus difficile de faire du sport une partie de l'année - .

Demain, on va chercher de plus en plus de l'ombre, de la fraicheur et donc des arbres - .

D'où la question, et si les arbres devenaient les grands acteurs du sport et de la mobilité active de demain ?

Et si c'est le cas, quelle carte utiliser pour penser le sport et la mobilité active demain ?

Et si c'était la carte imaginée par le paysagiste Nicolas Deshais-Fernandez avec l'Atelier NDF, ?

Voir : 

Thursday, October 28, 2021

ET SI ON AVAIT TOUJOURS FAIT QU'INSTRUMENTALISER LE SAUVAGE ?

C'est quoi le sauvage pour nous les Occidentaux ?


Voilà, une vision en trois étapes historiques proposée par la toujours très pertinente Nasstassja Martin.

Les Indigènes ont toujours été instrumentalisés pour satisfaire nos besoins.  

On a eu besoin de pétrole, on est allés creuser sous leurs terres et on leur a intimé de prendre part au développement économique.  

On a eu besoin de parcs nationaux, on leur a interdit de chasser et de pêcher et on les a invités à devenir écolos.  

Et maintenant, on a besoin de spiritualité et de sens, alors on va prendre de l’ayahuasca en Amazonie pour « ouvrir nos corps et nos esprits.» - .

On peut prolonger avec "Aujourd'hui, on a besoin de grands espaces pour se défouler, alors on va prendre le moindre coin de nature sauvage comme un espace de sport."


Question : Et si le sport devenait la nouvelle étape de cette instrumentalisation du sauvage ?


On en reparle, .


Wednesday, October 27, 2021

ET SI C'ÉTAIT AU MUSÉE DE L'HOMME, QUE SE PENSAIENT LES FUTURS DU SPORT ?

Aller au musée de l'Homme pour penser les futurs du sport ?

Au premier abord, la question peut paraître saugrenue.

Sauf que ...

Sauf que c'est au musée de l'Homme qu'à lieu actuellement la très stimulante exposition "Aux frontières de l'humain" initiée par mon compère Patrick Roult de l'Insep - plus, .

L'expo s'accompagne d'un magnifique catalogue dans lequel vous retrouvez notamment, les analyses toujours justes et pertinentes d'Isabelle Queval et de Benjamin Pichery.


Que c'est aussi au musée de l'Homme, qu'à lieu la courte mais très intelligente exposition "Sneakers - les baskets rentrent au musée" sur l'évolution de ce grand objet symbole de ce début de XXI° siècle.


Et que c'est toujours au musée de l'Homme, qu'auront lieu le 24 novembre prochain les deuxièmes Rencontres de la Prospective Sportive autour de la question "Et si le sauvage devenait le nouvel horizon du sport ?"

Tuesday, October 26, 2021

ET SI, EN FAIT, ON CONNAISSAIT RIEN DU MONDE SAUVAGE ?

Quand on se demande "si le sauvage est le nouvel horizon du sport ?" comme nous le ferons dans le cadre des deuxièmes Rencontres de la Prospective sportive, cela suppose a minima de s'interroger sur nos rapport à ce sauvage.

Dans notre précédent post, nous évoquions l'idée que si le sauvage nous attire, il nous fait très vite peur - voir "Aime-t-on vraiment la nature sauvage ?"

Aujourd'hui on voudrait poursuivre cette réflexion à travers un large extrait de "Je est un nous - Enquête philosophique sur nos interdépendances avec le vivant", le passionnant dernier ouvrage du philosophe Jean-Philippe Pierron dans lequel il montre qu'avec nos modes de vie, nos rapports au sauvage se résument très souvent ... à une immense ignorance de ses réalités.

"Depuis l’enfance, le “sauvage” ne m’est pas accessible


Il ne l’a été que dans les contes et les livres illustrés pour enfants. 


Les grandes espèces sauvages habitèrent mon imaginaire. Mais justement, et tristement, ces contes et ces histoires racontent des histoires d’animaux morts ou exterminés depuis longtemps. 


Brutalité de la littérature de jeunesse, quand on y songe, qui fait revivre des vivants et des espèces disparus, s’enchantant de ce que les adultes de la région du monde où j’habite se sont évertués depuis longtemps à désenchanter, à contrôler, à limiter


Les ours ne sont doux que dans les fabulettes, les dessins animés, ou ne sont nos alliés qu’en peluches. 


Les loups ne sont malins et puissants qu’avec les chaperons rouges et ne redeviennent diplomates que pour les éthologues. 


Les renards ne sont plus rusés que dans les fables de La Fontaine. 


Sur la Terre où je vis, le sauvage est quadrillé, surveillé, équipé de capteurs, suivi à la trace.


Ainsi en va-t-il des trames de pilotage du territoire et de “gestion de la biodiversité”. 


Trames vertes pour les connectivités écologiques des mammifères, oiseaux et insectes. 


Trames bleues pour la continuité des déplacements des poissons et de la faune aquatique. 

Trames noires luttant contre la pollution lumineuse pour les animaux nocturnes. 


La maîtrise, par des dispositifs de contrôle, veut une place pour le sauvage et l’assigner à cette place


Il semble avoir disparu."

On en reparle,

Monday, October 25, 2021

AIME-T-ON VRAIMENT LA NATURE SAUVAGE ?

Aime-t-on vraiment que la nature soit réellement sauvage ?

C'est l'une des questions que l'on peut se poser en lisant "Fear on Cap Cod as Sharks Hunt Again" publié ce week-end dans le NYT Magazine à propos du nombre croissant de requins près des plages.

"Le risque d'attaque reste faible. Mais la quantité de grands requins et les craintes qui les ont accompagnés ont causé un traumatisme culturel, remodelant la façon dont les gens vivent l'océan et forçant les communautés côtières à entrer dans une période de calcul et d'adaptation."
On reviendra beaucoup plus longuement sur cette question des rapports au sauvage, .

Tuesday, October 19, 2021

C'EST QUOI LA FUTURE CARTE DU TOURISME ?

On peut faire comme si ...

On peut faire comme si l'explosion du tourisme allait se prolonger sans problème.

On peut faire comme si les saisons traditionnelles des vacances allaient se poursuivre.

On peut faire comme si les Alpes, les tropiques, la plage, la Californie, la Thaïlande devaient rester des destinations immuables.

Ou bien, on peut s'interroger sur les nouveaux imaginaires climatiques.

Ou bien, on peut d'interroger sur les nouveaux imaginaires du tourisme. 

Et se dire que les catastrophes climatiques de cet été nous ont fait basculer dans un autre monde. 

Et se dire que notre carte mentale du monde et de ses destinations touristiques allaient être bouleversée.

Et se dire que nous allons avoir besoin d'une nouvelle cartographie pour penser le monde demain.

Et parmi ces nouvelles cartographie, il y a probablement celle récemment proposée par le New-York Times sous le titre "Every Country Has Its Own Climate Risks". 

Ce n'est pas une carte catastrophique, ni catastrophiste.

C'est juste la carte du monde dans lequel nous allons devoir apprendre à vivre et donc, accessoirement, à faire du sport et à penser nos vacances.

On en reparlera, .

Monday, October 18, 2021

C'EST QUOI LE DÉSIR D'OUTDOOR À L'HEURE DES GRANDS FEUX ?

Au départ, il y a l'idée de battre un record en vélo dans un cadre idyllique - .

Puis au bout de quelques jours, les fumées des incendies de forêt qui détruisent l'ouest américain et qui empêchent de respirer.

Et, enfin, le constat terrible que ce n'est pas un accident saisonnier, mais une véritable mutation qui va durer et se répéter d'année en année : celle de la multiplication des grands feux dus au réchauffement climatique.

Une mutation climatique radicale qui va nous conduire à nous demander : c'est quoi fréquenter le sauvage demain ?

Une mutation climatique radicale qui va nous conduire à nous demander : c'est quoi penser l'outdoor, le sauvage, les loisirs, les vacances et le tourisme à l'heure des grands feux ?

On parlera de ces nouvelles réalités qui bouleversent nos imaginaires et nos pratiques sportives avec Joëlle ZASKphilosophe et auteure de "Quand la forêt brûle" lors des prochaines Rencontres de la Prospective Sportive qui auront lieu le 24 novembre au musée de l'Homme à Paris.

Thursday, October 14, 2021

LE SAUVAGE, THÈME DES DEUXIÈMES RENCONTRES DE LA PROSPECTIVE SPORTIVE

Entre réensauvagement et catastrophes climatiques, c'est quoi penser le sauvage demain ?

Joëlle ZASK, philosophe et auteure, notamment, de "Quand la forêt brûle" et "Zoocities".


Entre wild et savage, ce sont quoi nos imaginaires du sauvage ?

Jean-Loup AMSELLE - éthnologue et anthropologue, auteur de nombreux ouvrages dont "Rétrovolutions : Essai sur les primitivisme contemporains."

Jean-Daniel COLLOMB - historien spécialiste de la civilisation américaine, auteur de "Une Histoire de la radicalité environnementale aux Etats-Unis."

Entre peuples des mers et peuples disparus, c'est quoi la rencontre avec le sauvage ?

Lauriane LEMASSON, éthnomusicologue qui parcourt la Patagonie sur les traces des populations natives - .

Marc THIERCELIN - navigateur, auteur de la série "À la rencontre des peuples des mers."

Entre trail et alpinisme, ça devient quoi le sauvage en montagne ?

Ulysse LEFEVRE - montagnard, alpiniste et journaliste à "Alpine Mag".

Mathilde PLARD, géographe et chercheuse au CNRS qui travaille sur les différentes pratiques de la course à pied et qui vient de lancer une étude sur l'UTMB - .

Entre frugalité et ingéniosité technique, il nous apporte quoi le sauvage pour penser le sport demain ?


Ali RAKIB - ethnologue spécialiste des patrimoines immatériels.


C'est gratuit et ouvert à tous.

Wednesday, October 13, 2021

ET SI MACRON S'INTÉRESSAIT UN PEU PLUS À LA VOILE ?

Et si les imaginaires mobilitaires et énergétiques du gouvernement actuel étaient terriblement datés ?

C'est en tout cas la question que l'on peut sérieusement se poser en lisant le plan d'investissement France 2030 présenté hier par E. Macron.

Citer le Concorde, le TGV et les centrales nucléaires pour penser demain, n'est-ce pas parler plus du passé que du futur ?

N'est-ce pas faire comme si rien n'avait changé depuis 50 ans ?

N'est-ce pas faire comme si les défis auxquels nous allons devoir répondre n'appelaient pas des réponses radicalement neuves ?

N'est-ce pas faire peu de cas des nouvelles références culturelles et des nouvelles aspirations pour un autre modèle de développement ?

Alors que l'on que sait que si les XIX° et XXI° siècles furent les siècles de la machine, le XXI° sera celui du corps ...

Alors que l'on sait que la frugalité énergétique est devenue une urgence absolue ...

... le plan 2030 nous ressort et nous ressert les vieux fantasmes technologiques des années 70.

On nous présente encore la voiture, certes électrique, comme un progrès, alors que celle-ci reste toujours un objet d'une tonne pour ne transporter très majoritairement qu'une seule personne sur moins de 5 km !!

Et on continue à réfléchir au futur en oubliant le corps et les nouveaux rôles possibles du sport et de la mobilité active pour penser le futur - .

Et on continue à parler du futur de la mobilité en oubliant encore la voile, moyen de transport qui a pourtant connu la plus grande révolution qu'aucun transport n'ait jamais connue en dix ans et dont la France est un des leaders - .

En 2013, nous montions le premier Sailing Mobility Lab ® français, dont une des vocations est de remettre la voile au coeur de la réflexion prospective sur les mobilités - .

En écoutant hier E. Macron, on se disait que l'on avait encore beaucoup beaucoup de travail à faire.

Voir toutes nos réflexions sur la voile, .

Sur cette question, voir plus particulièrement : 

Tuesday, October 12, 2021

ET SI CELA N'AVAIT RIEN À VOIR AVEC LA TECHNO, MAIS PLUTÔT AVEC LE CORPS ?

Dans un article du Monde de ce jour titré "Plan 2030 : du début à la fin du quinquennat, le pari de l'innovation", on peut lire à propos de la politique d'Emmanuel Macron  
"Le plan d’investissement France 2030, annoncé mardi 12 octobre, démontre une nouvelle fois son attachement à la nouvelle économie.
Laquelle doit irriguer quelques secteurs bien délimités : la transition environnementale, avec l’énergie et les transports, l’alimentation, et la santé."
Reprenons les thèmes :
- transition environnementale
- énergie
- transports
- alimentation
- santé

Et si sur ces cinq thèmes, les réponses n'étaient pas à chercher uniquement dans les nouvelles technologies, mais aussi et surtout dans de nouvelles approches du corps ?

- Et si la transition environnementalec'était se détacher des machines et plus penser le corps en mouvement ?

- Et si l'énergiec'était plus penser le corps que le moteur ?
  
- Et si les transportsc'était moins penser à Tesla et plus à Nike ou Adidas ?

- Et si l'alimentationc'était manger selon ses efforts.

- Et si la santéc'était avant tout bouger plus ?

Bref, et si une partie des ambitions du plan 2030 trouvaient ses réponses dans le soucis du corps et plus particulièrement dans le corps en mouvement et le sport ?

Un corps en mouvement qui ne consommerait pas d'énergie fossile
... qui ne polluerait pas,
... qui ferait attention à ce qu'il mange 
... et qui serait en bonne santé

Ce que chez Transit-City, nous appelons le trans-sport ® et la motri-cité ®.

Voir notamment.

Wednesday, October 06, 2021

ELLES SERONT LÀ POUR NOUS PARLER DE NOS NOUVEAUX RAPPORTS AU SAUVAGE

Il y a quelques jours - -, nous révélions les noms d'une partie des intervenants des deuxièmes Rencontres de la Prospective Sportive organisée le 24 novembre prochain au musée de l'Homme autour de la question "Et si le sauvage devenait le nouvel horizon du sport ?"

Aujourd'hui, nous pouvons vous révéler les noms de trois intervenantes que nous tenions beaucoup à inviter et qui ont accepté de participer à nos Rencontres.

Nos invitées sont :

- Lauriane LEMASSON, éthnomusicologue qui parcourt la Patagonie sur les traces des populations natives - .

- Mathilde PLARD, géographe et chercheuse au CNRS qui travaille sur les différentes pratiques de la course à pied et qui vient de lancer une étude sur l'UTMB - .

Joëlle ZASK, philosophe et auteure, notamment, de "Quand la forêt brûle" et "Zoocities".

Merci à elles d'avoir accepter de venir partager avec nous leurs réflexions.

On reparle très vite de leur travail.